Très connu et très apprécié des milieux profo-gaucho-biobio-alternatifs des années 1980, on s'échangeait en salles des profs les adresses quasi-secrètes (genre arrière-cours) où l'on pouvait s'en procurer - avec le grand argument que c'était beaucoup moins calorique que le pain blanc, à satiété/rassassiement égal. Mes parents en mangeaient par briques.ElieDeLeuze wrote:Oui, c'est vrai que mettre le Pumpernickel dans la catégorie pain, c'est un peu osé. Surtout que je n'aime que la version la plus dense, quasi noire. Pour ceux qui se demandent ce que c'est, accrochez vous avant de cliquer:
http://www.lebensmittelfotos.com/wp-con ... amapur.jpg
C'est étrange, ce n'est pas foncièrement mauvais, cela va très bien avec un tartinage salé de type fromage à pâte fraîche (autrement dit St Môret), inégalement avec des tartinages sucrés (ça dépend lesquels) et pas du tout avec du beurre. J'ai mes périodes, mais cela a un très gros défaut : si ça rancit étonnament très peu, en revanche ça moisit très vite! Question de désenzymation des protoglucéases lipidiques inverties (toutes des tapettes ces glucéases...) qui embolisent les glycomères bactériennes de surface, comme me l'avait très savamment expliqué un jour un collègue de biotechnologie (les collègues de biotechno sont aussi incompréhensibles que les collègues de maths, sauf qe ces derniers sont très fiers de le savoir alors que les premiers n'arrivent pas à s'en rendre compte).