Je vous demande de corrigez ma traduction (traduction que je vous ai proposé ) svp ?
c'est une traduction de l'anglais au français
je vous le poste ici dans le forum car j'ai besoin d'une correction de cette version le plus vite possible svp

The Movie House
It was two blocks from my home; I began to go alone from the age of six. My mother, so strict about kissing girls, was strangely indulgent about this. The theatre ran three shows a week, for two days each, and was closed on Sundays. Many weeks I went three times. (…)
If it was not a movie with Adolphe Menjou, it was a horror picture. People turning into cats – fingers going stubby into paws and hair being blurred in with double exposure – and Egyptian tombs and English houses where doors creak and wind disturbs the curtains and dogs refuse to go into certain rooms because they sense something supersensory. I used to crouch down into the seat and hold my coat in front of my face when I sensed a frightening scene coming, peeking through the buttonhole to find out when it was over. Through the buttonhole Frankenstein’s monster glowered; lightning flashed; sweat poured over the bolts that held his face together. On the way home, I ran again, in terror now. Darkness had come, the first show was from seven to nine, by nine even the longest summer day was ending. Each porch along the street seemed to be a tomb crammed with shadows, each shrub seemed to shelter a grasping arm. I ran with a frantic high step, trying to keep my ankles away from the reaching hands. The last and worst terror was our porch; low brick walls on either side concealed possible cat people. Leaping high, I launched myself at the door and, if no one was in the front of the house, fled through suffocating halls past gaping doorways to the kitchen, where there was always someone working, and a light bulb burning.
John Updike, Self-Consciousness : Memoirs (1989).
voici ce que je propose :
C’ était à deux pas de chez moi, j'ai commencé à y aller depuis l’âge de six ans. Ma mère, si stricte à propos d'embrasser les filles, était bizarrement indulgente concernant cela.
Le théatre organisait trois spectacles par semaine, durant deux journées chacunes, et était fermé les dimanches. Certaines semaines, j'y allais trois fois.
Si ce n'était pas un film avec Adolphe Menjou, c'était un film d'horreur. Des gens se transformaient en chats - des doigts boudinés se changeant en pattes et des cheveux devenant flous avec une surimpression (ou surexposition ? ) - et des tombes égyptiennes et des maisons anglaises où des portes grinçaient et les rideaux frémissaient sous le vent et des chiens détectant une présence surnaturelle refusaient de pénétrer dans certaines pièces. J'avais pris l'habitude de m'affaler dans le siège et de placer mon manteau devant mon visage à chaque fois que je sentais arriver une scène effrayante, regardant à travers la boutonnière pour savoir quand c'était fini. A travers la boutonnière, le monstre de Frankenstein lançait un regard menaçant, il y avait des éclairs ; la sueur coulait sur les boulons qui maintenait sa tête. Sur le chemin du retour, je courais de nouveau, saisi de terreur. L'obscurité était tombée, le premier spectacle était de sept heures à neuf heures, à neuf heures même la plus longue journée d’été touchait à sa fin. Chaque porche le long de la rue me semblait être des tombes dans lesquelles des ombres s'agglutinaient devant les portes, chaque arbuste cachait un bras crochu tendu. Je courais avec un pas frénétique élevé, éperdu je m'élançais dans une course folle, en prenant soin de laisser mes chevilles hors de portée de ces bras tendus. Et pour finir ce qui m'effrayait le plus c'était notre porte d’entrée ; des murs de briques en bas de chaque côté pouvaient cacher des hommes chats. D'un saut vif, je me jetais sur la porte, si personne n'était à l'avant de la maison, je m'enfuyais à travers les dernières salles étouffantes franchissais des portes béantes pour arriver à la cuisine, où il y avait toujours quelqu'un qui travaillait et une ampoule qui brûlait.
je vous remercie d'avance......