Traduction ou interpretation?
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Traduction ou interpretation?
Ce n'est pas pour moi, mais je voudrai savoir quel serait l'avis de differentes personnes sur la grande question qui doit tarauder beaucoup de personnes qui se lancent dans les langues (enfin, déjà lancée quand même):
Traduction ou interpretation (pour une personne trilingue: chinois français anglais)?
Traduction ou interpretation (pour une personne trilingue: chinois français anglais)?
新年快樂
Il y a plusieurs éléments à prendre en compte au moment de faire ce choix. Pour devenir interprète, il faut:
- un excellent niveau dans tes langues de travail (pas de dico en interprétation, la compréhension doit être instantanée)
- une connaissance parfaite de la culture et de l'actualité des pays où tes langues de travail sont parlées, surtout pour comprendre l'implicite
- une très grande capacité d'analyse et de concentration
- une réelle précision
- une grande curiosité intellectuelle
- aimer les contacts et faire preuve d'assurance (c'est un métier de contact).
N'hésite pas si tu as d'autres questions ou si tu veux des précisions sur certains points!
- un excellent niveau dans tes langues de travail (pas de dico en interprétation, la compréhension doit être instantanée)
- une connaissance parfaite de la culture et de l'actualité des pays où tes langues de travail sont parlées, surtout pour comprendre l'implicite
- une très grande capacité d'analyse et de concentration
- une réelle précision
- une grande curiosité intellectuelle
- aimer les contacts et faire preuve d'assurance (c'est un métier de contact).
N'hésite pas si tu as d'autres questions ou si tu veux des précisions sur certains points!

On peut devenir interprète après avoir fait des études d'archi, mais il te sera impossible de te spécialiser en archi en tant qu'interprète! Les interprètes sont des "multispécialistes". Ils doivent être en mesure de passer avec aisance de l'aéronautique à la politique en passant par l'économie et la télé. Il y a certes des réunions sur l'archi, mais tellement peu que tu ne pourras pas vivre que de ça.BABU wrote:Maintenant, une question pour moi: après avoir suivit des études d'architectures, peut-on se tourner vers l'interprétation spécialisée en architecture?
Donc, si je comprends bien, les interprètes sont plutôt généralistes (plusieurs langues de travail, tous les domaines...) tandis que les traducteurs sont plutôt spécialisés (une seule langue de travail, je ne sais pas s'ils peuvent se spécialiser dans un domaines précis).
J'ai presque la réponse mais je veux en être sûr:
Peut-on jongler entre le cursus interpretation et traduction à l'interieur de l'école?
J'ai presque la réponse mais je veux en être sûr:
Peut-on jongler entre le cursus interpretation et traduction à l'interieur de l'école?
新年快樂
NOn on ne peut pas jongler entre les deux.. ce sont deux métiers différents..
Un traducteur peut avoir une, deux ou trois langues de travail.
Ils peuvent également se spécialiser tout comme un interprète! De toutes façons on ne peut pas tout connaitre.. Le métier d'interprète est beaucoup plus difficile dans le sens ou tu n'as pas le temps de chercher dans un dico, il faut connaitre le domaine sur le bout des doigts...
Le traducteur lui, a plus de temps pour chercher, améliorer le texte etc...
Un traducteur peut avoir une, deux ou trois langues de travail.
Ils peuvent également se spécialiser tout comme un interprète! De toutes façons on ne peut pas tout connaitre.. Le métier d'interprète est beaucoup plus difficile dans le sens ou tu n'as pas le temps de chercher dans un dico, il faut connaitre le domaine sur le bout des doigts...
Le traducteur lui, a plus de temps pour chercher, améliorer le texte etc...
Veuillez m'excuser de m'immiscer dans votre sujet mais qu'en est-il des traducteurs littéraires ? Je ne pense pas que leur métier soit plus facile que celui d'interprète.
