Ces choses qui nous énervent

Venez tous :o) ... blabla, coup de gueule, délire... Faut que ça bouge!!
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Latinus
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by Latinus »

Ils auraient pas pu faire grêve une semaine plus tard les gens de la SNCF ? Lundi et mardi prochain, c'est le pire scénario possible :evil:
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
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leo
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by leo »

en même temps c'est fait pour emm***** un maximum de personnes, hier il y avait manif des retraités... ça embête qui ?
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by Latinus »

leo wrote: hier il y avait manif des retraités... ça embête qui ?
ceux qui comptent sur leurs voix
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leo
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by leo »

ben de tous les bords ils n'ont pas l'air de s'en soucier beaucoup :-?
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by Latinus »

l'air, c'est du vent. Comme les sondages qui (s')en inspirent ;)
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by leo »

j'ai pas compris là Lat :confused:
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by Latinus »

Simplement que les apparences et ce qu'on en déduit sont souvent très éloignés de la réalité lorsqu'on est dans un contexte de présidentielles.
Tout comme les résultats de certains sondages dont les réponses ne peuvent trouver réponses qu'à coup d'intuition.
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by leo »

du coup je suis bien tenté de voter pour l'autre bord, rien que pour les emm***** voir ce qu'ils ne vont pas (pouvoir) faire
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by leo »

tiens, un autre truc que je ne comprends plus, c'est léger ou ça m'énerve ? je commence à ne plus savoir...
le système de notation...
j'ai connu la note sur 10, puis 20 (moi ça m'allait) puis A B C pourquoi pas sauf que les + et les ++ ça m'énervait un peu
j'ai aussi connu le "pas de notes", l'élève s'évalue lui même, là j'ai franchement bien rigolé !
Laure m'a aussi montré le système "smiley", je souris, je pleure etc...
maintenant il y aurait le système à couleur, points rouges, points verts :-o :-o :-o
vous vous y retrouvez vous les profs :-?
c'est qui qui invente ces trucs ???
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by kokoyaya »

leo wrote: j'ai aussi connu le "pas de notes", l'élève s'évalue lui même, là j'ai franchement bien rigolé !
Ce sont deux systèmes différents : ce n'est pas parce qu'il ne donne pas de note que l'enseignant n'évalue pas.
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Sisyphe
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by Sisyphe »

leo wrote:tiens, un autre truc que je ne comprends plus, c'est léger ou ça m'énerve ? je commence à ne plus savoir...
le système de notation...
j'ai connu la note sur 10, puis 20 (moi ça m'allait) puis A B C pourquoi pas sauf que les + et les ++ ça m'énervait un peu
j'ai aussi connu le "pas de notes", l'élève s'évalue lui même, là j'ai franchement bien rigolé !
Laure m'a aussi montré le système "smiley", je souris, je pleure etc...
maintenant il y aurait le système à couleur, points rouges, points verts :-o :-o :-o
vous vous y retrouvez vous les profs :-?
c'est qui qui invente ces trucs ???
Post à lire jusu'au bout, interro dimanche prochain coeff 2.

Il faut distinguer trois choses :
- Le débat sur le principe de l'évaluation, débat qui est légitime. Toute forme d'évaluation a ses qualités, ses défauts, ses avantages et ses perversions, et je suis d'accord pour dire qu'enseigner et évaluer sont deux choses différentes. Comme de faire un gâteau et de le goûter. Et je suis encore plus d'accord pour dire que le culte de la note est totalement pervers (l'exemple-type, c'est cette saloperie de moyenne arithmétique : à 9,75, l'élève fait une tentative de suicide, à 10, il sabre le champagne).

- Les lubies pédagogiques de tel inspecteur (du primaire, surtout), de tel groupe pédago à la mode, de tel groupe de pression... J'ai moi-même connu le temps joyeux où les instituteurs voulaient mettre des lettres plutôt que des chiffres : de A à F... Sauf que très vite on s'est retrouvé avec des A+ et des F- puis des A++ et des F--, soit 21 items au total au lieu de... 20 ! J'ai aussi le souvenir d'une prof d'anglais, de toute évidence stagiaire et très confiante dans son IUFM, qui nous mettait des points vert, jaune, rouge... Très vite, il y a eu les points vert-vert, vert-jaune, jaune-jaune, jaune-rouge, rouge-rouge (et à la fin elle a mis des notes).

