D'accord avec damiro, je crois que le marché espagnol > anglais est très porteur, notamment aux Etats-Unis, non ?damiro wrote:Je te déprime, ça alors! A toi de me remonter le moral si tu trouve que je suis à côté de la plaque à ce sujet... Et puis, ton Cv, c'est plutôt "esapgnol (natif), français (résidente en france depuis un petit temps), anglais"et vu comme ça, c'est déjà beaucoup mieux.
Quelle langue apprendre? [gr/ar/fi/zh]
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But for a moment you and I, we caught it
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Je ne suis pas sûre qu'on parle de la même chose. Je pense que damiro parlait de la combinaison précise en-es>fr et non pas des combinaisons qui n'incluent pas de langues exotiques. Actuellement, la combinaison en-es>fr n'est effectivement pas porteuse puiqu'il y a moins de demande que d'offre. Mais la combinaison en-de>fr, sans être exotique du tout, est déjà nettement plus porteuse. Donc, non, je ne pense pas que les diplômés de l'ESIT aient tous la même attractivité de par leur profil. En ce qui me concerne, si je dois recruter, il me faut des candidats au profil en-de, qu'ils soient de l'ESIT ou d'ailleurs ne me fait ni chaud ni froid du reste, mais il me faut les langues dont j'ai besoin et pour lesquelles nos clients nous paient.Manuela wrote:Pourquoi j'écris tout cela ? A cause de ta phrase "pas très attractif le petit Damiro". Je ne sais pas comment cela se passe dans le reste des écoles de traduction du monde, mais du moins à l'ESIT, un non-francophone non-anglophone ne peut avoir que le français en langue B et l'anglais en langue C. Et les francophones sont soumis à la même contrainte, à moins d'avoir et l'allemand et le russe dans leur combinaison. Du coup, "pas très attractifs" on l'est tous, du moins sur le diplôme.
Oh à propos, un détail non négligeable pour ceux qui veulent travailler à leur compte : l'allemand (et a fortiori les langues "exotiques") paie mieux que l'anglais et l'espagnol.
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Pour être franche, à mon avis : c'est impossible. tu l'as très bien dit toi même, tu ne sais pas où tu vas travailler. Si par exemple tu disais "je vais travailler à l'UE, c'est sûr et certain, et rien d'autre", tu pourrais n'apprendre que des langues qui intéressent l'UE. Si tu savais que tu veux aller vivre au Canada, tu pourrais dire "je n'apprends que l'anglais, je n'aurai besoin de rien d'autre".damiro wrote:J'ajoute une petite question: en vertu de quels critères choisir la loangue qu'on ne pourra pas développé "officiellement" (l'exotique, si vous préférez) puisqu'il est impossible de savoir à l'avance où l'on va travailler?
Mais on ne sait jamais ce qu'on va devenir (et c'est tant mieux d'ailleurs !), donc c'est impossible de faire des plans très précis.
D'où l'intérêt, vraiment, de faire qc qui te plaise avant tout.
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J'ai lu toutes vos réponses, mais là, j'ai le nez dans mon scanner, avec mon, père qui va tenter de le réparer pendant que je serais en Tunisie (histoire d'avoir tout le matériel en état de marche pour la rentrée.svernoux wrote:Pour être franche, à mon avis : c'est impossible. tu l'as très bien dit toi même, tu ne sais pas où tu vas travailler. Si par exemple tu disais "je vais travailler à l'UE, c'est sûr et certain, et rien d'autre", tu pourrais n'apprendre que des langues qui intéressent l'UE. Si tu savais que tu veux aller vivre au Canada, tu pourrais dire "je n'apprends que l'anglais, je n'aurai besoin de rien d'autre".
Mais on ne sait jamais ce qu'on va devenir (et c'est tant mieux d'ailleurs !), donc c'est impossible de faire des plans très précis.
D'où l'intérêt, vraiment, de faire qc qui te plaise avant tout.
Mais je reviendrais (comme dirait fantomas) pour vous faire part de mes impressions.
Vous ne pouvez pas savoir à quel point toute ces réflexions m'aident.
(il faudrait que je demande à Lat si je peux faire de la pub... sur les sites que je crée (si l'association pour laquelle je le crée est d'accord).

