N'y a-t-il pas également le fait que les odeurs fortes perdent leurs lettres de noblesse ? C'est du moins une impression qui me semble dépasser le simple niveau de la supposition.
Je ne compte plus les personnes qui affichent le dernier des masques d'horreur lorsqu'un fromage un petit peu odorant (ok, un peu plus "qu'un petit peu") s'invite à table. Dans mes souvenirs d'enfance, c'était quand même moins partagé que cela.
De même, y'a-t-il encore beaucoup d'individus -hors intolérance cutanée- qui ne se mettent pas un peu de déodorant pour "bien commencer la journée" ou en guise de prérequis à toute activité sportive ?
De plus, même les odeurs sont "victime de la mode" (voilà un nom original pour un parfum...). De ce fait, on en arrive à "lisser" les odeurs qui peuvent être véhiculées dans notre environnement. Tout le monde sens les mêmes choses, avec quelques nuances chez soi... Ce qui, en semaine, ne représente de toute façon pas la majeure partie du temps "éveillé".
Peut-être qu'il y a donc de ça, dans cette l'expression. Que ce sens, pourtant très sensible aux parfums les plus subtils, n'est plus utilisé qu'à des fins somme toute très basiques en regard de ce dont il est capable.
... Fin de la pause café et du parfum qui l'accompagne

Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.