Ces choses qui nous énervent
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Je pense que les gens aiment se retrouver par communautés, on va tres peu voir de personnes dites "blanches" aux soirees entre personnes dites "noires" de meme dans l'autre sens, c'est aussi valable pour les communautés sujettes aux racisme comme asiatiques, maghrebines, portugaises, indiennes espagnoles, turques, italiennes, polonaises etc etc. on est tous dans le meme cas
apres quelle aurait eté le cas d'une personne noire refusant de embaucher une personne blanche ? ou un autre cas entre communautés
apres quelle aurait eté le cas d'une personne noire refusant de embaucher une personne blanche ? ou un autre cas entre communautés
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- Guest
Sans nier qu'il y bien une "question racisme" dans nos sociétés, j'ai déjà remarqué (autant en Belgique parmis les élèves de mon école ou au boulot qu'en France) qu'il y a aussi un côté pervers à ces combats contre le racisme.
Combien de fois n'ais-je pas entendu quelqu'un (ou moi-même) se faire traiter de raciste parce qu'il refusait un service/quelque chose à une personne de couleur différente (c'est l'aspect de la couleur, autrement plus prégnant que celui de l'origine, qui joue)... Et dans tous les sens du spectre, même si les cas les plus fréquents sont "invective à l'attention d'une personne de couleur blanche"... La localisation géographique expliquant san doute cela.
C'en était même devenu une sorte de "argument dernier" : cette personne aura les foies qu'on la considère comme raciste, alors si je l'insulte de raciste peut-etre obtiendrais-je ce que je voulais.
Imaginons, dans le cas de cette coiffeuse, de quelle manière se seraient déroulées les choses cela avait été deux personnes de couleur blanche qui s'étaient intéressées à l'offre d'emploi.
La première personne (à cause d'un complexe d'infériorité vis-à-vis des gens de grande taille) se serait également vue répondre "désolé, nous ne cherchons personne" et la seconde, elle, aurait rencontré le même succès que dans cette histoire.
De quel recours aurait pu bénéficier la première personne ? Et aurait-elle été en droit d'en vouloir un ? Aurait-elle, elle aussi, gagné son procès et perçu des dommages et intérêts ? Encore que la question pourrait être : "lui serait-il venu à l'esprit d'introduire un plainte pour discrimination ?"
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Cette condamnation (publique et publiée) avec sursis veut dire quoi en pratique ? Que la prochaine fois que cette situation se présente (chose qui ne me paraît pas improbable, lorsqu'on est employeur potentiel) cette dame n'osera pas avoir un regard critique vis-à-vis de la personne qui se présente à elle et se sentira presque forcée d'embaucher la personne pour ne pas prendre le risque de se prendre son sursis dans la figure ?
Quid des "mini-justice" ou des imbéciles qui voudraientt profiter de l'occasion pour pousser la personne à la faute ?
Cela me laisse assez perplexe, cette histoire
Combien de fois n'ais-je pas entendu quelqu'un (ou moi-même) se faire traiter de raciste parce qu'il refusait un service/quelque chose à une personne de couleur différente (c'est l'aspect de la couleur, autrement plus prégnant que celui de l'origine, qui joue)... Et dans tous les sens du spectre, même si les cas les plus fréquents sont "invective à l'attention d'une personne de couleur blanche"... La localisation géographique expliquant san doute cela.
C'en était même devenu une sorte de "argument dernier" : cette personne aura les foies qu'on la considère comme raciste, alors si je l'insulte de raciste peut-etre obtiendrais-je ce que je voulais.
Imaginons, dans le cas de cette coiffeuse, de quelle manière se seraient déroulées les choses cela avait été deux personnes de couleur blanche qui s'étaient intéressées à l'offre d'emploi.
La première personne (à cause d'un complexe d'infériorité vis-à-vis des gens de grande taille) se serait également vue répondre "désolé, nous ne cherchons personne" et la seconde, elle, aurait rencontré le même succès que dans cette histoire.
De quel recours aurait pu bénéficier la première personne ? Et aurait-elle été en droit d'en vouloir un ? Aurait-elle, elle aussi, gagné son procès et perçu des dommages et intérêts ? Encore que la question pourrait être : "lui serait-il venu à l'esprit d'introduire un plainte pour discrimination ?"
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Cette condamnation (publique et publiée) avec sursis veut dire quoi en pratique ? Que la prochaine fois que cette situation se présente (chose qui ne me paraît pas improbable, lorsqu'on est employeur potentiel) cette dame n'osera pas avoir un regard critique vis-à-vis de la personne qui se présente à elle et se sentira presque forcée d'embaucher la personne pour ne pas prendre le risque de se prendre son sursis dans la figure ?
Quid des "mini-justice" ou des imbéciles qui voudraientt profiter de l'occasion pour pousser la personne à la faute ?
Cela me laisse assez perplexe, cette histoire

Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
dans les restaurants, aucun "blanc" n'est embauché come serveur par exemple; la raison?czort wrote:apres quelle aurait eté le cas d'une personne noire refusant de embaucher une personne blanche ? ou un autre cas entre communautés
si des clients posent des questions sur les épices ou l'origine, il sera incapable d'y répondre; là aussi, il y a bel et bien discrimination, non?
cas perso : on m'a fait comprendre que si je prenais des vacances ou autre, il vaudrait mieux que j'embauche qq'un d'origine indienne!
Tout à fait d'accord avec ça et avec le reste de ton post. Pour ma part je pense que ce n'est pas en imposant des coiffeuses haïtiennes à coup de testing et d'amendes que le problème du racisme va se résoudre. Quand un "jeune issu de l'immigration" brûle une voiture on dit qu'il faut le comprendre, qu'il est désespéré, que le système le rejette, que ses frères Palestiniens se font massacrer ou je ne sais quelle idiotie (c'est pour dire qu'on va chercher des trucs très loin). On dit aussi qu'il ne faut surtout pas sévir parce que ça attiserait encore sa haine, mais qu'il faut comprendre, dialoguer, expliquer, former, lui faire faire du sport... Alors pourquoi la gérante du salon de coiffure n'aurait pas le droit elle aussi à son éducateur, ou à un stage de formation ? On pourrait lui montrer où est Haïti, lui expliquer la situation du pays, quelle langue ils parlent, quelle musique ils écoutent, comment sont leurs salons de coiffure, pourquoi certains viennent en France, par quoi ils passent pour devenir Français, pourquoi ils ont aussi le droit de bosser, etc. Après elle embauchera peut-être une Haïtienne ou une Comorienne parce qu'elle aura eu envie de le faire et pas parce que SOS Racisme lui aura collé du testing et une amende, avec pour seul résultat un vote FN à la prochaine occasion. On nous rabat toujours les oreilles avec la prévention, en disant qu'il ne faut pas faire du tout répressif, là je trouve que l'enjeu mériterait qu'on s'y attarde un peu, au lieu de juste condamner (ce qu'il faut faire aussi, on est d'accord).Latinus wrote:Sans nier qu'il y bien une "question racisme" dans nos sociétés, j'ai déjà remarqué (autant en Belgique parmis les élèves de mon école ou au boulot qu'en France) qu'il y a aussi un côté pervers à ces combats contre le racisme.
On ferait aussi quelques progrès en parlant ouvertement des différences culturelles entre les communautés, au lieu de faire comme si ça n'existait pas. On organise bien des stages de formation à l'interculturel quand il s'agit d'envoyer des cadres faire du business en Chine ou en Arabie Saoudite, mais là on demande à des gens de vivre ensemble et de faire comme si c'était une évidence. Vivant moi-même à l'étranger, je peux vous dire que ce n'est une évidence pour personne. Par contre ça fait du bien d'en parler, de confronter les points de vue, d'en rire, de se plaindre ou de se disputer un peu. Ca permet de savoir où on se situe, ce qu'on est prêt ou pas à accepter de l'autre, et à lui faire accepter. Mais se contenter de dire aux gens que le racisme c'est mal parce que tout le monde est pareil, sans leur donner les moyens de comprendre ou de s'exprimer, ça donne des résultats désastreux le jour des élections.
Time is an illusion. Lunchtime doubly so.
Good point, ça.Beaumont wrote:On ferait aussi quelques progrès en parlant ouvertement des différences culturelles entre les communautés, au lieu de faire comme si ça n'existait pas. On organise bien des stages de formation à l'interculturel quand il s'agit d'envoyer des cadres faire du business en Chine ou en Arabie Saoudite, mais là on demande à des gens de vivre ensemble et de faire comme si c'était une évidence. .
Regarde si ce ne sont pas des fichiers .wav qui se trouvent dans le dossier d'installation de l'imprimante (tu peux les trouver en faisant une recherche *.wav sur C:, et en classant les résultats par dossier). Après il suffit d'en mettre d'autres à la place !ANTHOS wrote:Sur un autre registre, je n'aime pas la voix américaine qui commente les actions de mon imprimante (Printing Started, Printing Completed).
Et il n'y a pas moyen de le faire taire. C'est super ennervant quand je suis en train d'écouter la radio en même temps.
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- Maïwenn
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En même temps, pour du papier toilette, ça tombe bieniubito wrote: mais c'est chi***.

On dirait que nos boss sont de la même espèce, Crocmiten. Ma chef me demande de corriger mon formulaire d'heures sup. Je le lui apporte, elle me dit que c'est pas clair, qu'il faut que je recommence tout. Je lui demande si elle le veut aujourd'hui, ou demain. Maintenant dit-elle. Ok, je reviens 5 min après avec le formulaire propre, y'a plus personne

Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
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