Un peu de légèreté
- leo
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Re: Un peu de légèreté
le gouvernement envisage de supprimer le service 15% compris...
- celà va t'il réduire la facture du resto ? j'en doute fort
- celà va t'il inciter à donner plus de pourboire... j'en doute aussi
- celà va t'il réduire le salaire du serveur... je n'en doute pas un instant
- celà va t'il réduire la facture du resto ? j'en doute fort
- celà va t'il inciter à donner plus de pourboire... j'en doute aussi
- celà va t'il réduire le salaire du serveur... je n'en doute pas un instant
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Un peu de légèreté
D'après ce que j’entends ce n'est pas le gouvernement mais un des syndicats patronaux de la restauration qui veulent motiver davantage le personnel et les inciter à être plus aimables.leo wrote:le gouvernement envisage de supprimer le service 15% compris...
Quand au conséquences je partage ton point de vue si jamais cela se fait (ce dont je doute fort) je ne crois pas que les consommateurs ou les serveurs soient les gagnants. Il n’empêche qu'il faut trouver des moyens pour faire sourire ces braves gens.
Avec tout le bonheur que se petafine dans le monde que d'heureux on pourrait faire. 

Re: Un peu de légèreté
un peu plus de collègues peut-être...tu souris plus facilement quand tu n'as pas à sprinter pendant le service...je vois bien que dans certains restaurants, le personnel est très souvent surexploité...miju wrote:Il n’empêche qu'il faut trouver des moyens pour faire sourire ces braves gens.leo wrote:le gouvernement envisage de supprimer le service 15% compris...
Personne n'est en charge de ton bonheur, sauf toi.
- leo
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Re: Un peu de légèreté
il est vrai que c'est aussi, parfois, au client d'être aimable avec le serveur... perso j'aime bien plaisanter (sans être lourd), souvent ça marche, on a une bonne entente, la tablée et le serveur sont de bonne humeur, parfois ça tombe à plat, tant pis, mais oui, le pourboire en sus s'en ressent
maintenant je sais pas si chez vous c'est pareil, mais "avant" tu laissais de 2à5 francs par personne donc pour la table celà faisait pas mal déjà, maintenant en-dessous de 2 euros tu as l'air radin
maintenant je sais pas si chez vous c'est pareil, mais "avant" tu laissais de 2à5 francs par personne donc pour la table celà faisait pas mal déjà, maintenant en-dessous de 2 euros tu as l'air radin

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- leo
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Re: Un peu de légèreté
autre sujet interessant... les dernières nouvelles du cosmos
l'énergie noire serait en complète expension et elle devrait tout faire exploser, un nouveau "big bang" en perspective ?
nous ne serions finalement que des hologrammes... quand je me donne un coup de marteau sur le pouce je n'en ai pas vraiment l'impression
faut qu'ils arrête de fumer nos savants !
l'énergie noire serait en complète expension et elle devrait tout faire exploser, un nouveau "big bang" en perspective ?
nous ne serions finalement que des hologrammes... quand je me donne un coup de marteau sur le pouce je n'en ai pas vraiment l'impression

