[Jeu] "Paroles, paroles, paroles..."

[svernoux]

Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans ce palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire

Cendrillon - Téléphone

[miju]

C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le ciel à portée de main
Un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemain

Michel Fugain : un beau roman une belle histoire.

[Andergassen]

Chez ses parents, le lendemain, le lendemain,
J'ai couru demander sa main, d'mander sa main,
Mais comme je n'avais rien dans
La mienne, on m'a crié: "Va-t'en!", crié: "Va-t'en!"

On l'a livrée aux appétits, aux appétits
D'une espèce de mercanti, de mercanti,
Un vrai maroufle, un gros sac d'or,
Plus vieux qu'Hérode et que Nestor, et que Nestor.

G. Brassens - Comme une soeur

[svernoux]

Et ben on reste chez l'ami Georges alors :


Tonton Nestor
Vous eûtes tort
Je vous le dis tout net
Vous avez mis
La zizanie
Aux noces de Jeannett'
Je vous l'avoue
Tonton, vous vous
Comportâtes comme un
Mufle achevé
Rustre fieffé
Un homme du commun

Tonton Nestor - Brassens

[Andergassen]

Comme je l'avais bien prévu, svernoux!

Il y a cent ans commun commune
Comme un espoir mis en chantier
Ils se levèrent pour la Commune
En écoutant chanter Potier
Il y a cent ans commun commune
Comme une étoile au firmament
Ils faisaient vivre la Commune
En écoutant chanter Clément

J- Ferrat - La Commune

[joey]

C'était plus beau qu'un Evangile
C'était des mots de maintenant
Mais il faudrait que nos enfants
N'attendent pas comme on attend
Qu'elles mûrissent les cerises
Que nous chantait Monsieur Clément
Bien sûr c'est difficile
De mourir quand on a vingt ans
Mais pour quelques cerises
Que ne ferait-on au printemps


Jean Ferrat : les cerises de monsieur Clément

[Maïwenn]

Viens à la maison, y'a le printemps qui chante.
Viens à la maison, tous les oiseaux t'attendent.
Les pommiers sont en fleur, ils berceront ton cœur,
Toi qui es tout en pleurs, ne reste pas dans la ville.
Viens à la maison, y'a le printemps qui chante.
Viens à la maison, tous les oiseaux t'attendent.
Près des grands étangs bleus,
Et dans les chemins creux,
On ira tous les deux oublier ce rêve facile.

Claude François - Y'a le printemps qui chante

[svernoux]

J'ai une tendresse particulière
Pour ces filles qui n'ont pas de manières
Les hospitalières les dociles
Vous les appelez les filles faciles
Celles qui ne marchandent pas leur corps
Ni pour des mots ni pour de l'or
Pour qui faut pas tout un débat
Ni pour leur haut ni pour leur bas

JJ Goldman - Filles faciles

[Maïwenn]

D'où vient-elle ?
La fille aux bas nylon
Que fait-elle ?
La fille aux bas nylon
Je n'sais pas comment elle s'appelle
Je n'sais pas qui elle me rappelle
Je n'sais pas c'qui m'appelle en elle
La fille aux bas nylon

Elle a quelque chose d'irréel
À faire tourner les manivelles
Avec sa p'tite robe à bretelles

Julien Clerc - La fille aux bas nylon

[joey]

Dans la lumière irisée
Ils s'en vont, l'âme grisée
Le long des Champs-Élysées
Et comprennent que Paris
Restera quoi qu'il advienne
La capitale souveraine
La seule, l'unique et la reine
Par le cœur et par l'esprit
Et allez donc, envoie la ritournelle
De la chanson gnangnan et chauvine et vieux jeu
Réveille un peu le piano à bretelles
Dans le genre exaltant, on ne pourrait pas faire mieux

J.Rochefort et J.P Marielle : Paris jadis

[Isis]

Sommes-nous seuls dans cette histoire,
Les seuls à continuer à croire ?
Regardons-nous vers le bon phare
Où le ciel est-t-il vide et creux ?

Adossé à un chêne liège,
Pris comme dans les fils d'un piège
Je descendais quelques arpèges
Je n'avais rien trouvé de mieux

Où êtes-vous dans l'atmosphère ?
On vous attend, on vous espère
Mais c'est le doute et le mystère
Que vous m'aurez appris le mieux

Adossé à un chêne liège,
Je descendais quelques arpèges
Par un après-midi pluvieux


F. Cabrel - Le chêne liège

[joey]

Aux fontaines les vieux
Bardés de références
Rebroussent leur enfance
A petits pas pluvieuxIls rient de toute une dent
Pour croquer le silence
Autour des filles qui dansent
A la mort d'un printemps
Je suis un soir d'été

jacques brel : je suis un soir d'été

[enora]

Voilà l'été, j'aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s'éclaircit
Et dans ma tête qui bourdonnent ?
Les abeilles !
J'entends rugir les plaisirs de la vie

Voilà l'été - Les négresses vertes

[Maïwenn]

Tu crois que la terre t'appartient toute entière,
Pour toi ce n'est qu'un tapis de poussière
Moi je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs
Ont une vie, ont un esprit et un cœur.

BO Pocahontas - L'air du vent

[Anuanua]

Où va mon coeur, je n'en sais rien
Et quand je pleure, c'est sans chagrin
Vie sans saveur, faite de rien
Où va mon coeur et son chagrin?

Où va mon coeur, toujours plus loin
Plus loin que l'heure où tout est vain...

"Où va mon coeur" ; parole, musique et interprétation de Claude Léveillée