Non, je ne suis pas sûr du tout, le livret est très mal fait, sie haben es übers Knie gebrochen. Au fait, comment vous diriez "livret" dans le cas d'un CD ? der Libretto (comme pour la musique) ? das Büchlein ? das Faltblatt ?Svernoux wrote:Sisyphe wrote: Car je l’appelle mien [c’est-à-dire ? « car je prétends qu’il est à moi » ?]
Tu es sûr de l'orthographe de la source ? Ce serait pas simplement "den nenn’ ich mein!" ? Ce qui serait vaguement plus logique, non ?
Ah d'accord ! Je me suis encore fait avoir par la non-subordination* ! Des années à me torturer avec "dass + verbe à la fin", pour découvrir que les Allemands semblent avoir totalement oublié l'existence de dass : il en manque deux là quand même...Svernoux wrote: Eh eh, parce que tu crois que je comprends, moi ?
Bon, je fais un essai de divination :
il dit que, dans un an, c'est sûr,
moi aussi, mon cher, j'aurai un nid,
alors, avec mon garçon, je serai
la plus hereuse le long du Rhin
Bon, c'est de l'interprétation, vraiment... Je te conseille quand même d'attendre confirmation d'Elie
*Au fait, ce genre de tournure (absence de subordonnant là où on en attend un) s'appelle en latin une construction paratactique ; le mot est-il utilisé dans la grammaire allemande ?
J'avais cru aussi que "froh'st'" cachait un "ist" apocopé, j'avais pas pensé au superlatif.
Ben, entre Nena et ça, y'a de la marge... Mais encore faut-il trouver quelque chose qui plaise à notre Monsieur Sisyphe, sinon, il sera pas motivédamiro wrote: Il y a plein de chanteurs/euses allemands/es Mais on ne va quand même pas le faire rattaquer avec Nena quoique...

Je comprends l'idée générale mais j'ai du mal à identifer "ehr sitt" (forme de sein ?) et "rode" (ça a l'air de vouloir dire "klappen") - sans parler du fait que j'attendrais plutôt "es" que "er".Svernoux wrote:Tu as raison : je vais plutôt commencer par relire la Kritik der reinen Vernunft... Ou alors peut-être Hartmann von Aue :et puis, prend quelque chose d'un peu plus simple pour rattaquer
C'est transparent n'est-ce pas ? Le pire c'est que c'est sans doute ce que je vais devoir faire l'an prochain... .bî ir und bî ir wîben.
diz was Êrec fil de roi Lac,
der vrümekeit und sælden phlac,
durch den diu rede erhaben ist.
nû riten si unlange vrist
neben einander beide,
ê daz si über die heide
verre in allen gâhen
zuo rîten sâhen
einen ritter selbedritten,
vor ein getwerc, dâ enmitten
eine juncvrouwen gemeit,
schœne unde wol gekleit.
*
En attendant, j'ai encore besoin d'un petit peu d'aide ; c'est encore du dialectal, mais plutôt simple, seuls deux vers me posent problème :
Och Mod'r ich well ein Ding han
Wat för en Ding, ming Herzenskind?
En Ding, en Ding!
Wells de dann e Pöppchen han?
Nä, Moder, nä!
Ehr sitt kein gode, Moder,
ehr könnt dat ding nit rode!
Wat dat Kind för'n Ding well han
ding-der-ding-ding-ding!
(Dans la suite de la chanson, la mère lui propose successivement e Ringelchen, e Kleidchen, etc. et finalement lui demande Wells de dann ene Mann han?, et là bien sûr ça marche : Jo, Moder, jo. Bon, z'ont pas beaucoup creusé la condition féminine, mais la musique a du charme.