Toute personne qui a un jour corrigé un paquet de copie sait que même la question la plus c*nne n'est jamais binaîre. Il y a toujours un gamin qui réussit à avoir un bout de vérité qu'on se sent obligé de noter, ou qui réussit à ficher en l'air la réponse la plus simple parce que son expression est maladroite (des fois je "note l'encre" en conscience : dans une classe violente, entre le pauvre chtiot qui n'a rien compris mais qui a écrit quelque chose, donc qui a accepté la relation prof/élève (je pose une question, il doit y répondre), et l'emm...deur de service qui salope sa copie et la rend vierge, il y a une différence à évaluer). D'où la tentation des A-+ ou des B+- ! La notation chiffrée a au moins un inventage claire : la subdivision est théoriquement infinie. Avec évidemment ce risque professionnel grave qu'il faut apprendre à éviter ! (moi je descends au demi-point pour les questions proprement dites, quitte, dans l'hésitation, à mettre "1,5-", qui signifie "je te mets ton 1,5 plutôt que 1 parce que dans le doute, c'est toujours en faveur de l'élève, mais sache que j'ai hésité").

- Les conditions matérielles et structurelles de l'évaluation. Je ne peux pas décider seul de ne pas mettre des notes sur 20 : j'appartiens à un système qui fonctionne ainsi : non seulement mon administration qui les réclame, mais aussi les élèves qui les réclament (et, j'en ai fait l'expérience, sont finalement beaucoup plus angoissés par les systèmes alternatifs), sans parler des parents, dont le "capital-angoisse" est inentamable. Je ne peux pas même décider moi-même des échelles de notation, même si je suis le premier à dire qu'il y a une lamentable tradition de sous-notation en français... Je puis prendre quelques initiatives sous une forme ou sous une autre (j'ai UN principe : quand c'est bon c'est bon, au bac je mets 18, pas 14), mais je suis avant tout une fonction dans un système (et je défends le mot de "fonctionnaire").
C'est un peu là le point d'achoppement entre les profs et les instits : je suis totalement d'accord avec Kokoyaya pour dire que, dans l'absolu, on peut évaluer sans mettre des notes. Mais lui a, j'imagine, 25 mioches avec lesquels il vit littéralement. Moi, j'en ai 95 à temps plein, au mieux 4x55 minutes par semaine. Quand la FCPE dit "pas de note avant 16 ans", je trouve qu'on est totalement dans le délire : la note est consusbtantielle de l'enseignement fragmenté (le prof d'histoire, le prof de math, le prof d'EPS...), et l'enseignement fragmenté est consubstantiel d'un certain niveau de savoir (les PEGC d'autrefois - pour faire très court, des instits que l'on nommait en collège - étaient les premiers à dire que leur polyvalence théorique devenait invivables au-delà de la 5e : d'où leur disparition d'ailleurs). Après, on peut débattre de ce "quand ?" et dire, par exemple, que les gamins devraient rester au primaire plus longtemps... Mais là encore : il est illusoire de penser réformer un système par la pensée : d'un simple point de vue immobilier, ça fait cinquante ans qu'on a construit des écoles pour cinq niveaux et des collèges pour quatre.

J'apporte deux conclusions :
1) Le débat sur l'échelle de notation est stérile : de 6 à 1 comme en Allemagne, de A à F, de 1 à 20 (ou à 40 ou à 100). Le thermomètre ne change rien. Et l'on perd plus d'énergie à inventer des nouveaux systèmes qu'à utiliser intelligemment celui dont tout le monde (parents, enfants, enseignants) a l'habitude. L'important, c'est un système CLAIR pour tout le monde, y compris dans sa dialectique essentielle, parfois difficile à tenir : VALORISER et DISCRIMINER. Aucune évaluation ne peut faire l'un sans l'autre.

