Bonjour, je suis une journailste et animatrice armenienne. Je fais une emission dediee a la musique francais , j'aime la culture francaise. Alors, je voudrais etre super francophone journaliste, si vous conaissez les univercites ou les institutes en France donc faculte journalisme je pourrais m'incrire dites moi svp. Mais je veux que ca sois non payant et privee..
Sinon, par contre je voudrais m'incrir au faculte ''art et culture'' (car comme journaliste je travaile dans un domain culturel). pour ecrir l'article culturel je dois obserever art et culture plofondement. En bref je suis un peu deconnais de l'education francaise.Et je suis besoin de conseil.. Quel univesrcite ou l'institute en France vous me conseiler que je m'incris? merci pour votre reponse! Bien cordialement, Ruzan
etudier en France
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Re: etudier en France
Je recopie partiellement la réponse que je vous avais faite en mP
Il s'agit d'abord de savoir ce que vous entendez par "art et culture", car cela peut correspondre à deux choses très différentes : soit ce qu'on appelle à Lyon le CIEF :
http://cief.univ-lyon2.fr/
Et qui existe dans d'autres universités sous d'autres noms (à Besançon ça s'appelle le CLA : http://cla.univ-fcomte.fr/ ; mais il y en a dans toutes les grandes villes universitaires) ; ce sont des facultés spécifiquement conçues pour les étudiants étrangers non-francophones, à différents stades de l'apprentissages du français, afin d'y parfaire sa connaissance de la langue française et de la "culture française", soit dans une perspective didactique (en gros : former de futurs profs de langue française) soit dans une perspective plus professionnelle. On y prépare les différents certificats du type DELF, DALF, etc. qui permettent ensuite d'accéder aux autres facultés en France. Mais je ne les connais pas en détail, les sites internets vous renseigneront mieux que moi.
Soit il s'agit de la filière "histoire de l'art", qui là correspond à un enseignement académique et théorique : les différents mouvements artistiques, comment reconnaître une peinture baroque, qu'est-ce que le futurisme, etc. Mais là on risque de vous réclamer d'abord, outre un équivalent du baccalauréat francophone reconnu par l'université d'accueil, un titre qui prouve que vous êtes capable de suivre les cours en français, à moins que vous ne veniez en Erasmus, ou par un autre programme spécifique.
Un avis totalement gratuit : quand on est un étranger et que l'on vient faire ses études en France, il vaut mieux venir les faire a) dans une ville où on aura les moyens de se loger, même si ce n'est pas la meilleure fac de France, b) dans une ville où l'on connaît déjà des gens, même si etc. ; quand j'étais étudiant, des étudiants étrangers dans des situations matérielles ou psychologiques catastrophiques, j'en ai vu...[/quote]
Donc, effectivement, fuyez comme la peste tout "institut" privé (ou tout autre nom), qui prétendra vous apprendre la culture française contre de l'argent.
En revanche, comprenez bien qu'en France, toutes les universités se valent ; je ne dis pas qu'une filière ici ne puisse pas être meilleure ou moins bonne que la même filière là, surtout dans votre cas ; mais dans l'ensemble, la France ne ressemble pas du tout aux Etats-Unis : toutes les universités ont le même statut, aucune n'est réellement autorisée à sélectionner ses étudiants, donc les étudiants les choisissent au moins autant pour des raisons "géographiques" (la plus proche de chez eux) que par rapport à leur "niveau" supposé. Et puis surtout, si j'ose dire : en France toutes les universités sont "moyennes", parce que de toute façon "l'élite" des étudiants ne passe PAS par l'université, mais par les classes préparatoires et les grandes écoles*.
(*Cette phrase est évidemment simpliste, je serais le premier à m'élever contre une telle affirmation en temps ordinaire, mais j'essaie de faire comprendre la situation globale à Ruzan)
Bref : le "niveau" de l'université en général n'est pas le plus grand problème. En revanche, ce à quoi vous devez être attentive, surtout pour une formation de type "centre d'études françaises", c'est le "sérieux" de la filière (on peut trouver des filières nulles dans des facs très prestigieuses, je n'en nommerai pas). Les critères étant à mon avis :
- Est-ce que cette filière existe depuis longtemps ?
- A-t-elle beaucoup ou peu d'étudiants ?
- Est-ce qu'elle les préselectionne ?
- Ont-ils déjà souvent eu des étudiants venus du même pays que vous ?
Et je le répète : ne négligez pas l'aspect matériel. Il sera peut-être moins difficile d'être dans une petite ville de province que dans dans une métropole.
Il s'agit d'abord de savoir ce que vous entendez par "art et culture", car cela peut correspondre à deux choses très différentes : soit ce qu'on appelle à Lyon le CIEF :
http://cief.univ-lyon2.fr/
Et qui existe dans d'autres universités sous d'autres noms (à Besançon ça s'appelle le CLA : http://cla.univ-fcomte.fr/ ; mais il y en a dans toutes les grandes villes universitaires) ; ce sont des facultés spécifiquement conçues pour les étudiants étrangers non-francophones, à différents stades de l'apprentissages du français, afin d'y parfaire sa connaissance de la langue française et de la "culture française", soit dans une perspective didactique (en gros : former de futurs profs de langue française) soit dans une perspective plus professionnelle. On y prépare les différents certificats du type DELF, DALF, etc. qui permettent ensuite d'accéder aux autres facultés en France. Mais je ne les connais pas en détail, les sites internets vous renseigneront mieux que moi.
