C'est un peu l'idée que j'en avais a travers diverses lectures, et pourtant, lorsque j'ai ete bosser en dans la Silicon Valley, j'ai constate que si le japonais de mon equipe de devellopeur parlait anglais avec un accent un peu épais, les 3 japonaises de mon equipe de Quality Check, de formation technique donc, parlaient non seulement anglais avec un accent pas pire que le mien, mais etaient capable de tenir une conversation de base en français (ce dont je suis toujours incapable en japonais malgre mes efforts). Une amie japonaise, mathématicienne, parle anglais, francais (elle a sejourne en France plusieurs années) et chinois (et plusieurs dialectes japonais, car elle avait pas mal demenage dans son enfance).Niconippon wrote:D'accord avec chameau. Problème de motivation (donc de pédagogie...) et d'apprentissage tardif. Cela semble s'améliorer puisque les petits débutent maintenant l'apprentissage de l'anglais dès le CP. Ma fille est au lycée franco-japonais et l'année dernière, en CE1, elle avait 1.5 h d'anglais et 1.5 h de japonais.
Les hispanophones ont aussi cet avantage que leur apporte les racines latines de leur langue, pas besoin d'avoir étudié la langue de l'autre pour qu'un Argentin et un Brésilien se comprennent.
Les Français ne sont pas intrinsèquement nuls en langue, par contre, où est la volonté politique, à l'heure de l'Europe à 25, de former les prochaines générations à la diversité que leur offre l'Union Européenne ?
Je peux également témoigner qu'ici au Japon, à cause du système éducatif, il est rare de trouver quelqu'un qui parle anglais, même si, bizarrement, ils peuvent le lire et l'écrire... Ils apprennent les langues étrangères comme nous le latin, pas d'oral, seulement de la grammaire, par coeur...ça dégoute un peu, non ?
Comme le disait un linguiste célèbre, Caleb Gattegno, "il n'y a pas de mauvais élève, il n'y a que de mauvais pédagogues".
Alors je ne sais pas si la reputation des japonais d'être nul en langue est encore justifiée pour la jeune generation ou si elle tient du cliché.
A+,