allez, profite
Un peu de légèreté
- leo
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Re: Un peu de légèreté
ahhh Rome, oui, il faut bien une semaine pour tout voir...
allez, profite

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le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Un peu de légèreté
Bonnes vacances Isis.
C'est en voyant vacances romaines que je suis tombé amoureux de Romy et des vespas.
C'est en voyant vacances romaines que je suis tombé amoureux de Romy et des vespas.
Avec tout le bonheur que se petafine dans le monde que d'heureux on pourrait faire. 
Re: Un peu de légèreté
C'était l'anniversaire de ma moman hier. Toute la famille s'est réunie pour l'occasion, ce qui m'a permis de retrouver un cousin que je n'avais pas vu depuis 30 ans. 
La folie des uns est la sagesse des autres
Re: Un peu de légèreté
Vol Munich-Seoul à bord d'un A340 de la Luft, comme si vous y étiez...
http://www.youtube.com/watch?gl=FR&hl=f ... re=related
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Je gère la fougère
Avec Anne Berns je gère plus rien
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- leo
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Re: Un peu de légèreté
j'ai lu dans les DNA de ce mardi 12 que nos chers scientifiques Allemands se sont penchés sur les pets des larves et autres insectes aquatiques... en raison des nitrates, ils produiraient des gaz à effet de serre non négligeables
après les vaches, les dinausores... on n'arrête pas le progrès en matière de recherche
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le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Un peu de légèreté
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Re: Un peu de légèreté
Les cou... suisses.
Il est un repas du pauvre que les enfants adorent, quant au coeur de l’hiver l’on veut donner un air de fête à sa table. Je revois toujours ma mère, les mains enfarinées, qui préparait sa pâte, quant il m’arrive un brin de nostalgie et qu’une envie folle de couques suisses me prend.
Elle répartissait un kilo de farine en fontaine sur la table. Elle y cassait six œufs, y versait 40 grammes de levure fraîche délayée dans un peu d’eau et 125 grammes de beurre fondu. A vue de nez, elle y ajoutait encore 25 grammes de sucre cristallisé et l’une ou l’autre pincée de sel. Ensuite, de ses mains fortes, elle pétrissait cette pâte jusqu’à ce qu’elle soit sèche et ne lui colle plus aux doigts. Puis elle en fabriquait des boulets de la taille de son poing qu’elle alignait en rang d’oignons sur la table de cuisine. Et enfin, elle les couvrait pour laisser la pâte lever. Je n’ai pas le souvenir de la durée, d’aucuns préconisent de laisser lever la pâte 20 minutes, d’autres une heure. Il m’est déjà arrivé de la laisser lever plusieurs heures avant de la cuire, le goût n’est pas différent.
Quand les boulets étaient bien gonflés, elle faisait fondre du beurre à feu doux tandis qu’elle faisait bouillir une grande marmite d’eau. Le beurre fondu, elle y versait de la cassonade brune et remuait un moment pour en faire une sauce liquide et homogène qu’elle versait ensuite dans un grand saladier.
L’eau à ébullition, elle la salait puis plongeait les boulets dedans et les laissait cuire jusqu’à ce qu’ils se retournent d’eux-même dans l’eau. Une ou deux minutes plus tard, à l’aide d’une écumoire, elle les récupérait et les déposait à leur tour dans le saladier. Elle remuait le tout pour que les boulets s’imprègnent bien de la sauce à la cassonade et posait ensuite le plat fumant sur la table. Mais le plus grand bonheur, c’était de se chamailler, le lendemain, au petit-déjeuner, quand il arrivait que nous n’ayions pas tout mangé la veille. Les boulets froids avaient mariné toute la nuit… Oh mon Dieu ! Ce que c’était bon !
C’est à cela que je songe en préparant cette recette, petite fille. Et je me dis que, dans une vingtaine d’années, peut-être sera-ce mon image qui dansera devant tes yeux si d’aventure tu as envie de poser cet instant de bonheur sur ta table, au cœur de l’hiver, pour tes enfants.
Et… mon Dieu… J’espère que tu ne m’en voudras pas, si je sacrifie à la tradition de mon Borinage et que je te fais croire, à mon tour, qu’on appelle ce plat des coui… de suisse. Si ?
