L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Boute boute boute, boute compagnon
Vide donc ce verre et nous le remplirons
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte goûte goûte, goûte compagnon,
Vide donc ce verre et nous le remplirons
Je voudrais être comme une guitare
Au cœur chantant
Je voudrais être comme une guitare
Au cœur vibrant
Comme une guitare que tu puisses Remplir de ta chanson
Soeur Sourire : je voudrais
Personne n'est en charge de ton bonheur, sauf toi.
Cette vie honorable
Un soir s'est terminée
Dans le fond d'une étable
Tout seul il s'est couché
Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux
Abandonné des hommes
Il est mort sans adieu.
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris.
Hughes Aufray - Le petit âne gris
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
Et je te prends Paris dans mes bras pleins de zèle
Sur ma poitrine je presse tes pierreries
Je dépose l'aurore sur tes Tuileries
Comme roses sur le lit d'une demoiselle
Je survole à midi tes six millions de types
Ta vie à ras le bol me file au ras des tripes
J'avale tes quartiers aux couleurs de pigeon,
Intelligence blanche et grise religion
Je repère en passant Hugo dans la Sorbonne
Et l'odeur d'eau-de-vie de la vieille bombonne
Aux lisières du soir, mi-manne, mi-mendiant
Je plonge vers un pont où penche un étudiant
Etudiant en que dalle
Tu glandes dans les facultés
T'as jamais lu l'Capital
Mais y a longtemps qu't'as pigé
Qu'y faut jamais travailler
Et jamais marcher au pas
Qu'leur culture nous fait gerber
Qu'on veut pas finir loufiats
Au service de cet Etats
De cette société ruinée
Qu'des étudiants respectables
Espèrent un jour diriger
En trapinant dans leurs cartables
La conneries de leurs aînés
Renaud : étudiants, poil aux dents
Personne n'est en charge de ton bonheur, sauf toi.
D'abord, d'abord
Y'a l'aîné, lui qu'est comme un melon
Lui qu'a un gros nez
Vu qu'y sait plus son nom, Monsieur
Tellement qu'y boit
Tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qu'est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoûle toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve au matin
Dans l'Église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qu'a l'oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas
On prie
Quand il a prié dans l'église de Harlem
Toute la foule alors s'est recueillie
Quand il a pleuré comme un homme de Harlem
Alors la foule a pleuré comme lui
On n'a pas souvent l'occasion de voir
Pleurer, pleurer un homme blanc pour la mort d'un noir
On n'a pas souvent l'occasion de voir
Pleurer, pleurer un homme blanc pour la mort d'un noir
Negro-spiritual - L'homme blanc dans l'église noire
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j'étais écolier
Sur le chemin de l'école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d'autrefois
E tu, mon vilatge,
Sègle après sègle bastit,
De sang e de carn d 'òmes,
Sègles per sègles noirit.
Podètz cantar, cigalas !
Nostra plaça es aici.
Crida la tramontana,
Nos farà pas partir.
(Claude Marti : Tu, mon vilatge - Toi, mon village).
(Et toi, mon village,
Construit siècle après siècle,
De sang et de chair d'hommes,
Nourri pour des siècles et des siècles.
Vous pouvez chanter, cigales !
Notre place est ici.
Les cris de la tramontane
Ne nous feront pas partir.)
Et je prends mon vieux ch'val, et j'attrap' ma vieille selle
Et je sell' mon vieux ch'val pour aller chercher ma bell'.
Tu connais, c'est loin d'un grand bout d' là, de Saint-Antoine à Beaumont
Mais le long du grand Texas, j' l'ai cherchée bien longtemps.
Alpha Blondy : travailler , c'est trop dur.
Personne n'est en charge de ton bonheur, sauf toi.
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l'auteur
Sans savoir pour qui battait leur coeur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d'idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Charles Trenet : l'âme des poêtes
Avec tout le bonheur que se petafine dans le monde que d'heureux on pourrait faire.
Moi j'aurai les cheveux blancs, je serai vieux demain
Quand t'auras tes vingt ans en l'an 2001
Petit bonhomme
Tu viens d'éclore comme un ange humain
Tout petit bout d'homme
Qui tend la main pour faire ses premiers pas
Petit bonhomme
Traverser le salon
C'est un peu comme atteindre l'horizon
Petit bonhomme
Faut jamais baisser les bras
Pierre Bachelet - En l'an 2001
Maman disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats ; on sait jamais sur quoi on va tomber...