Η γνώση σας δίνει πίσω την ελευθερία
Pour la combinaison es-en>fr d'anciens élèves de l'ESIT ce serait bien si Isis pouvait nous donner ses impressions, étant donné que c'est la sienne.
Le poids de l'espagnol n'est pas très lourd au sein de l'Union, ce qui est à mon humble avis assez inquiétant, et ce parce que le marché hispanophone est énorme. Et il serait judicieux si la CEE s'ouvrait vers l'ouest afin de ne pas laisser la voie aussi libre qu'elle l'est aux Etats-Unis.
Le poids de l'espagnol n'est pas très lourd au sein de l'Union, ce qui est à mon humble avis assez inquiétant, et ce parce que le marché hispanophone est énorme. Et il serait judicieux si la CEE s'ouvrait vers l'ouest afin de ne pas laisser la voie aussi libre qu'elle l'est aux Etats-Unis.
Guten Tarte! Sorry for the time...
Vu la complexité du processus et tous les garde-fous, ca m'étonnerait vraiment!Mais par la case "piston pour les test", on peut
Comme l'a dit Sonka, l'allemand te servira pour tout ce qui est en lien avec l'Allemagne (et l'Autriche?), mais pas pour les pays de l'Est.Quand je parle de porte, je veut dire que l'almange est une plaque tournante (ce n'est plus vrai?)
Si tu veux faire de l'interprétation un jour, le mieux est de faire une vraie école d'interprètes, pas de suivre les cours d'interprétation d'un cursus qui forme à autre chose.Avec Bologne, tout à changé, et je ne sais pas ce qu'il prévoient au niveau des passerelles (sinon, je suivrais les cours d'interprétation, sans les cours d'histoire, de philo, de linguistique etc [qui seront déjà inclus dans mon primier diplôme de l'ULg] en élève libre (= tu paies 100 € et tu passes les examens en fin d'aanée, avec "certificat d'aptitudes à la clé!)
Donc tu fais de la liaison (3-4 phrases) ou un résumé (1/2h). Si c'était de la consec, ce serait des morceaux de 5 à 20 min où tu aurais chaque détail de ce qui a été dit.Euh, ça dépend des cas... Parfois, je traduis certaines parties, après 3-45 phrases; et d'autre fois, j'attend 1/2 heure, et je réexplique en français (mais sans notes... un peu comme si tu nous racontais, en détails, un reportage que tu as vu à la TV)


ah oui, évidemment! Mais l'Université de Mons est une vraie école de traduction... Le tout, c'est que pour tout les autres cours (philo, hostoire, linguistique, etc) qui seront déjà certifiés par mon diplôme de l'Ulg, j'aurais des "dispenses" (notes reportées)didine wrote: Si tu veux faire de l'interprétation un jour, le mieux est de faire une vraie école d'interprètes, pas de suivre les cours d'interprétation d'un cursus qui forme à autre chose.


Pour ce qui est de ma question, suite à une longue discussion avec Manuela sur MSN, je crois que je vais laisser le temps au temps, apprendre l'allemand et pour le choix de celles qui suivront, je prendrais la décision sur le moment (quand l'occasion d'apprendre une autre langue me sera donnée).
Je pose maintenant une autre question:
Merci encorePensez-vous qu'il soit possible de trouver du travail avec n'importe quelles langues (même s'il s'agit du grec ou d'autres langues qui ne sont parlée que dans certaines réfions ou continents)? a) Si on reste dans son pays b) Si on s'expatrie

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Parmi les diplômés en interprétation de Mons, le pourcentage de ceux qui deviennent réellement interprètes est extrêmement faible. Des écoles telles que l'ETI de Genève, l'ISIT et l'ESIT sont de bien meilleurs gages de réussite. Tu as le temps de toute facon, rien de t'empêche de faire de la trad puis de reprendre tes études vers 30 ans pour ajouter une corde à ton arc! Le plus important est de mettre toutes les chances de ton côté. Les grandes écoles forment peu de gens mais ils réussiront (formation de très haut niveau, diplôme difficile à obtenir). Les petites écoles, quant à elles, forment plus d'étudiants mais leurs diplômes ne valent pas grand chose car la formation n'est pas assez poussée et donc le niveau laisse à désirer (c'est pas moi qui le dit, c'est mes profs et des interprètes des insitutions europénnes).damiro wrote:ah oui, évidemment! Mais l'Université de Mons est une vraie école de traduction... Le tout, c'est que pour tout les autres cours (philo, hostoire, linguistique, etc) qui seront déjà certifiés par mon diplôme de l'Ulg, j'aurais des "dispenses" (notes reportées)

