C'était initialement une écriture du chinois, qui fut bientôt utilisée également pour la transcription du coréen. Mais à la différence du chinois, langue isolante dans laquelle chaque caractère (ou groupe de deux caractères) correspond à une unité lexicale, le coréen est une langue agglutinante, peut-être apparentée au groupe des langues altaïques (turc, mongol, etc.) : la valeur et la fonction syntaxiques des mots sont marquées par des suffixes "agglutinés" au radical. Et l'écriture chinoise ne se prête pas d'emblée à la transcription de ces éléments inexistants en chinois.
J'aimerais bien avoir une exemple concret qui me permette de visualiser vraiment cet aspect des choses.
En fait, j'ai souvent entendu de nombreux sinophones ou chinois déclarer que les coréens, vietnamiens, japonais (dans une moindre mesure) ont abandonné leurs racines culturelles en abandonnant les caractères chinois. Or je sais que c'est pas aussi simple et que l'écriture chinoise n'était en général pas tellement adaptée à ces langues.
C'est pourquoi j'aimerais le comprendre plus concrètement.
Si qqn peut m'expliquer avec coréen et chinois en parallèle, ce serait extra.
Merci d'avance
