j'ai un nouveau problème avec une charte ou plutot avec le début de la charte
In nomine Domini.libellum dotis ad implendum.Omnipotens Deus precepit de umo terre umana natura,et secuntur matrimonium,ante nubcias dari fieri potest rerum corporali traddiccione subsecutum;quia Dominus dixit:"Non esset bonum ominem solum,faciamus ei adjutorium similem sibi uxori,et erunt duo in carne una;quem Deus conjunxit,omo non separet.
La suite de la charte traite d'une dot qu'un mari fait à sa femme lors de leur mariage.
merci pour votre aide.
chartes de cluny
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- tom
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Tiens ? Rélie et Cluny...
Bon, ton affaire n'est guère plus facile que d'habitude. Procédons donc comme d'habitude, en oubliant toute grammaire. Ca nous donnerait :
Dieu tout-puissant a fabriqué la nature humaine en prenant de la terre, et il s'ensuit le mariage. Avant les noces, on peut faire des donations matérielles ; car le Seigneur a dit : "il n'est pas bon que l'homme soit seul, faisons-lui un assistant qui lui ressemble, une épouse".
dari et fieri se répétent un peu, mais ça, ce n'est pas un vrai problème. Ce qui me gêne plus, c'est le subsecutum ; de trois choses l'une (et j'en oublie peut-être) :
- soit c'est n'importe quoi ;
- soit c'est une façon d'introduire la suite, en disant "selon ce qu'a dit le Seigneur..." ; ça va contre la ponctuation choisie par l'éditeur, mais je ne suis pas sûr que celui-ci ait mieux compris ça que nous.
- soit l'auteur emploie une distinction assez fine (quoique incorrecte grammaticalement) : ça signifierait quelque chose comme "avant les noces, il est possible de donner un bien matériel, et après [les noces], il est possible de se donner corporellement (j'vous fais pas de dessin).
A la réflexion, cette dernière possibilité me paraît improbable, et j'aurais une petite préférence pour la seconde ; mais dans tous les cas, il est clair que ce préambule joue sur le rapport entre terre et corps, d'une façon que je trouve assez réussie.

Bon, ton affaire n'est guère plus facile que d'habitude. Procédons donc comme d'habitude, en oubliant toute grammaire. Ca nous donnerait :
Dieu tout-puissant a fabriqué la nature humaine en prenant de la terre, et il s'ensuit le mariage. Avant les noces, on peut faire des donations matérielles ; car le Seigneur a dit : "il n'est pas bon que l'homme soit seul, faisons-lui un assistant qui lui ressemble, une épouse".
dari et fieri se répétent un peu, mais ça, ce n'est pas un vrai problème. Ce qui me gêne plus, c'est le subsecutum ; de trois choses l'une (et j'en oublie peut-être) :
- soit c'est n'importe quoi ;
- soit c'est une façon d'introduire la suite, en disant "selon ce qu'a dit le Seigneur..." ; ça va contre la ponctuation choisie par l'éditeur, mais je ne suis pas sûr que celui-ci ait mieux compris ça que nous.
- soit l'auteur emploie une distinction assez fine (quoique incorrecte grammaticalement) : ça signifierait quelque chose comme "avant les noces, il est possible de donner un bien matériel, et après [les noces], il est possible de se donner corporellement (j'vous fais pas de dessin).
A la réflexion, cette dernière possibilité me paraît improbable, et j'aurais une petite préférence pour la seconde ; mais dans tous les cas, il est clair que ce préambule joue sur le rapport entre terre et corps, d'une façon que je trouve assez réussie.