1. D'abord, pour reconnaître le dialecte de celle-ci (et éventuellement ce qu'elle veut dire)
Je suppose que le début doit être qqchose comme "Süsse Liebe süsse" - le tout m'a l'air d'être une berceuse. L'absence d'assibilitation (dät pour dass) me fait penser à une variante quelconque de Platt.Suse lewe Suse, wat ruschelt in't Stroh ?
Dät zind da lewe Göskens, da hebben këne Schoh.
Schoster hät Lädder, këne Lest doatô
drüm goahn de lewe Göskens un hebben këne Schoh
2. Ensuite pour comprendre celle-ci (dont la musique est très jolie), je bloque un peu sur le dernier couplet.
Là-bas dans les pâturages se trouve une maison,
Dort in den Weiden steht ein Haus
da schaut die Magd zum Fenster ‘naus
Sie schaut strom-auf, sie schaut strom-ab,
ist noch nicht da mein Herzenknab
der schönste Bursch am ganzen Rhein
denn nenn’ ich mein !
Des Morgens fährt er auf dem Fluss
und singt hinüber seinen Gruss
Des Abends wenn’s Glühwurmschen fliegt,
sein Nachem [sic] an das Ufer wiegt,
da kann ich mit dem Butschen mein
zussammen sein.
Die Nachtigall in Fliederstrauch
was sie da singt versteh’ich auch ;
sie saget, über’s Jahr ist fest,
hab’ ich mein Lieber auch ein Nest,
wie ich dann mit dem Burschen mein
die Froh’st’ am Rhein !
La servante [ou la jeune fille, au sens étymo du terme ?] regarde par la fenêtre
Elle regarde en amont, elle regard en aval,
« n'est-il pas encore là, mon bien-aimé
le plus beau garçon <qui soit> tout le long du Rhin
Car je l’appelle mien [c’est-à-dire ? « car je prétends qu’il est à moi » ?]
Au matin il part sur le fleuve
et chante son au-revoir [comment comprenez-vous hinüber ? « depuis la barque » ?]
Au soir, quand vole le vers luisant
<Il> fait tanguer sa barque sur la rive [Le livret donne Nachem mais je suppose qu’il s’agit de Nachen]
Là, je puis être en compagnie de ce mien garçon [je suppose que « dem Burschen mein » est aussi archaïque en allemand que l’équivalent français ?]
Ce que je chante le rossignol dans le lilas
je le comprends aussi :
il dit [là je ne comprends pas la construction]