Fac toujours fermée, mais au vu de la situation, le prof de version nous envoie ses cours par mail.
Du coup je fais appel à vous pour me guider dans le périlleux chemin de la traduction de cette extrait de "Someone like You" de Roald Dahl.
En vous remerciant d'avance

Voici la version originale :
He began to move slowly up the stairs, treading quietly, touching the stair-rail for guidance, up and around the left-hand curve into the dark above. At the top he took an extra step that wasn’t there; but he was ready for it and there was no noise. He paused awhile then, listening, and he wasn’t sure, but he thought he could hear the guns starting up again far away down the valley, heavy stuff mostly, seventy-fives and maybe a couple of mortars somewhere in the background.
Across the landing now and through the open doorway – which was easy in the dark because he knew it so well – through on to the bedroom carpet that was thick and soft and pale grey although he could not feel or see it.
In the centre of the room he waited, listening for sounds. She had gone back to sleep and was breathing rather loud, making the slightest little whistle with the air between her teeth each time she exhaled. The curtain flapped gently against the open window, the alarm-clock tick-tick-ticked beside the bed.
Roald DAHL, “The Soldier” in Someone Like You.
Et ma traduction:
Il commença à monter les marches lentement, d’un pas léger, se guidant avec la rampe, tâtonnant de la main gauche dans l’obscurité surplombante. Arrivé en haut, il monta une marche de plus qui n’était pas là, mais il était prêt à ce qu’il n’y en ait pas et ne fit pas de bruit. Puis il prit une pause un instant, à écouter, il n’était pas sûr mais il pensait entendre les armes recommencer au loin en bas de la vallée, du gros matériel surtout, des 75 et peut-être deux mortiers quelque part dans l’arrière-plan. Il traversa le palier et l’embrasure de la porte, ce qui était facile dans le noir car il la connaissait si bien, passant sur la moquette de la chambre qui était épaisse et douce et d’un gris pale, bien qu’il ne puisse le sentir ni le voir. Dans le centre de la pièce il attendait, écoutant les sons. Elle était repartie dormir et respirait assez bruyamment, en faisant le plus léger petit sifflement avec l’air entre ses dents à chaque expiration. Le rideau battait doucement contre la fenêtre ouverte, le réveil faisait tic-tac à côté du lit.
Roald DAHL, “The Soldier” in Someone Like You.
J'ai mis en rouge mes quelques hésitations.
Hésitation aussi pour la phrase "across the landing..." ou y a pas vraiment de verbe d'action.
Merci pour vos indications


Kami.