Le bêtisier des pros
- Sisyphe
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Re: Le bêtisier des pros
Vous savez que j'ai donné des heures de cours l'an passé dans une université publique. Pour la gloire et le plaisir d'enseigner, dans la mesure où je n'en attendais pas grand-chose financièrement.
Il ne m'avait fallu que cinq semaines pour avoir une carte et pour pouvoir entrer dans ma salle (ce qui signifie d'ailleurs que mes cinq premiers cours étaient illégaux puisque je n'étais pas membre du personnel). Bon, soit.
Ensuite, il avait fallu trois semaines encore pour me faire un contrat de travail. Ce qui signifie que durant mes sept premiers cours, j'étais techniquement un employé au noir, et qu'en cas d'accident du travail, j'eusse eu des problèmes. Bon, l'enseignement de la littérature classique n'est que moyennement dangereux en soi, donc c'était un risque à prendre.
Et donc passe encore que les heures du mois de février m'aient été réglé en juin, et celles de mai en août, je ne faisais pas cela pour l'argent (mais le monsieur de la librairie, lui, si...).
Sauf que là, mon université bien-aimée où je n'enseigne plus (:) provisoirement) et qui m'a payé tout ce qu'elle me devait m'envoie un courrier comminatoire : il faut absolument que j'envoie de toute urgence et en recommandé un document bancaire assez rare pour le 26 novembre, délai de rigueur à respecter srupuleusement, le cachet de la poste faisant foi, aucune demande ultérieure ne pourra être traitée avant le second semestre...
Il ne m'avait fallu que cinq semaines pour avoir une carte et pour pouvoir entrer dans ma salle (ce qui signifie d'ailleurs que mes cinq premiers cours étaient illégaux puisque je n'étais pas membre du personnel). Bon, soit.
Ensuite, il avait fallu trois semaines encore pour me faire un contrat de travail. Ce qui signifie que durant mes sept premiers cours, j'étais techniquement un employé au noir, et qu'en cas d'accident du travail, j'eusse eu des problèmes. Bon, l'enseignement de la littérature classique n'est que moyennement dangereux en soi, donc c'était un risque à prendre.
Et donc passe encore que les heures du mois de février m'aient été réglé en juin, et celles de mai en août, je ne faisais pas cela pour l'argent (mais le monsieur de la librairie, lui, si...).
Sauf que là, mon université bien-aimée où je n'enseigne plus (:) provisoirement) et qui m'a payé tout ce qu'elle me devait m'envoie un courrier comminatoire : il faut absolument que j'envoie de toute urgence et en recommandé un document bancaire assez rare pour le 26 novembre, délai de rigueur à respecter srupuleusement, le cachet de la poste faisant foi, aucune demande ultérieure ne pourra être traitée avant le second semestre...
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: Le bêtisier des pros
Normal. C'est courant : ce sont tous là des symptômes usuels d'intoxication à l'administratium.
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
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- Sisyphe
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Re: Le bêtisier des pros
Double bêtisier postal, dans un bureau qu'habituellement je ne fréquente pas.
Beaucoup de monde : j'aperçois un distributeur de ticket d'attente. Je me saisis donc du numéro 84.
"On sert le : 21".
Bon, me dis-je, on va faire preuve de stoïcisme, l'énervement ne servirait à rien. Yapluka attendre.
Un peu beaucoup très plus tard, "On sert le : 78". Ca se rapproche, me dis-je, approchons-nous du guichet.
Mais pourquoi les gens font la queue s'il y a des tickets ?
Et là, je comprends l'horrible vérité : les tickets, c'est pour la banque postale. Pour les idiots qui utilisent la Poste pour envoyer du courrier, il y a une queue de trois personne et quart.

Mais attention double détente : je veux envoyer une lettre au Guatémala (ce serait un peu long à vous expliquer). Je l'explique gentiment à la gentille dame devant son ordi. Tapote, tapote, tapote... "Ah bin j'ai pas Guatémala..." - Que faire ?
Tapote, tapote, tapote derechef. Et finit par me dire d'un air contrit, et pour ne pas faire attendre plus longtemps la mamy derrière moi :
- Bon, écoutez, je ne vois qu'une solution : on va mettre Etats-Unis.
Comme dirait l'autre : pauvre Guatémala, si loin de Dieu et si près des Etats-Unis.
Beaucoup de monde : j'aperçois un distributeur de ticket d'attente. Je me saisis donc du numéro 84.
"On sert le : 21".
Bon, me dis-je, on va faire preuve de stoïcisme, l'énervement ne servirait à rien. Yapluka attendre.
Un peu beaucoup très plus tard, "On sert le : 78". Ca se rapproche, me dis-je, approchons-nous du guichet.
Mais pourquoi les gens font la queue s'il y a des tickets ?
Et là, je comprends l'horrible vérité : les tickets, c'est pour la banque postale. Pour les idiots qui utilisent la Poste pour envoyer du courrier, il y a une queue de trois personne et quart.

