
Ah, les rapports de concours, c'est un genre littéraire en soi. Avec ses passages obligés : "comment peut-on encore trouver des fautes telles que...", "il est invraisemblable que les candidats ne sachent pas que..." ou "le sujet ne présentait pas de difficulté majeure" (ça, je l'ai lu dans un rapport d'agrégation ! Ou le principe est que le sujet
soit difficile !).
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En l'occurence, je pense qu'il faut comprendre "intelligence" dans le sens latin de "compréhension".
Le monsieur dit qu'il y a des conventions formelles dans ce concours (ce qui peut aller de la tenue vestimentaire à adopter à l'ordre dans lequel présenter ses documents dans un oral, ou bien les mots qu'il convient d'employer ou de bannir : comme me disait un prof de prépa, "tout concours est une épreuve sociale"). Que celle-ci ont un sens (ex. que je donne à mes BTS : si on exige la présentation des documents dans l'intro à un endroit précis, ce n'est pas juste pour emmerder le candidat mais pour lui donner l'occasion de montrer tout de suite qu'il a compris l'unité du corpus, mais il
faut respecter cette convention). Et qu'on apprécie que le candidats : a) respecte les conventions sociales, b) n'ait pas l'air de s'en plaindre ou d'agir par mécanisme.
Mais je reconnais que sa phrase est nouille.
(MP si possible si ce n'est pas indiscret sinon tant pis : quel concours ?)
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)