Il est un repas du pauvre que les enfants adorent, quant au coeur de l’hiver l’on veut donner un air de fête à sa table. Je revois toujours ma mère, les mains enfarinées, qui préparait sa pâte, quant il m’arrive un brin de nostalgie et qu’une envie folle de couques suisses me prend.
Elle répartissait un kilo de farine en fontaine sur la table. Elle y cassait six œufs, y versait 40 grammes de levure fraîche délayée dans un peu d’eau et 125 grammes de beurre fondu. A vue de nez, elle y ajoutait encore 25 grammes de sucre cristallisé et l’une ou l’autre pincée de sel. Ensuite, de ses mains fortes, elle pétrissait cette pâte jusqu’à ce qu’elle soit sèche et ne lui colle plus aux doigts. Puis elle en fabriquait des boulets de la taille de son poing qu’elle alignait en rang d’oignons sur la table de cuisine. Et enfin, elle les couvrait pour laisser la pâte lever. Je n’ai pas le souvenir de la durée, d’aucuns préconisent de laisser lever la pâte 20 minutes, d’autres une heure. Il m’est déjà arrivé de la laisser lever plusieurs heures avant de la cuire, le goût n’est pas différent.
Quand les boulets étaient bien gonflés, elle faisait fondre du beurre à feu doux tandis qu’elle faisait bouillir une grande marmite d’eau. Le beurre fondu, elle y versait de la cassonade brune et remuait un moment pour en faire une sauce liquide et homogène qu’elle versait ensuite dans un grand saladier.
L’eau à ébullition, elle la salait puis plongeait les boulets dedans et les laissait cuire jusqu’à ce qu’ils se retournent d’eux-même dans l’eau. Une ou deux minutes plus tard, à l’aide d’une écumoire, elle les récupérait et les déposait à leur tour dans le saladier. Elle remuait le tout pour que les boulets s’imprègnent bien de la sauce à la cassonade et posait ensuite le plat fumant sur la table. Mais le plus grand bonheur, c’était de se chamailler, le lendemain, au petit-déjeuner, quand il arrivait que nous n’ayions pas tout mangé la veille. Les boulets froids avaient mariné toute la nuit… Oh mon Dieu ! Ce que c’était bon !
C’est à cela que je songe en préparant cette recette, petite fille. Et je me dis que, dans une vingtaine d’années, peut-être sera-ce mon image qui dansera devant tes yeux si d’aventure tu as envie de poser cet instant de bonheur sur ta table, au cœur de l’hiver, pour tes enfants.
Et… mon Dieu… J’espère que tu ne m’en voudras pas, si je sacrifie à la tradition de mon Borinage et que je te fais croire, à mon tour, qu’on appelle ce plat des coui… de suisse. Si ?
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- leo
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Re: Un peu de légèreté
que du bonheur Geache... ça me fait penser aux "Dampfnuddles" de ma maman, tout pareil pour les chamailleries

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Re: Un peu de légèreté
Je pense qu'on a tous quelque part ce type de souvenir. Je ne connais pas les Dampfnuddles, qu'est-ce donc ? Un dessert ? Ou un plat assimilé ?leo wrote:que du bonheur Geache... ça me fait penser aux "Dampfnuddles" de ma maman, tout pareil pour les chamailleries![]()
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Re: Un peu de légèreté
Me donne envie d'essayer, je verrai cela, un prochain week-end où les enfants seront là. C'est le genre de plat digne de servir à créer des ambiances qu'on oublie jamais en devenant adulte.
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Re: Un peu de légèreté
C'est le début du printemps. Les oiseaux se sont remis à chanter dés l'aube. Bizarrement, les tenues des dames et demoiselles se font plus légères. Y aurait-il un rapport de cause à effet entre le chant des oiseaux et leurs tenues vestimentaires ? Vous pensez qu'il existe une étude sur le sujet ?
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Re: Un peu de légèreté
Tout à fait, il y a d'autres oiseaux aussi à qui ça donne envie de siffler sur le passage 
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- leo
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Re: Un peu de légèreté
fais gaffe attention... on va encore se faire repérer... 
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Re: Un peu de légèreté
Se faire repérer pourquoi ? Juste parce qu'on constate un fait avéré ?
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