Mais attention double détente : je veux envoyer une lettre au Guatémala (ce serait un peu long à vous expliquer). Je l'explique gentiment à la gentille dame devant son ordi. Tapote, tapote, tapote... "Ah bin j'ai pas Guatémala..." - Que faire ?
Tapote, tapote, tapote derechef. Et finit par me dire d'un air contrit, et pour ne pas faire attendre plus longtemps la mamy derrière moi :
- Bon, écoutez, je ne vois qu'une solution : on va mettre Etats-Unis.
Comme dirait l'autre : pauvre Guatémala, si loin de Dieu et si près des Etats-Unis.
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Re: Le bêtisier des pros
A mon avis, tu t'es embrouillé les pédales. Sur ces nouveaux systèmes, il y a le choix entre trois tickets : banque, poste et pro. qui suivent des numéros distincts. Mais je n'ai jamais vu qu'il y ait une file avec ticket et une file sans.
Perso, j'adore, parce c'est souvent les opérations de banque qui te bloquent une demi-heure quand tu veux juste poster une lettre.
Perso, j'adore, parce c'est souvent les opérations de banque qui te bloquent une demi-heure quand tu veux juste poster une lettre.
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
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Re: Le bêtisier des pros
Les questions ouvertes/fermées, y'en a qui ont du mal...
moi : vous préférez que je passe cet après-midi ou demain matin ?
réponse : OK !

moi : vous préférez que je passe cet après-midi ou demain matin ?
réponse : OK !

Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Re: Le bêtisier des pros
Pour certains, cette question veut dire "je peux passer entre cet après-midi et demain matin". Pourtant, le ton devrait bien leur montrer qu'il s'agit d'une question. 

La folie des uns est la sagesse des autres
Re: Le bêtisier des pros
Ce qui me rappelle cet enfant à qui on demandait "Veux-tu de la crème glacée ou du chocolat?" et qui répondait "Oh oui!"
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
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Re: Le bêtisier des pros
moi j'aurai répondu "Les deux !" 
le bêtisier du jour... l'ultra big boss passe dans mon bureau ce matin, me dépose son ordinateur portable tout neuf (une semaine), y'a un truc qui marche pas bien. Je lui dit que je vais m'en occuper mais je termine mon travail entamé. Il me le laisse pour la matinée et s'en va réunionner.
1/4h après j'attrape sa pochette, oh my god
la pochette est déjà toute explosée, les fermetures éclair pétées... et je comprends vite : il y a 2 poches, une grande, très spacieuse, avec des sangles, dans laquelle on glisse l'ordinateur, et une autre plus petite sur le côté dans lequel on glisse le chargeur, une souris, quelques merdouilles usb-3G tout ça...
bein lui il a tout mis dans la petite poche!!! Première fois qu'on me la fait celle-là!

le bêtisier du jour... l'ultra big boss passe dans mon bureau ce matin, me dépose son ordinateur portable tout neuf (une semaine), y'a un truc qui marche pas bien. Je lui dit que je vais m'en occuper mais je termine mon travail entamé. Il me le laisse pour la matinée et s'en va réunionner.
1/4h après j'attrape sa pochette, oh my god

bein lui il a tout mis dans la petite poche!!! Première fois qu'on me la fait celle-là!
A+ les cactus !
A izza i ana sacranou
Askaratni kaasoun kaasoun khalidah
Ana mal' anou bihoubbinn raasikhinn
Lan yatroukani abada...
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Re: Le bêtisier des pros
Sélection suivant les connaissances en langues ?
http://failblog.org/2010/12/11/epic-fai ... ions-fail/
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- leo
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Re: Le bêtisier des pros
et tu lui en a fait la remarque Iubi ? attention à pas le vexer, c'est le big boss quand même 

le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Le bêtisier des pros
cet ordinateur est en dépannage de son petit 12 ou 14 pouces qui a un soucis... donc bientôt il aura à nouveu un petit ordinateur qu'il pourra rentrer n'importe où. Mais attention, ça risque de déchirer la poche de son beau pantalon 

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- leo
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Re: Le bêtisier des pros
préviens le quand même, c'est presque non assistance à pantalon en danger !
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Le bêtisier des pros
Une annonce sur Internet pour une école enseignant l'anglais à Hua Hin, en Thaïlande :

Et ce n'est que le début de l'annonce... Heureusement qu'ils le disent, do not serious !English House school.
Teach about 4 skills of English speaking
listening writing reading from basic.
Easy to understand. Learn with the good step
do not serious. Have Thai teacher and native teacher too.

Time is an illusion. Lunchtime doubly so.
Re: Le bêtisier des pros
The competance of the teachers english is under deniable into thees school.
Ça me rappelle une fois où un état des États-Unis cherchait quelqu'un qui était "fluidement bilingue" pour le représenter à une réunion internationale.
Le président d'assemblée : "Is there someone here who can speak French fluently? If so, please answer in French"
Une main se leva et le propriétaire de la main répondit "Je".
Ça me rappelle une fois où un état des États-Unis cherchait quelqu'un qui était "fluidement bilingue" pour le représenter à une réunion internationale.
Le président d'assemblée : "Is there someone here who can speak French fluently? If so, please answer in French"
Une main se leva et le propriétaire de la main répondit "Je".
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