une virgule se balade entre les deux prépositions

Tu veux dire entre les deux pr
opositions ?
Il ne peut s'agir de "reliquat d'ancien français", car la virgule avant la Renaissance est, sinon tout-à-fait inexistante, du moins absolument pas systématique ni fixée, comme d'ailleurs toute la ponctuation, dont ni les formes ni les usages ne sont les nôtres.
(Du reste, en ancien français comme en latin ou en grec, il existe une floppée de "mots d'articulations" qui suffisent à marquer les mouvements de la phrase).
Du reste, notre usage français de la virgule (que je vous mets au défi d'expliquer clairement et simplement...) ne date que du 19e siècle, au mieux du 18e. Quiconque a eu dans les mains une édition "diplomatique" (c'est-à-dire reproduisant l'original) de Diderot n'a peu qu'être étonné voire dérouté...
... Certes, dans ces cas-là, on peut trouver des "je pense, qu'il viendra" à l'allemand, mais là non plus il n'y avait pas de
règle fixe. Tout comme l'orthographe, qui ne devient d'ailleurs vraiment stable (et sous sa pire forme) qu'à cette date, ce sont les modes ou les caprices des imprimeurs qui en décident.
À ma connaissance, jamais la ponctuation n'a été strictement grammaticale en français, comme elle l'a été en allemand (à partir du XIXe seulement !). D'abord parce que la France n'avait pas l'esprit linguiste de l'Allemagne, ensuite parce que le français ne l'exige pas autant.
Et à ma connaissance aussi, l'usage de la virgule n'a pas varié depuis qu'il s'est fixé au 19e siècle. Les guillemets (cf. les vieux livres donnant des citations sur trois lignes commençant par »), les traits d'union (Littré écrit encore "un homme très-gentil"), les parenthèses et les tirets, oui. Mais pas les marques de pause (.,;:).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)