svernoux wrote:J'avais une amie japonaise (à peu près mon âge ou un peu plus) qui ne savait pas manger avec les baguettes. Mais c'était une exception dans sa génération, pas la règle.
Le collègue est très au courant de la situation, je pense qu'il s'agit donc plus d'un phénomène de société que de cas isolés. Mais bon, c'est un autre sujet et on ne l'a pas réellement approfondi non plus lorsque nous en avons parlé.
Sinon, je suppose qu'ils utilisent aussi des baguettes en plastique et en métal à plus longue durée de vie, non ?
Bha, déjà les baguettes ne sont pas les mêmes de pays en pays mais, de ce que j'en sais, le bois est préféré (quand on peut choisir)... les aliments glissent beaucoup moins qu'avec du plastique ou du métal.
Chez mon collègue, ils mangent avec des baguettes en bois (bambou)... il me dit qu'ils en ont qui ont 4 ans.
patmos wrote:Latinus wrote:Le bois biodégradé génère un paquet de co2... tellement qu'on met au point des méthodes* de destruction, autres que la combustion qui en dégage autant, des déchets ligneux qui en produisent moins que le procédéessus naturel.
Le plastique ne se biodégrade pas et n'en produit pas ... par contre ça blanchi les bas-côtés fréquentés des piqueniqueurs crados.
Il y'a une mode du compostage à tout va de nos jours et une mise à l'honneur exagérée du biodégradable. Il ne faut tout de même pas perdre de vue que la biodégradation produit des gaz à effet de serre (méthane, co2) en quantité non négligeables, alors moi je veux bien mais sait-on réellement ce qu'on veut au final ?
Que la biomasse se décompose naturellement n'est pas un problème, elle relache du CO2, certe, mais seulement celui que les plantes ont fixé les années précédentes par la photosynthèse.
Le compostage est une bonne choses, de toute façon les "déchets" végètaux et animaux seront transformé et décomposé en H2O et CO2. Simplement l'énergie potentiel sera la source de vie, début d'une chaîne alimentaire (insecte et acariens, vers), et quand le compost est utilisé pour fertiliser, c'est bien mieux qu'un engrais de synthèse qui aura consommé de l'énergie (souvent fossile: pétrole ou charbon, ou nucléaire).
L'alternative est l'incinération, qui produira la même quantité de CO2 (sans produire beaucoup d'énergie, ces déchets sont humide et utilise l'énergie dégagé par d'autre déchets pour sécher et être combustible), voire un epu plus de CO2, car la lignine (par partie bois des plantes) se retrouve en partie sous forme d'humus qui assez est stable.
Le méthane n'est produit qu'en milieu anaérobie, il n'est pas difficile de l'éviter.
Je connais ces principes du compostage. Ce sont les mêmes qui nous sont servis un peu partout et à commencer aux cours en humanité.
Tout comme l'incinération cela poste un problème "d'accélération" car même si la quantité de gaz à effet de serre produit par le compostage est, d'après nous, la même que si elle était produite par décomposition non contrôlée, celle-ci est libérée bien plus rapidement.
On peut illustrer la problématique avec une cocotte minute. On fait chauffer un fond d'eau, cocotte fermée, mais à température modérée -50°c par exemple- : La vapeur se diffusera via la soupape sans la faire tourner et sans produire de bruit. On pousse le feu au maximum, on accélère donc la transformation de l'eau en vapeur : la soupape tourne sur elle même, la vapeur siffle, l'atmosphère s'embue... bref on a saturé la capacité d'absorption de l'environnement.
Ce n'est pas pour rien, si certaines usines de compostage fonctionnent (normes et loi à l'appui) en atmosphère confinée.
Ensuite, j'en reviens à cette surconsommation qui pour moi est la première source de nos emmerdements environnementaux, il faut savoir qu'une cuve de 800L de compost produit annuellement autant de gaz à effet de serre qu'une petite voiture... Et, 800L de compost de déchets ménager, c'est juste que dalle par rapport à ce qui est produit au quotidien.
D'autre part, mais ça en n'en parle encore que peu publiquement, le compostage industriel pose un gros problème de pollution par métaux lourds parce que, par souci de rentabilité on veut
co-composter.
Par ailleurs, il existe des normes de quantités épandables sur un sol, en fonction de son type (chaque type de sol n'assimile pas de la même manière le compost) afin d'éviter ces pollutions par l'azote que l'on connait bien.
Partant de là, le tout au compost, c'est un peu le pendant politico-ecolo des déchets radioactifs emballés sous verre, au final on va se demander où stocker tout ça... Déjà qu'on se demande comment
traiter tout ça.
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.