Ce message, j'ai failli le poster dans "Régal des sens" et pour cause...
Je dois bien avouer que, au-delà de la musique tout-à-fait agréable et envoûtante, c'est son violoniste d'interprète, en Monsieur Charmant, un David Garrett âgé d'alors 17-18 ans et son jeu intense qui m'ont ici particulièrement conquise...!

Je ne sais pas pour vous, mais mes yeux à moi, tout comme la caméra d'ailleurs, n'ont plus su détacher leurs regards enchantés de ce musicien qui ne se contente pas de posséder une beauté insolente, juvénile certes, passons sur ce détail, mais se permet aussi de l'altérer pour mieux nous régaler dans son abandon total à la musique qui l'habite...
Car oui, cet être-là ressent, vit/subit la musique et ça en est époustouflant! Celle-ci le traverse au point qu'elle semble maîtriser, autant que son âme, son physique... Lui, semble comme possédé par la musique qu'il joue et qui existe à cet instant bien plus que lui, on ne VOIT qu'elle, on le regarde LUI mais on la voit ELLE! C'est extraordinaire!!
Quel magnifique moment! Ces regards sans adresse finale ouverts sur une dimension que seule l'âme devine, cette concentration épuisante où Charmant semble hautement se réjouir, ces mains fines et douées qui nous offrent et son talent et celui de Mendelssohn, cette moue hautaine, ce menton haut levé, ce visage confiant, ces cheveux libres, souples et châtains (qui me rappellent d'ailleurs quelqu'un

Aaaah ces êtres-là, passionnés, habités, libres, expressifs, émouvants et talentueux c'est une pure gourmandise pour mes sens, ma sensibilité mélomane, mes émotions et mon moral... Je m'y laisse fondre avec grande satisfaction et sans modération...

Allez, je me tais et vous laisse aussi savourer, je l'espère, la musique de Mendelssohn et son interprète à la jeunesse alors délicieusement chocolatée...