Si je peux me permettre, l'EII de Mons est loin d'être une petite école. Elle a au contraire une excellente réputation. Il ne sort également que quelques interprètes par an. L'année où j'ai quitté, en 2005, ils étaient 2 à sortir diplômé (dont un qui l'a eu en 2eme session!). La seule chose qui nous manque, c'est qu'on est formé pour 2 langues. En traduction, c'est suffisant. Par contre, les interprètes sont bien souvent obligé de se débrouiller pour en ajouter une 3eme.
Les interprètes que je connais qui n'ont pas de boulot sont tous ceux qui possèdent la combinaison anglais/espagnol > français. Mais pcq c saturé, pas pcq ils ont eu une mauvaise formation.
Les interprètes que je connais qui n'ont pas de boulot sont tous ceux qui possèdent la combinaison anglais/espagnol > français. Mais pcq c saturé, pas pcq ils ont eu une mauvaise formation.
Je pense vraiment que l'on peut toujours trouver du travail, même si pour certaines langues tu n'en auras certainement pas tout le tems. Mais bon, si ton choix pour apprendre des langues soi-disant rares dépend uniquement de ce qui rentrera dans ta poche, alors il serait peut-être plus judicieux de chercher entre celles qui sont "à la mode" ces temps-ci. Si ton choix prend en compte tes envies, ton plaisir et ton attachement pour une langue, le fait d'avoir ou pas du boulot dans cette langue-là te touchera moins, puisque tu maîtriseras une langue que tu aimes, au-delà de l'intérête économique que tu peux lui porter.damiro wrote: Je pose maintenant une autre question:Merci encorePensez-vous qu'il soit possible de trouver du travail avec n'importe quelles langues (même s'il s'agit du grec ou d'autres langues qui ne sont parlée que dans certaines réfions ou continents)? a) Si on reste dans son pays b) Si on s'expatrie
Par rapport à l'expatriation, j'ai toujours eu un faible pour : je pense que c'est très positif et enrichissant. Quant au boulot, bien entendu dans un pays ou très peu de natifs parleront le français, tu trouveras du boulot (pas nécessairement en faisant des traductions, mais en reliant des personnes à travers les langues que tu parles).
Guten Tarte! Sorry for the time...
Ma réponse est non. Comme on a déjà pu le dire, si tu te mets à ton compte, alors là tu fais ce que tu veux où tu veux, le tout étant de trouver des clients. en rpincipe, c'est possible dans toutes les langues et où que tu sois basé, puisque tout se fait par Internet de nos jour (sauf si tu penses à l'interprétation).damiro wrote:Pensez-vous qu'il soit possible de trouver du travail avec n'importe quelles langues (même s'il s'agit du grec ou d'autres langues qui ne sont parlée que dans certaines réfions ou continents)? a) Si on reste dans son pays b) Si on s'expatrie
Mais si tu parles de boulot salarié, là, je te dis franchement, c'est très restreint. Par exemple en France, la majorité des boulots en trad sont pour en>fr, en+de>fr et en+es>fr. Et aussi vers des langues autres que le français. En trois ans, j'ai jamais vu une seule annonce pour un boulot de traducteur ru>fr, par exemple.
Si tu t'expatries, ça peut augmenter ton attractivité. Je pense que Caro pourrait en dire plus, mais la demande gr>fr est quasi nulle en France et nettement plus élevée en Grèce. Bien sûr, elle pourrait démarcher ses clients à distance depuis la France, mais je pense qu'elle a peut-être plus de chances de trouver plus de clients en étant sur place. Comme je le disais, au canada, y'a de gros besoins de traducteurs et le métier est bien mieux reconnu que chez nous, mais c'est à 99% en<>fr.
enfin, je ne sais pas ce que tu voulais dire par "n'importe quelle langue", mais il est clair qu'on ne peut pas trouver assurément du boulot salarié "partout et avec n'importe quelle langue". Il y a des pays où des langues seront porteuses, d'autres où elles le seront moins ou pas du tout.
bien sûr, je parle du point de vue de la personne qui veut être traducteur et travailler comme il se doit vers sa langue maternelle. Si comme l'évoque Manuela, tu es prêt à bosser comme guide, assistant de direction, comme sserveur dans une zone touristique, dans un office du tourisme ou que sais-je, bien sûr tes chances sont plus large, mais pour moi ce n'est plus exactement la même perspective.
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Super, j'ai quand même de bonnes chances avec en-es-de+?svernoux wrote:la majorité des boulots en trad sont pour en>fr, en+de>fr et en+es>fr. Et aussi vers des langues autres que le français.
C'est une possibilité, influencée par de nombreux facteurs autres que linguistiques (famille, finances, ...)Si tu t'expatries, ça peut augmenter ton attractivité. Je pense que Caro pourrait en dire plus, mais la demande gr>fr est quasi nulle en France et nettement plus élevée en Grèce.
Si comme l'évoque Manuela, tu es prêt à bosser comme guide, assistant de direction, comme sserveur dans une zone touristique, dans un office du tourisme ou que sais-je, bien sûr tes chances sont plus larges.[/quote]
En effet, ce n'est plus la même persepctive, mais à l'occasion, pour arondir ses fins de moi, le guidage, pourquoi pas

Merci beaucoup

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A mon avis, plus avec en-de qu'avec en-es. Mais le fait d'avoir les deux, ça te permet de postuler à plus d'endroits, forcément.damiro wrote:Super, j'ai quand même de bonnes chances avec en-es-de+?svernoux wrote:la majorité des boulots en trad sont pour en>fr, en+de>fr et en+es>fr. Et aussi vers des langues autres que le français.
Attention à ne pas tout confondre : j'ai dit que la majorité des postes étaient en en, en-es ou en-de, mais ça ne veut pas dire que ce soit facile de trouver un poste dans ces combinaisons : en France, les postes restent rares et beaucoup moins nombreux que les candidats. Donc, en plus d'avoir la bonne combinaison, il faut être bon et se battre.
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