Bon, bin vous allez rire, mais j'ai tout simplement purgé mon historique... Et ça a marché !

Bon, par contre j'ai perdu
l'intégralité des adresses retenues dans la barre : 'a pu rien ! Mais tant pis. Désormais je vais faire plus attention à celles que j'entre manuellement.
Svernoux wrote:Sinon (même si ça ne supprime pas la chose), je te rappelle que pour "la seule qui te soit utile au quotidien", tu as un truc qui s'appelle les Favoris

Je ne suis quand même pas nouille à ce point ! Je sais ce que sont les favoris, et je les utilise même beaucoup. Trop.
Un des points sur lesquels on peut effectivement critiquer IE, c'est le manque de souplesse dans la gestion des favoris. Créer des répertoires et des sous-répertoires prend du temps, les faire apparaître aussi.

Mais le pire, c'est de devoir "faire glisser" l'adresse pour la placer dans la bonne rubrique - et si elle est hors de l'écran, faire en sorte que l'ascenseur "remonte" toujours en glissant l'icône ; c'est loooooooong.
J'ai au moins trois dizaines de favoris "utiles", que je consulte réellement, à cause de mes études et recherches (genre dicos, bases de données, bibliothèques). Et puis comme tout le monde, je ne résiste pas au "oh, quelle page rigolote : clic dans mes favoris". Comme le classement des favoris prend, je l'ai dit, un temps fou, j'ai tendance à dire "bon, je le classerai un autre jour". Et comme ça prend un temps fou proportionnel au nombre de sites accumulés, j'ai tendance à ne jamais le faire.
Bref : ça et la nullité d'IE en matière d'unicode, c'est ce qui va sans doute me convaincre in fine de passer au petit ursidé fuligineux (de la sous-famille des ailurinés).
Beaumont wrote:Il faut arrêter un peu avec Firefox à toutes les sauces, d'abord personnellement je le trouve plus lent à afficher les pages, et deuxio si c'est une question idéologique (genre le méchant Microsoft capitaliste avec son monopole bouuuuh) il faut un peu ouvrir les yeux ...
Ma position personnelle vis-à-vis de "l'alternatif" (outre que je crains que Beaumont n'ait raison), je la résume souvent en rappelant une réplique que j'avais entendue dans une soirée : quelqu'un avait évoqué Linux :
[une deuxième] "C'est quoi Linux ?"
[une troisième] "Tu sais, c'est un truc un peu comme Windows mais pour les informaticiens"

Là-dessus, les informaticiens du forum vont me sauter dessus en disant que Linux n'est pas plus compliqué que Windows et même peut-être plus simple. Sans doute. Mais (pour parler des choses qui fâchent

) : c'est un peu comme l'espéranto. L'espéranto est
incontestablement plus simple que n'importe quelle langue étrangère, et (là c'est un avis plus subjectif) plus efficace et plus précis (en tout cas que l'anglais). N'empêche qu'il est plus simple d'accéder à des ressources pédagogiques en allemand ou en anglais qu'en espéranto (on ne trouve pas l'assimil d'espéranto dans les toutes les librairies de province. L'anglais, si - et on a tous fait un début d'anglais dans le secondaire).
Pour s'y mettre, il faut le vouloir : soit être séduit par la dimension idéologique (noble) de cette langue. Soit être déjà familier sur un plan culturel avec les langues étrangères. Mais vous aurez plus de mal à convaincre avec des arguments d'ordre pratique.
Je passerai peut-être à FF pour des raisons
pratiques ; les autres ne me convaincront jamais.
Une histoire encore : hier j'ai passé un examen. Nous avions accès, pendant la préparation, à un dictionnaire en ligne. Je n'en ai pas eu véritablement besoin, mais ayant fini cinq minutes avant la fin je voulais vérifier trois mots que j'avais laissés de côté. Or je n'ai pas réussi, car la fac est équipée de mac uniquement. Je ne savais même pas lequel des logiciels aux noms inconnus était le navigateur. Et quand j'ai eu fait toutes les icônes, j'ai encore eu du mal car ce n'était pas MON clavier ni MES racourcis, les boutons (précédent, avancer, etc.) n'était pas au BON endroit, etc. Bref : je n'ai pas trouvé les mots en question. Je l'aurai fait si j'avais eu dix minutes devant moi. Mais en l'occurence, je n'avais pas dix minutes.
Tout ça pour dire que je respecte et admire les adeptes du logiciel libre (avec les réserves de toute façon exprimées par Beaumont), mais je n'ai pas la possibilté matérielle de m'y mettre, en tout cas tant que j'aurai vitalement besoin de mon ordinateur (c'est-à-dire pas avant la fin de mes études, ou tout du moins pas avant que je n'aie de vraies vacances devant moi).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)