
Le premier qui ouvre un débat sur l'espéranto et sur son (indo)européanité-ou-pas prend mon orange de Noël sur la figure.
*
Oui, *sed "être assis/se mettre assis" est LA grande star des correspondances indo-européennes, avec sa fausse jumelle *steH2 "être debout/se mettre debout".
Tant que vous y êtes, vous pouvez rajouter hezomai en grec (s > h, cf.
septuagénaire vs
heptagône, et z < d+s) et sidati en sanscrit.
Aucun emprunt là-dedans. Pas plus que pour dům/domus ; vidět/vedere ; nový/novum (en grec : domos, (w)eidon, noos - et ces intellos de Grecs n'ont pourtant pratiquement rien emprunté à ces bouseux mal dégrossis de Latin, non mais

).

La seule chose que j'aie appris en tchèque, c'était le verbe être (jsim non ? Un truc comme ça), et je peux vous dire que la ressemblance avec le grec ancien me frappe.
Pourquoi cette étonnement de votre part ? Les langues slaves ne sont pas moins indo-européennes que les autres...
Quant au degré de transformation, il ne faut pas croire que les mots sont forcément déformés. Les mots les plus courants - comme les chiffres - sont parfois très semblables entre les langues.
(

Oui, il y a bien un tréma à coïncidence. Mais j'ai dû vérifier moi-même).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)