Un peu de légèreté

[Maïwenn]

Félicitations !!!

Tu vas pouvoir te joindre à Flam et Didine pour les restos freelang strasbourgeois !

[svernoux]

Bravo ode !!!!

[didine]

Super Sophie!!

Ah oui, avec Ode et Flam, ça fait de beaux restos Freelang à Strasbourg en perspective!!

[chatoune]

Félicitations Ode !

[ode]

Merci à toutes

Et oui vivement les restos freelang à Strasbourg !

[Chrysopale]

Félicitations Ode !!


Légèreté du jour : j'ai obtenu des places à prix réduit pour Beloeil !!

[iubito]

Félicitations Ode !!

[iubito]

en cherchant "camping à la ferme" sur google, j'sais pas pourquoi, mais dans les liens qui sont apparus, j'ai lu dans un premier temps "rechercher une femme", j'ai relu, ah non c'est bien ferme

(enfin, si c'est ferme, ça peut intéresser une femme... oops je m'égare!)

[Manuela]

Je viens de lire ça dans Le Monde, c'est tout simplement génial.

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

Et voici un complément d'info sur le site de la BBC (un entretien à la chèvre, lorsqu'elle vivait encore).

http://www.bbc.co.uk/wales/justthejob/t ... nkin.shtml

[Sisyphe]

Oups, javépavu.

Grosse grosse légèreté : je viens d'avoir mes résultats au concours d'école d'ingé et je suis prise à l'ECPM c'est-à-dire direction Strasbourg pour l'école de chimie ! C'est ce que je voulais donc je suis super contente ! En plus elle est bien coté donc c'est super !
Me voilà partie pour 3 ans à Strasbourg !!



Et c'est de la sacré légèreté parce que ça enlève un sacré poids d'un coup (pas de 5/2!!)

Et moi qui pensais que tu te réjouirais d'affronter le prochain programme de français : "l'argent", et de lire L'Argent de Zola et la Philosophie de l'argent de Simmel...

Allez, bravo... Et attention au "prépa blues", à la rentrée, tu verras, c'est terrible.

[svernoux]

Excellent, Manuela !

De la guiness, rien que ça

[Manuela]

Oui, j'en ris encore ! Pas bête la bébête !

Le meilleur : "I had to be trained not to react to loud music and bangs so they put a Walkman on my ears and played me the Spice Girls until I got used to noise… that took a couple of months. "

[iubito]

légèreté de ce soir, 7 personnes chez moi, dont une allemande, 2 espagnols. Un bon repas, quelques bouteilles vidées, et de très bonnes discussions !
d'accueillir des couch surfeurs, je me sens à vacances, même si je bosse... cette semaine s'est passée à l'heure espagnole

[ode]

Et moi qui pensais que tu te réjouirais d'affronter le prochain programme de français : "l'argent", et de lire L'Argent de Zola et la Philosophie de l'argent de Simmel...

Allez, bravo... Et attention au "prépa blues", à la rentrée, tu verras, c'est terrible.

Merci ! Non je ne réflechirai pas au prochain thème de français-philo! En mm temps j'ai quasi pas bossé les deux miens et j'ai eu une bonne note aux concours alors... (oups fallait pas le dire !)
Par contre pour le prépa blues j'aimerais bien que tu explicites

Iub' et Chrisopale merci aussi

Bon pour l'instant c'est pas de la légèreté, j'ai pas encore trouvé à me loger ! (c'est un peu stressant, enfin pas trop non plus, ça reste des vacances très attendues mais j'aimerais que ce point soit réglé au plus vite!)

[Sisyphe]

Par contre pour le prépa blues j'aimerais bien que tu explicites

C'est comme le baby-blues, c'est de la psychologie de base : face à un évènement à venir physiquement ou intellectuellement difficile et susceptible de marquer une rupture dans la vie d'un individu, l'esprit développe petit à petit une forme de tension progressive (c'est ce qui explique qu'en septembre tu as du mal à bosser plus de trois heures d'affilée et que trois semaines avant le concours tu bosses nuit et jour sans t'en rendre compte et apparemment sans fatigue supplémentaire - ou dans mon cas, qu'il te faut un mois pour faire dix première pages d'un mémoire et un jour pour faire les dix dernières, ou que les femmes enceintes sont asthéniques au deuxième mois et pétaradantes au septième). Quand l'évènement est passé et réussi, pouf : tu tournes à vides. C'est la dé-pression au sens premier du terme.

J'ai connu des normaliens brillamment reçu à 3/2 qui ratouillaient ensuite un peu leur année de licence. D'abord il y a le syndrôme du "après la prépa on se repose" (et dans les faits, c'est le paradoxe du système que la première année des grandes écoles est bieeeeen plus facile que le niveau nécessaire pour en réussir le concours) ; certains se sont tellement mis de pression qu'ils n'arrivent plus à redémarrer, comme une machine qui a trop forcé (moi, ça a été après l'agreg, ce qui explique que je traîne mon mastère depuis lors... ).

Et puis, en prépa, c'est dur, mais on est au chaud, alors que l'école ou la fac qui suit, c'est plus grand, c'est ailleurs, c'est pas le même système de cours, 'faut se refaire des amis... Y'a aussi le syndrôme de l'Everest : une fois qu'on est au-dessus, c'est fini, y'a pas plus haut, alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

Les taupins étaient généralement moins amoureux de leurs taupes que les khâgneux de leurs skhâgnes (pas la même ambiance, pas le côté "religieux"), c'est moins lourd. En revanche, ce que j'ai souvent vu, mais je pense que ce n'est pas ton cas, c'est le syndrôme de la compétition : on voulait rentrer dans la méga-école d'archi, de chimie, d'ingé ; et on se rend compte après qu'on avait la passion de la compétition mais pas la passion tout court (Freud parlerait de force libidinale) pour l'architecture, la chimie ou l'ingénierie. C'est la différence entre le dragueur professionnel et l'amoureux transi. Or, une école où on va passer trois ans et qui va décider de votre identité professionnelle pour les quarante qui suivent, 'faut que ça soit un mariage, pas un coup d'un soir.

Donc, si j'ai un conseil pour les vacances (enfin ce qu'il en reste...), c'est : reposes-toi, certes, repose-toi même bien, mais continue de feuilleter Sciences & Vie, ou d'écouter les émissions scientifiques, ou même de lire des trucs intellectuellement stimulant dans quelque domaine que ce soit même s'ils n'ont rien à voir avec la chimie, avec le "c'est quand même stimulant d'apprendre plein de choses" mais en te débarassant du "mon Dieu je dois faire une fiche là-dessus" !

et te prends pas la tête avec les problèmes de logement, j'ai jamais vu un étudiant de grande école ne pas réussir à trouver un truc décent ("grande école" dans la tête d'un proprio, ça résonne "bling bling" !). Surinvestir sur les problèmes matériels, c'est parfois un moyen d'essayer de ne pas "tourner à vide", et c'est encore pire.