Il n'y a pas de souci Alfred, ne t'inquiète pas !Alfred wrote:Re bonjour,
Je ne le ferai plus!
Cordialement.
Qui a écrit ce texte ? [jeu]
- Sisyphe
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J'ai trouvé ! C'est Marie Stuart, non ?prstprsi wrote:C'est pas très mignon Alfred !![]()
Indice: elle n'est pas française.
Les initiales données par Alfred m'ont aidé, mais de toute façon des femmes non-françaises capables de faire de la poésie en français au 17e il n'y en a pas beaucoup : déjà Louise Labé est un mystère (comment une femme de cordelier a-t-elle pu recevoir l'éducation qu'elle semble avoir ?) ; j'allais proposer Elisabeth d'Angleterre ou Claude de France.
Bon, si c'est ça je passe mon tour à Imène qui retrouvera ainsi sa place dans ce jeu.
Très joli poème en tout cas.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
- Sisyphe
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Dada wrote:c'est pas plutot Mary Stuart que ca s'ecrit?prstprsi wrote:Oui c'était Marie Stuart.
Les rois et reines d'Angleterre ou d'Ecosse sont donc Marie Stuart, Jacques II, Élisabeth I, Guillaume le Conquérant, Henri VIII ou Etienne de Blois (le roi Steven ça ferait un peu star ac')
(Curieusement, l'usage est un peu plus flottant pour les monarques ibériques : on trouve des Emmanuel et des Manoel)
Cet usage s'est un perdu. On écrit généralement aujourd'hui Elizabeth II et son petit-fils sera un jour William V (ce qui va compliquer la vie des journalistes pas doués qui vont chercher vainement un William IV !). Tout comme le roi d'Espagne est rarement appelé Jean-Charles (et son successeur sera Felipe VI), ni la reine de Danemark Marguerite.
La toute jeune Infante d'Espagne est appelée par la presse Leonor (sous la forme espagnole) ou Léonore (sous une forme vaguement francisée), mais la seule graphie correcte serait en réalité Aliénor (comme celle d'Aquitaine). Mais là c'est moins génant, car aucune reine souveraine d'Espagne n'a porté ce nom.
Mais pour Marie Stuart, je maintiens... D'ailleurs, n'écrivait-elle pas en français (et vraisemblablement, le parlait au moins aussi souvent que l'anglais) ?
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
(...) Tu sais ce qui est beau, ici ? Regarde, on marche, on laisse toutes ces traces sur le sable, et elles restent là, précises, bien en ligne. Mais demain tu te lèveras, tu regarderas cette grande plage, et il n'y aura plus rien, plus une trace, plus aucun signe, rien. La mer efface, la nuit. La marée recouvre. Comme si personne n'était jamais passé. Comme si nous n'avions jamais existé. S'il y a, dans le monde, un endroit où tu peux penser que tu n'es rien, c'est cet endroit, c'est ici. Ce n'est plus la terre, et ce n'est pas encore la mer. Ce n'est pas une vie fausse, et ce n'est pas une vie vraie. C'est du temps. Du temps qui passe. Rien d'autre.
Ce serait un refuge parfait. Nous serions invisibles, suspendus. Imperceptibles même pour nous.(...).