verococo wrote:Je veux bien avoir le contact de cette interprète diplômée de l'Esit si tu l'as!
Je ne l'ai pas particulièrement, mais tu le trouveras dès le premier résultat en saisissant son nom dans Google
verococo wrote:J'ai passé les concours de l'ITIRI, on m'a dit que c'était le niveau en anglais qui pêchait. Et quand j'ai été acceptée en Belgique, on m'a aussi dit que c'était l'anglais qui pêchait étonnamment, et pas tant le russe.
Ah bon, eh ben alors c'est en terre anglophone qu'il faut aller, même topo !
verococo wrote:ce magnifique diplôme
Eh, oh, c'est juste un bout de papier, hein
verococo wrote:personne dans ma promo (dont une russe!)
Petite parenthèse, mais je ne vois pas pourquoi une Russe réussirait mieux qu'un autre...
verococo wrote:Pourtant, quand je pense à la profession d'interprète de conférence, je ne vois que qqch qui me correspond à 100%: un travail intellectuel, la recherche de l'exactitude, la rigueur, travailler en indépendant, l'international
Il me semble que c'est là la définition des interprètes ET des traducteurs que tu donnes (et même plutôt des traducteurs en ce qui concerne l'exactitude). Pour les interprètes, je rajouterais : aisance à l'oral, sens du contact et grosse résistance au stress.
verococo wrote:J'ai eu beaucoup d'échos sur des diplômés qui galèrent à trouver du travail, qui passe des concours et souhaitent se réorienter pour pouvoir vivre. Cela bien sûr m'inquiète beaucoup... Il y a quelques années l'ONU paraît-il cherchait à recruter plein de nouveaux interprètes et le russe semblait être recherché, mais qu'en est-il réellement ? La profession fait rêver mais ne risque-t-on pas de finir au chômage après le diplôme?
Tu parles des interprètes, pour les diplômés ? Je ne les fréquente pas, donc je ne sais pas, mais je n'avais jamais eu de tels échos. Pour les traducteurs, oui, c'est clair : les écoles forment et diplôment à tour de bras mais il n'y a pas d'emploi salarié au bout, donc beaucoup se découragent et font autre chose. Par contre pour les interprètes de conférence, il s'en forme si peu que j'ai du mal à les imaginer sans travail. Après, c'est comme tout : soit ils travaillent à leur compte et évidemment, une clientèle, ça ne se gagne pas en un jour ; soit ils veulent aller aux organisations internationales et alors il faut attendre qu'un concours soit ouvert, ce qui n'est pas tous les ans. Mais je ne pense pas qu'on reste définitivement au chômage quand on est interprète de conférence, à moins d'avoir des langues impossibles ou de ne vraiment pas savoir s'y prendre.
Après je n'ai pas compris, tu me parles de l'ONU mais aussi de travailler en indépendante, donc c'est quoi, ton projet ?
Pour ce qui est de l'ONU, m'est avis que tu ne sauras jamais quels sont leurs besoins, il n'y a pas de communication officielle là-dessus. Quand ils ouvrent un concours, ils l'ouvrent pour toutes les langues de l'ONU, mais nul ne sait quels sont les postes à pourvoir pour quelles langues. Je l'ai passé et raté, et il est impossible d'en connaître la raison : planté le russe, planté l'anglais, planté le français, planté le fond ou juste ils n'avaient besoin de personne... Dans les couloirs, j'ai causé avec des candidats interprètes qui prétendaient que le russe était demandé (mais eux-mêmes ne l'avaient pas dans leurs combinaisons... et c'était il y a presque 10 ans) donc entre le fantasme et la réalité... Une chose que tu pourrais faire si vraiment l'ONU t'intéresse, c'est d'appeler le responsable du service interprétation. Je ne sais pas si c'est le même que pour la traduction, mais j'avais été très aimablement renseignée à l'époque.
verococo wrote:Que faudrait-il travailler selon toi pour la liaison ?
Ah, aucune idée, c'est pas du tout mon rayon !
verococo wrote:Et comment/où as-tu pu étudier en Ukraine ?
J'ai pris ma valise et je suis partie !

Bon, j'exagère un petit peu

Je suis partie chez mes beaux-parents et je me suis inscrite à la fac sur place, c'est tout. A Donetsk. Mais c'est pas vraiment le moment d'aller là-bas.
verococo wrote:Réalises-tu souvent des traductions avec le russe ?
Très rarement. Depuis 7 ans, ça doit représenter à peu près 1% de mon chiffre d'affaires, même si ça a eu tendance à augmenter depuis l'année dernière.
verococo wrote:Désolée de te bombarder de questions!
Mais aucun souci, j'y réponds volontiers
