Un ami m'a posé une colle : pourquoi écrivait-on souvent des choses du style "Un de mes amis, Louis R...," ou "dans le petit village de G..." dans les romans ?
Est-ce qu'il y a une bonne raison ?
Merci pour toutes les idées
Maï
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
MMMh... chose tres courante dans les romans russe du XIXe.
J'ai lu plusieurs fois que pour les ecrivains russes de cette epoque, c'est souvent qu'ils n'ont jamais pris la peine de vraiment finaliser leur brouillon (ou par faciliter il designait un nom par une seule lettre), et que donner un nom precis a un village ne leur paraissait pas important.
«C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.» Victor Hugo
Beaumont wrote:Une manière de se la jouer réaliste sans avoir à donner de vrais noms ?
J'aurais dit ça aussi. Genre : "L'histoire que je vous raconte est bien réelle, mais excusez-moi, je ne peux pas citer les vrais noms..."
Oui, Roland Barthes a longuement théorisé ça sous le nom "d'effet de réel". Un peu comme les pseudo-préfaces des romans épistolaires du 18e qui vous explique que les lettres sont réelles et qu'il a été décidé de les éditer (ex. Les laisons dangereuses) ou les récits-cadres qui commencent une histoire à la première personne, donc l''exemple-type est l'incipit de Mme Bovary "Nous étions à l'étude quand le proviseur entra..." (où le narrateur "je" supposément Gustave Flaubert est censé avoir connu Charles Bovary au lycée, pour ensuite raconter l'histoire de ce dernier), ou encore au début de la Chartreuse de Parme.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Ne serait-ce pas précurseur des futurs romans modernes ou le personnage n'est volontairement pas cerné par l'auteur?
Comment casser un dragueur en latin:
- Salve, lupa... Quo nomino es?
- Gaia nominor.
- Da ut possim potio a tibi emerere...
- Labra lege: mihi non placis et braccae tuae aperiuntur.