didine wrote:Hmm, c'est très bizarre... Si tu avais trouvé Michael et Olavo en latin, ca aurait sans doute été des formes modifiées permettant de décliner ces noms plus facilement... D'autant plus que le prénom Olavo n'existe pas! Olavi, ca existe, mais pas Olavo...
Michael est bel et bien une anglicisation de Mika, mais ca me paraît étrange là aussi car les Finlandais n'anglicisent pas leur nom, contrairement aux Chinois par exemple...

J'ai peut-être la solution ! En effet, je trouvais
Salomies, Olavo, (ed.), The Grcek (sic) East in the Roman Context. Proceedings of a Colloquium organised by The Finnish Institute at Athens, Helsinki, 2001
Contexte anglais, pas de doute possible.
Mais une autre source bibliographique dit :
Edited by Michael Kajava, with Karolo Korhonen, Martino Leiwo, Olavo Salomies...
Et là je commence à tiquer : Karolo, Martino, Olavo : trois prénoms finnois en en -o, compatible avec une formulation latine. Or la suite de cette référence là donne l'éditeur :
... ]Acta Instituti Romani Finlandiae 21. Rome: Institutum Romanum Finlandiae
Editeur célèbre qui s'autodénomine en latin... On s'approche. Et la solution d'apparaître. La vraie référence, sur
le site de l'Université d'Helsinki, était :
& Korhonen, K., Salomies O.: Heikki Solin, Analecta Epigraphica 1970-1997, iterum edenda indicibusque instruenda curavit Michael Kajava, adiuvantibus Karolo Korhonen, Martino Leiwo, Olavo Salomies. Roma 1998. 530 s.
C'est-à-dire "Analecta epigraphica" (mots techniques pour dire "choses non encore publiées en matière d'épigraphie), réédité et complété de plusieurs index (ou "indices" pour faire chic) par les soins de M. Kajava, avec l'aide de K. Korhonen, M.Leiwo et O. Salomies, Rome, 1998, 530 pages.
Eh oui, Les Finlandais, plus germaniques que les Germains qui abandonnent petit à petit ce système, ont conservé l'habitude d'éditer les appareils critiques de leurs ouvrages en latin ! Faut dire que c'est plus clair qu'en finnois.
... Sauf que les deux Américains, qui franchement sur ce coup-là n'ont pas assuré (;) les Américains ont parfois du mal à se souvenir qu'il existe d'autres langues) ont cru que Michael, Martino, Karolo et Olavo étaient les formes finnoises !
Et ensuite, le "publish or perish" aidant - et ce détestable usage qui consiste à citer dans les biblio des ouvrages qu'on pas consulté - voilà comment on invente Olavo Salomies.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)