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Anonymous wrote:Merci Maïwenn pour ces précisisons sur le Danemark.
Mes études: J'ai une licence de linguistique
une maitrise de francais langue étrangère, (donc je peux enseigner n'importe où)
et je passe cette année le concours d'entrée en orthophonie (aucun rapport à priori, mais il y A des postes à l'étranger, dans le cadre des écoles françaises bien sur!)
Mon but, c'est l'orthophonie, le FLE, c'était juste pour avoir une sécurité.
voilou...
Ah oui, avec le FLE tu peux enseigner n'importe où. Sous réserve qu'il y ait des élèves... Au Danemark plus grand monde apprend le français. Je ne sais pas comment c'est dans les autres pays. Je pensais quand même essayer de chercher du travail par là bas (je suis prof de FLE aussi - du moins pour le moment), et puis finalement on m'a proposé la Thaïlande, donc j'ai pas approfondi. Elie pourra nous en dire plus là dessus.
Il y a des orthophonistes dans les écoles françaises à l'étranger ? Ca alors !
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
svernoux wrote:Personnellement, c'est ce que j'ai tendance à penser quand je lis des déclarations comme les tiennes. Partir, oui, c'est bien, mais si tu pars non pas pour aller quelque part mais juste pour ne plus être ailleurs, je suis convaincue que tu risque de traîner tes problèmes avec toi. Il me semblerait plus judicieux de commencer par régler tes comptes avec toi-même à la source. Enfin, ça n'est que mon intuition et observation personnelle qui me fait dire ça, ça n'a pas valeur de vérité absolue.
Ben , t'as plutot raison en fin de compte...
C'est pas ici que je devrais être, mais sur un forum de psychologie
Ceci dit, prendre un peu de recul en partant à l'étranger peut aussi aider à faire le tri, je pense. Mais il faut pas que ce soit que dans l'optique "vite, vite, je pars de chez moi !"
Sinon, pour le FLE, MAï, il me semble justement qu'Elie avait dit que ce n'était pas si simple que ça, non ? Qu'il valait mieux avoir un diplôme local ou qc de ce genre ?
Sonka - Сонька
I'm a father and I am a son but I don't know how to tell them that I have come undone
svernoux wrote:Sinon, pour le FLE, MAï, il me semble justement qu'Elie avait dit que ce n'était pas si simple que ça, non ? Qu'il valait mieux avoir un diplôme local ou qc de ce genre ?
Pour enseigner dans un collège ou un lycée là-bas, oui.
En effet, le circuit des écoles françaises est complètement indépendant des écoles locales. En clair, chaque système veut des diplomes de chez soi. On peut cependant passer par l'aventureux chemin des équivalences. Là, c'est limite "cas par cas"... mais l'europe a beaucoup fait pour que le rôle du hazard soit aussi limité que possible.
Il faut savoir qu'il existe un réseau mondial d'écoles internationales, celles qui suivent le programme international MYP pour le "collège"et celui du baccalauréat international au "lycée". Ce sont des écoles très anglo-saxonnes, mais ils se foutent de l'endroit où vous avez fait vos études, pourvu que votre parcours soit compréhensible en faisant le parallèle avec le système anglais ou américain. Par contre, il faut une expérience de deux à trois ans d'enseignement minimum. Votre anglais doit être très bon, car c'est la langue d'enseignement et toute l'administration est en anglais.
svernoux wrote:Personnellement, c'est ce que j'ai tendance à penser quand je lis des déclarations comme les tiennes. Partir, oui, c'est bien, mais si tu pars non pas pour aller quelque part mais juste pour ne plus être ailleurs, je suis convaincue que tu risque de traîner tes problèmes avec toi. Il me semblerait plus judicieux de commencer par régler tes comptes avec toi-même à la source. Enfin, ça n'est que mon intuition et observation personnelle qui me fait dire ça, ça n'a pas valeur de vérité absolue.
Ben , t'as plutot raison en fin de compte...
C'est pas ici que je devrais être, mais sur un forum de psychologie
Ça arrive, t'inquiètes pas, on n'a pas besoin d'aller en thérapie pour ça. Moi, partir m'a justément aidé à prendre du recul et à régler mes comptes : le regard que je porte maintenant sur l'Italie et sur ma famille est beaucoup plus nuancé et, dirais-je, juste. Dans mon pays je pars volontiers en vacances, la seule pensée en revanche de rester là-bas et d'y démarrer un projet m'étouffe. Ça marche très bien entre mes racines et moi, pourvu qu'on soit séparés par un millier de km. Je crois qu'il y a des obstacles qu'on contourne mieux qu'on ne saurait les surmonter et qu'entre Vaterland et Heimat il y a une différence décisive : la deuxième, on peut la choisir.
Wir brauchen keinen Appetit, wir haben den Hunger. (Bertolt Brecht)
Quand on part loin pour une période assez longue, seule une partie de nos problèmes nous suit. Ca permet de faire le tri et de voir quels sont les problèmes liés à notre environnement et quels sont ceux qui restent où que nous soyions.
Je suis partie au Canada 4 mois, mais je pense que ça n'était pas suffisant pour réellement prendre du recul.
Et puis j'avais 17 ans, c'était il y 6 ans quand-même! (:-o wouaou! 6 ANS??)
les choses dont on a besoin migrent systématiquement dans des endroits sombres et peu visités de notre caverne (loi de Murphy)
Personnellement, ce qui me plaîrait, ce serait non pas de me trouver un job en Finlande, mais de finir mes vieux jours à Helsinki, ça oui ! Pas du tout pour fuir tel ou tel problème, simplement parce que j'aime presque tout dans cette ville, mentalités, langue (même si je ne suis pas loin du tout, mais quand je l'entends ou la lis, je craaaaque !), climat (enfin sauf au coeur de l'été)... Mais j'ignore si c'est quelque chose de raisonnablement envisageable.
Pour dire à quel point je suis peu avancé en finnois, je rejoindrai la question d'Uhuun-ês jskanêl, heu Didine, y a un mot que je ne pige pas dans ta signature, du coup, je ne la pige pas du tout... Tu peux nous traduire ça ? Kiitti...