michka wrote:
J'espère que la translittération est bonne.
En fait non et j'ai bien du mal...
Je commence, à plusieurs on va réussir
3e chanson
Messmuka issmi khalifa = comment t'appelles-tu? Je m'appelle Khalifa
adrussu 'allurata al 'arabiata = j'apprends la langue arabe
likulli schain uactin ua azan. = à chaque chose il faut un temps et un moment
Likulli helm muthabir amal = à chaque rêve il faut un constant espoir
likulli helm muthabir amal. = à chaque rêve il faut un constant espoir
Last edited by Bacaline on 28 Nov 2005 18:16, edited 1 time in total.
Qala' mua'llimu'll qariatì = l'instituteur du village à dit
Kana aggiabalu fi-ggiabali = la montagne était dans une montagne ou dans ma montagne
A-ssalam 'alaikum 'alaiki = le salut soit sur vous, soit sur toi
Alana ana asskunu... = j'habite ....
D'abord un grand merci à Bacaline pour s'être donnée la peine de traduire malgré les erreurs de translittération. Malheureusement je n'ai rien de mieux sous la main, que ce qui est proposé par le site officiel du chanteur. Je me demande si en Italie la translittération se fait différemment ou si vraiment le chanteur ou les webmestres se sont gourrés.
J'ai pensé que connaître les parties italiennes des textes que j'ai proposé pourrait aider à mieux comprendre les parties en arabe. J'ai donc traduit en français les deux textes qui posent encore problème (pour la 3ème chanson c'est sans doute ça, ça colle parfaitement avec le reste du texte, en sicilien) :
Franco Battiato wrote:Arabian Song (fragment n°1 dans mon premier message ; l'auteur se souvient de son enfance et de sa jeunesse)
Ma classe fut élevée avec du lait de chèvre et du pain de blé
et à cette époque-là pour s’amuser il fallait encore inventer le journal télévisé
quand j’étais plus jeune je croyais que la liberté existait vraiment
Enfants on jouait sur les plages avec des cerfs-volants sous le soleil
et nous regardions le mien qui montait de plus en plus haut – nous craignions qu’il ne s’abîme
mon côté absent s’identifiait à l’humidité
Les musiciens d’orchestre se ressemblent tous dans le monde entier, comme des alarmes de radio
Le dimanche et pendant les vacances on organisait des fêtes à la maison
L’homme est l’animal le plus apprivoisé et le plus bête qui soit
et :
Zai saman(fragment n° 2 - Sicile en fond de toile, des souvenirs et une prophétie entremêlés, avec quelques références littéraires)
Et le dimanche tout devient calme
sortons ensemble comme autrefois
rendre visite à la famille
“Regarde, ce qu’il a grandi !”
J’ai vu des gens courbés dans les champs
pour la moisson du blé
ou en train de gauler les olives
Et un dimanche je te rencontrai comme par hasard
et en moi éclata ineffable
le plaisir de te connaître
regarde ce que peux faire le Destin !
Vidé de sens l’Occident s’effondre
il étouffera pour sa gourmandise
et la soif absurde de pouvoir
en même temps s’avancent d’Orient
des hordes fanatiques
Voili voilou... J'espère qu'on pourra encore éclaircir les parties qui manquent. En tout cas je suis déjà très content des deux réponses que j'ai eues.
Encore merci.
Wir brauchen keinen Appetit, wir haben den Hunger. (Bertolt Brecht)
Je me demande si en Italie la translittération se fait différemment
Ah tout s'explique En fait il y a des translittérations codifiées mais si c'est un italien qui a transcrit il a utilisé les sons italiens...
Pour le fragment 1 ça semble aussi correspondre : voici mon dernier choix
Qala' mua'llimu'll qariatì = l'instituteur du village à dit
Kana aggiabalu fi-ggiabali = "la montagne était dans une montagne"
A-ssalam 'alaikum 'alaiki = le salut soit sur vous, soit sur toi (fille)
Alana ana asskunu... = Maintenant, j'habite ....
Pour le 2e fragment j'ai plus de soucis car j'ai l'impression qu'il n'est pas en arabe littéraire contrairement aux 2 autres... Voici les mots que je reconnais :
Zai : comme/comment en égyptien/tunisien
saman->zamân: le temps, l'époque
ialla->yallâ : allez en égyptien
nuzur-> nudhûr -> forme possible mais particulière d'un pluriel de regard
al ahel : les gens, la famille
schufi : regarde (à une fille)
addii : normal ?
keber d weld : keber peut être grand ou grandir et weld : enfant mais le "d" au milieu c'est du jamais vu pour moi
schufi el nas : regarde les gens
mahneia 'a zara' : courbés sur les cultures