
En gros, le principe de Harris est de ne jamais s'intéresser au sens d'un morphème, mais de simplement de découper au pif un mot et de voir si l'on peut en faire varier un bout, comme on tournerait un rang d'un Rubik's cube sans bouger l'autre : expédi-er, expédi-tion, expédi-tif, etc. Ca tourne, donc c'est sans doute un morphème.In many languages it will not prove convenient, frome the point of view of economy of statement, to consider every independant sequence a morpheme, as in the case of the /g/ of "bag". For if we sought to state the relations betwenn such morphemes, we would find few, if any, broad generalisations
Mais il se rend bien compte que ça ne marche pas toujours : ér-einter, ér-able, ér-afflure... Pourtant, ni "ér" ni "afflure" ne sont des morphèmes valables. Donc, il va essayer d'aller plus loin.
C'est à la fin que je me perds dans les négations. Je comprends "Parce que si nous cherchions à établir les relations entre de semblables morphèmes, nous ne trouverions, pour peu que nous en trouvions, que de vagues généralités (?)". Est-ce que le "few" a la valeur d'un "only" ?
Plus loin, il a réussi à isoler le -s de "books" comme un morphème (160 pages pour arriver à ça...)
C'est la fin de la parenthèse qui m'échappe : je pense comprendre (le verbe "to match" m'a souvent posé problème) q'il veut dire que s est tellement courant que bien des séquences qui n'en ont pas pourrait aussi bien en avoir un (bin oui banane, c'est une marque de pluriel, donc quasiment tous les noms peuvent en recevoir un, sauf les massifs et les irréguliers).We conclude that /s/ or /z/ is not merely a very common phoneme (so common that countless sequences which don't end with -s can be matched by otherwise identical sequences which do), but rather that the s is an element added ont to any one of a positionally particular groupe of sequence
Taduire de l'allemand, c'est du ski alpin : ca fait peur, on prend une bonne inspiration, on se lance et finalement, une fois lancé, ça va tout seul.
Traduire de l'anglais, c'est du ski de fond : ça a l'air d'être une simple promenade, sauf qu'au bout d'une heure et loin de toute civilisation, vous tombez sur une bosse, à trou, une pente excessive impossible à contourner, et à la fin, vous êtes crevé.