Oui : les pampers, c'était mieux avant...Maïwenn wrote:Un petit commentaire monsieur Cabrel ?
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Au sujet final, certainement : l'inspecteur général qui le choisit, et les employés de la nationale qui impriment. D'où mon hypothèse que la fuite ne puisse venir que d'une ouverture après scellés, soient accidentelle, soit criminelle.D'après un reportage diffusé hier soir, il y aurait une dizaine de personnes au maximum qui auraient accès aux sujets. Es-tu en mesure de confirmer, nuancer ?
En amont, en revanche, il y a forcément beaucoup de monde au courant des sujets proposés, raison pour laquelle l'option la plus rare (j'ai concrètement l'exemple du grec ancien, pour vous dire la vérité) fait l'objet de près de douze sujets potentiels, et encore : chaque commissaire en a proposé trois ou quatre !
Le collègue sélectionné, normalement tenu au secret. Mais j'en ai vu travailler en salle des profs, sans parler du conjoint s'il enseigne la même matière. En plus, l'enveloppe de sujet proposé est, pour une raison que je ne connais pas, étonnamment reconnaissable : énorme, avec des espèces de trous, et marqué dessus "attention, sujet d'examen" (le collègue sélectionné doit tout ranger dedans, même quand il est en train d'y travailler).
Ensuite, il y a la phase de "test" des sujets potentiels, donc forcément pas mal de profs qui les découvrent.
Mais je répète : le choix final ne relève que d'un ou deux IGEN, qui sélectionnent du reste trois sujets : le sujet principal, le sujet bis (qui sera imprimé, mais qui ne sera ouvert qu'en cas de problème) et le sujet de secours (qui n'est pas imprimé, mais qui est enregistré dans le rotatives : si la fuite avait été avérée seulement dix heures plus tôt, le sujet de secours aurait pu être pondu dans la nuit !). Raison pour laquelle, d'ailleurs, toutes les rumeurs d'élève ("tel truc ne peut pas tomber", "l'année dernière c'était tel truc dont il ne peut pas retomber cette année") sont toujours fausses. Des sujets sont préparés sur absolument toutes les parties du programme, et le choix final provient d'une ou deux personnes.
À l'heure où j'écris, on apprend que trois personnes, de très jeunes adultes, ont été arrêtées. Ca tendrait à confirmer mon hypothèse. S'agit-il d'un informaticien stagiaire à la nationale, qui aurait eu accès au sujet par accident (donc il y aurait eu une faille à l'imprimerie, ce que semblerait dire l'article de LCI), ou bien plus probablement d'un surveillant, qui aurait eu accès au sujet à la suite d'une erreur de distribution, comme il y en a d'ailleurs eu une à Lyon ? On verra.