faut qu'ils arrête de fumer nos savants !
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- leo
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Re: Un peu de légèreté
juste pour rire...
Marcel est propriétaire d'un bistrot. Il réalise soudain que tous ses clients sont des alcolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
- Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie plus tard".
- Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
- Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le plus rentable de la capitale.
- Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement.
- Les clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
- Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel, se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme (Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les créances-clients en garantie.
- Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un plantureux bonus.
- Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS. Les Picolobligations sont alors "titrisées" (converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le marché à terme.
- Confiants à l'égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances bidons d'alcolos feignasses.
- Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
- Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que ses clients règlent leur ardoise.
- Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, ... bernique !
- La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entrainant la faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.
- Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%. La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de la banque. Problemos : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs ("too big to fail" qu'on dit)
- La banque est donc renflouée par l'Etat. Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n'ont jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel...
Cest pourtant pas difficile à comprendre, non ?
Marcel est propriétaire d'un bistrot. Il réalise soudain que tous ses clients sont des alcolos qui n'ont pas de boulot et ne peuvent donc plus fréquenter son comptoir, car ils ont vite dilapidé leur RSA.
- Il imagine alors un plan marketing génial : "Picole aujourd'hui, paie plus tard".
- Il tient rigoureusement à jour son ardoise de crédits, ce qui équivaut donc à consentir un prêt à ses clients.
- Chiffre d'affaires et bénéfices explosent et son bistrot devient vite, sur le papier, le plus rentable de la capitale.
- Les brasseurs et grossistes se frottent les mains, et allongent bien volontiers les délais de paiement.
- Les clients de Marcel s'endettant chaque jour davantage acceptent sans rechigner des augmentations régulières du prix du godet, gonflant ainsi (toujours sur papier) les marges du bistrot.
- Le jeune et dynamique représentant de la banque de Marcel, se rendant compte que ce tas de créances constitue en fait des contrats à terme (Futures) et donc un actif, propose des crédits à Marcel avec les créances-clients en garantie.
- Sa trouvaille géniale vaut au banquier visionnaire un plantureux bonus.
- Au siège de la banque, un trader imagine alors un moyen pour se faire de belles commissions: il convertit les dettes en PICOLOBLIGATIONS. Les Picolobligations sont alors "titrisées" (converties en paquets de titres négociables) afin d'être vendues sur le marché à terme.
- Confiants à l'égard de leur banquier et avides de hauts rendements, les clients ne captent pas que ces titres qui leur sont fourgués comme "obligations AAA", ne sont en fait que les créances bidons d'alcolos feignasses.
- Les Picolobligations deviennent la star des marchés, on se les arrache et leur valeur crève tous les plafonds.
- Un beau matin, un "risk manager" oublié dans les caves de la banque se réveille et signale qu'il est temps de demander à Marcel que ses clients règlent leur ardoise.
- Marcel essaie, mais ses clients ne bossant pas, ... bernique !
- La banque exige alors le remboursement du crédit et le bistrot fait logiquement faillite, vire ses employés entrainant la faillite de ses fournisseurs en bibine qui, à leur tour, virent également leurs employés.
- Le cours des Picolobligations chute brutalement de 90%. La dépréciation de cet actif vaporise les actifs et donc les liquidités de la banque. Problemos : sa banqueroute ruinerait trop d'électeurs ("too big to fail" qu'on dit)
- La banque est donc renflouée par l'Etat. Ce renflouement est financé par de nouvelles taxes prélevées chez des employés, les classes moyennes et un tas de gens qui bossent, ne picolent pas, qui n'ont jamais mis les pieds dans le bistrot du Marcel...
Cest pourtant pas difficile à comprendre, non ?

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- Andergassen
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Re: Un peu de légèreté
Et tout ça à cause d'une bande d'alcolos... Triste monde... 

Par de bons mots foudroyons la sottise, craignons le sang ; ne versons que le vin.
Re: Un peu de légèreté
Mais non mais non ; c'est pas à cause d'une bande d'alcolos, c'est à cause d'une bande de Républicains et autres financiers de la droite. La titrisation que nous explique Leo a bel et bien causé la crise financière mondiale de 2007~2009. Ce que vient de nous expliquer Leo est digne d'in prix Nobel, rien de moins. La preuve : c'est le sujet de ce livre :

Et non, Stiglitz n'a pas écrit ça "juste pour rire" et ne prétend pas y parler d'un peu de légèreté...
P.S.: "RSA", c'est les initiales de quoi?

Et non, Stiglitz n'a pas écrit ça "juste pour rire" et ne prétend pas y parler d'un peu de légèreté...
P.S.: "RSA", c'est les initiales de quoi?
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
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- Andergassen
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Re: Un peu de légèreté
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- leo
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Re: Un peu de légèreté
dites les gars, je voulais juste rire... on a assez de ces gugus chez nous, donc comme on ne peut rien y faire sauf ce qu'on a fait en 1789, rions 

le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
- leo
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Re: Un peu de légèreté
mais n'oublions pas que ceuses qui ont fait 1789 se sont aussi fait couper la tête...




le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Un peu de légèreté
Normal. Ici on parle de capital. Ils ont perdu leur capital. Du latin capita : tête.
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Re: Un peu de légèreté
et je fais quoi maintenant ? la Révolutionnn à la Castro, à la Chavez, ou à la Mélanchon parce que à la Russe ou la Chinoise c'est plus la peine, il me reste la
c'est plus la peine non plus 


le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: Un peu de légèreté
Bin quoi... tu vas chercher ton prix Nobel! Qu'est-ce que tu attends?
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Re: Un peu de légèreté
Moi, je n'ai jamais abusé de l'alcool
...il a toujours été consentant
...il a toujours été consentant

A+ les cactus !
A izza i ana sacranou
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Ana mal' anou bihoubbinn raasikhinn
Lan yatroukani abada...
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