Maïwenn wrote:J'ai terminé Hary Potter ce soir, je suis triste. Triste de l'avoir fini, et triste de... ah ben non, je ne vais pas raconter le livre Mais comme a suggéré Didine, vivement le 7ème !
Je l'ai fini aussi il y a quelques semaines, mais j'ai été un peu déçu.
La fin est trop transparente. A force d'accumuler les procédés (on introduit une notion et elle devient capitale dans le tome suivant), J. K. Rollings se devine à livre ouvert.
Attention, spoiler :
Certes, Rogue a tué Dumbledore, mais n'était-ce pas sur ordre de Dumbledore (sous l'effet d'un serment inviolable) lui-même pour protéger à tout prix Harry Potter ?
Relisez la page 448 et peut-être verrezvous les choses sous un autre angle
Bien sûr, ce n'est qu'une supposition et je peux me tromper.
J'ai rendu le bouquin depuis, je ne peux pas relire. Mais tu as peut-être bien raison, Arkayn... (ton spoiler est lisible comme du noir sur du blanc avec ma configuration)
En ce moment je lis Tess of the D'Urberville de Thomas Hardy. C'est beau et tragique. Mais il était grand temps que je me remette aux romans anglais du XIXe, j'ai pas mal perdu en rapidité de lecture là...
Last edited by Maïwenn on 29 Oct 2006 15:36, edited 1 time in total.
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
Maïwenn wrote:
En ce moment je lis Tess of the D'Uberville de Thomas Hardy. C'est beau et tragique. Mais il était grand temps que je me remette aux romans anglais du XIXe, j'ai pas mal perdu en rapidité de lecture là...
Ah oui ! C'est un livre triste sur fond du 19e siècle gris ou ça se passe mal et à la fin tout le monde meurt ?
Jamais lu ; j'ai un trou abyssal en matière de culture littéraire anglophone. Mais il fut adapté au cinéma en son temps par Roman Polanski avec Natasja Kinsky dans le rôle-titre.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Pas de morts pour l'instant (ça viendra peut-être, je ne suis qu'à la moitié du bouquin), mais la destinée d'une jeune fille que la société rejette à cause d'un viol pendant son adolescence. Comme si elle était responsable
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
Je viens de finir Le Lièvre de Vatanen d'Arto Paasilinna : - je crois que je vais devenir accroc aux oeuvres pleines d'humour froide de cet écrivain (j'ai déjà lu Petits suicides entre amis qui est vachement drôle - non, je n'ai pas honte de me moquer de la mort et des suicidaires ).
J'aimais bien aussi Arto Paasilinna, mais j'ai fini par trouver ses histoires très répétitives. Je lis donc un Paasilinna par an ou un tous les deux ans. Il y en a plein qui n'ont pas été traduits (et qui sont en cours de traduction), les fans peuvent donc se réjouir!
Chouette alors ! Moi qui croyais les avoir à peu près tous lu, ça fait plaisir de savoir qu'il y en aura encore !
au fait, Maï, j'ai bien aimé finalement A Year in the Merde. On se marre moins à la fin qu'au début, mais ça reste plaisant. Je vais me faire prêter la suite.
En attendant, je vais relire Le Parfum, actu oblige.
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
Je lis Imperium de Ryszard Kapuściński. C'est un très beau receuil de réportages sur l'URSS, portant des périodes différentes (entre 1939 et 1991). J'aime beaucoup le style d'écriture de ce journaliste polonais. Il a une grande capacité de choisir les détails et de les évoquer dans son discours : plus que des réportages, ce sont des sortes fresques ou de petits tableaux en forme d'écriture. On est comme immergés dans ce qu'il décrit.
J'ai beaucoup aimé le premier chapitre, où l'auteur se souviens de l'arrivée des soviétiques dans sa ville natale Pinsk (aujourd'hui en Biélorussie, mais à l'époque c'était une ville polonaise) en 1939. Il n'avait que 7 ans et il essaye de raconter les choses, telles qu'il les a vues à cette âge-là. L'absurdité de certains faits n'en devient que plus évidente et touchante.
Les recits de son voyage dans les rèpubliques méridionales (Caucase, steppes asiatiques, etc.) m'ont aussi beaucoup plu et appris.
Très beau livre.
Wir brauchen keinen Appetit, wir haben den Hunger. (Bertolt Brecht)
Je lis Kiss Kiss un recueil de nouvelles de Roald Dalh. C'est délicieux, grinçant, très ironique. Il se moque des travers de la upper middle class anglaise surtout et de tous ceux qui essayent de rouler les autres : les épouses infidèles trompées à leur tour, les beaux parleurs qui voient leurs tours se retourner contre eux, etc...
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
nous avons lu "Os Lusíadas" ("Les Lusiades" en français), un poème épique de Luís de Camões (publiqué, dans sa version originale, en 1572), dans une adaptation actuelle en prose. ce poème dit une intérpretation des Grandes Découvertes, quand le capitaine Vasco da Gama a essayé d'entourer le sud d'Afrique, pour arriver à Inde. c'était très intéressant.
Merci de corriger notre français si nécessaire.
Paulo Marcos -- & -- Claudio Marcos Brasil/Brazil/Brésil