2) Il est parfaitement illusoire d'espérer qu'un système soit moins "terrorisant" (voire terroriste) qu'un autre, car toute évaluation a une portée psychologique ( ;) les profs aussi pleurent parce qu'ils n'ont eu que 34,74 et non 34,76 comme il l'espérait à leur note administrative !). Je n'ai ni les compétences ni l'expérience pour savoir si des "smileys" font moins peur à des petits (si Koko a un avis... ), mais je peux vous garantir en tout cas que ces foutus "livrets de compétence" à la c** sont en collège encore plus terroristes que des moyennes, précisément parce qu'ils sont binaires : le parent qui voit "compétence non acquise" a la légitime impression qu'on juge, et de façon définitive, un être humain (moi ça m'évoque les "réformés P4" du conseil de révision !) au lieu d'évaluer un travail dans une matière.

(oui, je sais, je n'ai toujours pas acquis la compétence "faire court").
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by kokoyaya »

Disons qu'à l'école élémentaire (jusqu'au CM2, voire CM3 (oups, on appelle ça la sixième :)), c'est tout à fait possible. D'ailleurs, on nous demande d'être 100 % binaires dans les livrets de compétence : acquis ou non acquis, pas de demi-mesure.
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by Sisyphe »

... Ainsi qu'une troisième :

3) Le meilleur correctif à la note, c'est l'appréciation littérale. Et c'est là, pour le coup, qu'un prof doit travailler. C'est là qu'on peut réinjecter l'humain, le plastique, le complexe, y compris d'ailleurs le psychologisme dans son meilleur usage. L'important, dans l'évaluation, c'est que le gamin (je préfère encore dire "gamin, mioche, petit, chtiot" que "l'Elève", "l'évalué" ou "l'apprenant" théorique : ce sont des être bio-socio-psychologique, pas des entités abstraites) comprennent ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Si le monde était idéal, et les élèves idéaux, cette appréciation suffirait. Mais il est illusoire de dire "yaka supprimer la note".
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by Sisyphe »

Croisement de messages...
kokoyaya wrote:Disons qu'à l'école élémentaire (jusqu'au CM2, voire CM3 (oups, on appelle ça la sixième :)),
Et autrefois, dans les "petits lycées" (ne JAMAIS oublier que jusqu'à la guerre, les enfants de la bourgeoise allaient dès six ans dans une école différente de celles du peuple, qui était immobiliairement dans la même enceinte que le lycée auquel elle le destinait), on parlait de 9e, 8e et 7e !

;) d'ailleurs vos CE et vos CM ne correspondent plus à vos "cycles" je crois ! Autre "réforme par la pensée".
c'est tout à fait possible. D'ailleurs, on nous demande d'être 100 % binaires dans les livrets de compétence : acquis ou non acquis, pas de demi-mesure.
:roll: Et c'est là la monstruosité :evil: . Ni aucun être humain ni aucun savoir n'est binaire, jamais. Je ne sais pas faire du vélo parce que j'ai la compétence "s'asseoir sur la selle" plus la compétence "tenir le guidon" plus la compétence "enfoncer la pédale droite" plus la compétence "enfoncer la pédale gauche". Et je ne "fais pas du vélo" de la même façon si c'est pour tourner avec mes copains sur la place, allez voir ma copine à cinq cent mètres, aller au boulot tous les jours, ou gagner le tour de France.
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Re: Ces choses qui nous énervent

Post by leo »

ben je vois que tout celà n'est pas simple
il y a bien sûr une question d'âge de l'élève pour une notation sur 20, qui me semble bien convenir à Sisyphe, aux parents et aux élèves eux même
pour ce qui est du +,++,- etc... je crois effectivement que ça ne veut plus rien dire
et finalement ce que j'en retiens est... pourquoi réinventer continuellement le monde avec d'autres systèmes alors que le plus simple marchait bien
je ne parle pas de l'intense réflexion et le doute du prof au moment de la notation, j'en ai connu de mon temps qui n'en avaient pas (étais je un petit farfelu ? :lol: )

voilà ma réflexion pour Dimanche Sisyphe ;)
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