Dans le cadre de mes études, j'ai du faire un peu de traduction littéraire et non seulement il faut maîtriser la langue étrangère de laquelle on traduit, mais il faut maîtriser sur le bout des doigts, l'histoire littéraire, l'histoire de l'auteur, la cadre politique, la cadre historique.... Il ne faut pas seulement connaître cela, il faut le maîtriser ! Moi qui ne suis qu'un sombre étudiant, j'ai dû me rendre à l'évidence que ce métier était extrêmement complexe.
Cependant je ne remets nullement en cause la complexité du métier d'interprète. J'emets juste l'hypothèse que celui de traducteur littéraire est, dans un autre sens, aussi dur.
Cependant je suis très mal placé pour faire de vrais commentaires !
Vivien- qui vous prie de bien vouloir l'excuser de ce flagrant manque de politesse
Dans le cadre de mes études, j'ai du faire un peu de traduction littéraire et non seulement il faut maîtriser la langue étrangère de laquelle on traduit, mais il faut maîtriser sur le bout des doigts, l'histoire littéraire, l'histoire de l'auteur, la cadre politique, la cadre historique.... Il ne faut pas seulement connaître cela, il faut le maîtriser ! Moi qui ne suis qu'un sombre étudiant, j'ai dû me rendre à l'évidence que ce métier était extrêmement complexe.
Cependant je ne remets nullement en cause la complexité du métier d'interprète. J'emets juste l'hypothèse que celui de traducteur littéraire est, dans un autre sens, aussi dur.
Cependant je suis très mal placé pour faire de vrais commentaires !
Vivien- qui vous prie de bien vouloir l'excuser de ce flagrant manque de politesse
- Maïwenn
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Les discussions sont ouvertes à tout le monde, à tout moment. Alors n'hésite pas à intervenir quand bon te semble, tant que c'est pertinent. Et ton message était on ne peut plus pertinentVivien- qui vous prie de bien vouloir l'excuser de ce flagrant manque de politesse

Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
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Le commencement d'un monde
Moi je ne dirais pas qu'il s'agit d'une continuité d'études mais d'une réelle réorientation.BABU wrote:Maintenant, une question pour moi: après avoir suivit des études d'architectures, peut-on se tourner vers l'interprétation spécialisée en architecture?
Je sais que l'on peut toujours se réorienter, mais là, ce n'est pas une réorientation, mais une continuité d'études.
Je t'en parle d'expérience. Moi je ne viens pas de l'archi mais du business international et surtout avec la Chine au cours des dernières années et je de me mettre à la traduction au cours de l'année dernière (très récent).
Ce n'est pas du tout le même métier ! Ce n'est pas parce que le sujet peut être commun aux deux activités qu'il s'agit du même métier.
Enfin la différence entre traduction et l' interprétariat me paraît venir d'une compétence linguistique particulière. Moi je ne me vois pas faire de l'interprétariat. Parler couramment et faire l'inteprète // traduire à l'écrit avec un peu (pas trop quand même) de temps pour réfléchir au meilleurs mots, ce n'est pas du tout pareil.
Tout d'abord, merci pour vos réponses.
J'apporte un peu d'eau au moulin, j'ai lus dans des documents du CRIJ, que beaucoup d'interprètes font de la traduction tandis que peu de traducteurs font de l'interprétation (c'est le pourquoi de ma question précédente):
Alors, le CRIJ doit-il renouveller ses fiches ou c'est le resultat de longues pratiques d'interprétations ou... je me trompe?
J'apporte un peu d'eau au moulin, j'ai lus dans des documents du CRIJ, que beaucoup d'interprètes font de la traduction tandis que peu de traducteurs font de l'interprétation (c'est le pourquoi de ma question précédente):
Alors, le CRIJ doit-il renouveller ses fiches ou c'est le resultat de longues pratiques d'interprétations ou... je me trompe?
