Sisyphe wrote: ...je me sens délaissé...
(Sisyphe délaissé?!
... Je dois me dépêcher
D'aller briser dans l'oeuf cette erreur
méditée
Et de réconforter, pauvre âme impatientée
,
Le moral embruni du cher Homme au rocher!)
Oh Sisyphe...!
Qu'ils sont douleur ces mots sous ta plume fauchés!
Glanés au lendemain de veilles
tourmentées
Ils nourrissent, depuis, ma conscience hantée
De n'avoir eu plus tôt le temps de t'approcher...
Lors me voici, j'arrive, à l'orée de ta nuit...!
Si, hésitants, mes pas tâtonnent vers les tiens,
J'ai, sûr en mon bagage, le pré-cieux soutien
D'une
aimable 
pensée pour tuer ton ennui!
J'avance impatiemment sans attendre minuit
Guidée vers ton abri où le devoir te tient
Par l'écho d'une plainte qui réclame "quelqu'un"
Mais ne trouve en réponse qu'un silence inoui...
Je crois entendre encore tes longs
"... miaou miaou..."
Inviter à la pause, sous ton toit tout là-haut...
Et de me désoler: "Rohh meow, rohh mais ohhHH...!
Mais pourquoi donc es-tu,
Roméo, dans les choux?!
Je suis là désormais, ouvre-moi ton verrou!
Puise en ma
rêverie pour adoucir tes maux,
Et teins ta lassitude aux flammes de mes mots
Qui te veillent, même tus, fidèles par-dessus tout...
Ouvre grand tes volets, accept' la fée et ris!
Qu'au milieu des étoiles scintillantes d'espoir
Tu puisses, émerveillé, clamer encore:
"... ce soir,
Le ciel était est tout violet ; bizarre mais joli..."
Sisyphe, ciao!
Io t'abbraccio
A bientôt!
Et coraggio!
(Ah oui, tiens, j'ai choisi de ne pas sonnet à ta porte, préférant y toquer douze coups en douce heure, et, pour justifier le looooooooooooooooooong temps nécessaire à ma loooooooooooooooooongue arrivée, ne suis venue qu'à pieds et bien sûr quatrains! Tu me pardonnes, dis?!...
)