Soit il s'agit de la filière "histoire de l'art", qui là correspond à un enseignement académique et théorique : les différents mouvements artistiques, comment reconnaître une peinture baroque, qu'est-ce que le futurisme, etc. Mais là on risque de vous réclamer d'abord, outre un équivalent du baccalauréat francophone reconnu par l'université d'accueil, un titre qui prouve que vous êtes capable de suivre les cours en français, à moins que vous ne veniez en Erasmus, ou par un autre programme spécifique.
Un avis totalement gratuit : quand on est un étranger et que l'on vient faire ses études en France, il vaut mieux venir les faire a) dans une ville où on aura les moyens de se loger, même si ce n'est pas la meilleure fac de France, b) dans une ville où l'on connaît déjà des gens, même si etc. ; quand j'étais étudiant, des étudiants étrangers dans des situations matérielles ou psychologiques catastrophiques, j'en ai vu...[/quote]
La quasi-totalité des universités en France sont publiques. Il faut y ajouter les trois ou quatre universités catholiques (Paris, Lyon, Angers...), qui fonctionnent presque comme le public et sont sérieuses. Elles seules (public + catholique) ont normalement le droit de par la loi de s'appeler "université".Mais je veux que ca sois non payant et privee..
Donc, effectivement, fuyez comme la peste tout "institut" privé (ou tout autre nom), qui prétendra vous apprendre la culture française contre de l'argent.
En revanche, comprenez bien qu'en France, toutes les universités se valent ; je ne dis pas qu'une filière ici ne puisse pas être meilleure ou moins bonne que la même filière là, surtout dans votre cas ; mais dans l'ensemble, la France ne ressemble pas du tout aux Etats-Unis : toutes les universités ont le même statut, aucune n'est réellement autorisée à sélectionner ses étudiants, donc les étudiants les choisissent au moins autant pour des raisons "géographiques" (la plus proche de chez eux) que par rapport à leur "niveau" supposé. Et puis surtout, si j'ose dire : en France toutes les universités sont "moyennes", parce que de toute façon "l'élite" des étudiants ne passe PAS par l'université, mais par les classes préparatoires et les grandes écoles*.
(*Cette phrase est évidemment simpliste, je serais le premier à m'élever contre une telle affirmation en temps ordinaire, mais j'essaie de faire comprendre la situation globale à Ruzan)
Bref : le "niveau" de l'université en général n'est pas le plus grand problème. En revanche, ce à quoi vous devez être attentive, surtout pour une formation de type "centre d'études françaises", c'est le "sérieux" de la filière (on peut trouver des filières nulles dans des facs très prestigieuses, je n'en nommerai pas). Les critères étant à mon avis :
- Est-ce que cette filière existe depuis longtemps ?
- A-t-elle beaucoup ou peu d'étudiants ?
- Est-ce qu'elle les préselectionne ?
- Ont-ils déjà souvent eu des étudiants venus du même pays que vous ?
Et je le répète : ne négligez pas l'aspect matériel. Il sera peut-être moins difficile d'être dans une petite ville de province que dans dans une métropole.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
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Re: etudier en France
merci, pour la reponse! J'aimerai savoir aussi, en general quand est le temps d'incription, c'est quel mois? merci!
- Sisyphe
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Re: etudier en France
Ruzan wrote:merci, pour la reponse! J'aimerai savoir aussi, en general quand est le temps d'incription, c'est quel mois? merci!

Pour des filières un peu "inhabituelles" ça peut être un peu plus tardif, mais pour l'année universitaire qui vient, il faut à mon avis s'en occuper maintenant et tout de suite, et ça risque même d'être trop tard. ... Il y a aussi le cas des étudiants en programmes d'échanges et/ou qui ne viennent que pour un semestre, mais là je n'y connais rien.

Plus sérieusement, il y a souvent deux, voire trois phases :
1) La phase d'acceptation du dossier, souvent un dossier électronique à remplir + un certain nombre de pièces à envoyer par la poste.
2) Ensuite, à partir du moment où l'on est accepté (même quand la filière est "non-sélective", il faut attendre d'avoir obtenu un "laisser-passer", parfois appelé "ineat"), la phase d'inscription "administrative" : un nouveau dossier électronique à remplir, et surtout : c'est à ce moment-là qu'on paie
3) Et parfois l'inscription "pédagogique", où l'on choisit ses unités de valeur, les options, enfin toute la scolarité proprement dite. Il faut faire attention, parce que là encore, il y a des choses importantes à rendre, et si elles ne le sont pas, on risque d'être obligé de suivre des cours dont on n'a pas voulu.
Trois règles de base :
a) de la patience
b) toujours anticiper les dates-limites d'une semaine
c) de la patience
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