新年快樂
Le CRIJ a raison! Sauf qu'il est plus exact de dire que certains interprètes font de la trad. Je parle ici des interprètes de conférence. Il y a en tout cas bien plus d'interprètes qui font de la trad que de traducteurs qui font de l'interprétation.BABU wrote:J'apporte un peu d'eau au moulin, j'ai lus dans des documents du CRIJ, que beaucoup d'interprètes font de la traduction tandis que peu de traducteurs font de l'interprétation (c'est le pourquoi de ma question précédente):
Ah bon ?didine wrote:En fait les traducteurs peuvent se spécialiser, mais pas les interprètes.Car0line wrote:Ils peuvent également se spécialiser tout comme un interprète!
Je pense que ça dépend surtout de ce qu'on appelle "spécialisé". Y'a des spécialités plus ou moins spécialisées et surtout plus ou moins porteuses. Pour répondre à BABU : l'archi, c'est archi-spécialisé et archi-restreint ! Que ce soit en trad ou en interprétation, on peut difficilement gagner sa vie en ne traduisant que dans ce domaine ! Après, on peut dire qu'on est spécialisé dans la mécanique ou dans l'informatique, et ça, c'est plus large, ça laisse la porte ouverte à plus de choses.
Perso, j'avais jamais pensé à faire la différence. Tu veux dire, au niveau du diplôme, des études ?didine wrote:Il y a en tout cas bien plus d'interprètes qui font de la trad que de traducteurs qui font de l'interprétation.
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
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Ce que tu dis est tout à fait vrai. Mais en fait, cette difficulté est présente dans les trois métiers je pense. Seulement, on ne les prend pas forcément en compte de la même manière. Le contexte aussi est important aussi en interprétation,mais on n'a pas le temps d'y réfléchir 107 ans, donc soit tu sais et tant mieux, soit tu sais pas et c'est trop tard ! Et en trad "technique" (ou disons "non-littéraire"), eh bien ce qu'il faut dire, c'est que ces aspects sont présents mais parfois occultés faute de temps, d'argent. Et oui, la trad, c'est du business ! Si tu es payé à ras les paquerettes, est-ce que tu as envie de te prnedre la tête trois heures avec le contexte, surtout pour transmettre une allusion qui risque de ne pas intéresser ton lectorat cible ? Alors qu'en traduction littéraire, même si la rémunération n'est pas plus élevée, il y a à mon sens deux différences : 1) comme je le disais ailleurs, c'est plus un art qu'un business : les gens qui font ça le font par passion, sans compter leur temps (si on ramenait au prorata le nombre d'heure qu'ils y passent et ce qu'ils sont payés, on verrait que c'est la misère) MAIS 2) leur lectorat est aussi plus exigeant, ce qui donne un sens à leur quête de la perfection !prstprsi wrote:Veuillez m'excuser de m'immiscer dans votre sujet mais qu'en est-il des traducteurs littéraires ? Je ne pense pas que leur métier soit plus facile que celui d'interprète.
Dans le cadre de mes études, j'ai du faire un peu de traduction littéraire et non seulement il faut maîtriser la langue étrangère de laquelle on traduit, mais il faut maîtriser sur le bout des doigts, l'histoire littéraire, l'histoire de l'auteur, la cadre politique, la cadre historique.... Il ne faut pas seulement connaître cela, il faut le maîtriser ! Moi qui ne suis qu'un sombre étudiant, j'ai dû me rendre à l'évidence que ce métier était extrêmement complexe.
Cependant je ne remets nullement en cause la complexité du métier d'interprète. J'emets juste l'hypothèse que celui de traducteur littéraire est, dans un autre sens, aussi dur.
Quand je traduis des notices d'imprimantes, je me fais pas beaucoup d'illusions sur l'impact que va avoir ma trad sur le lecteur, si tu vois ce que je veux dire... Ca veut pas dire que je la fais mal, hein, mais bon...
Sonka - Сонька
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