
Nous en avons déjà discuté sur l'autre post, mon petit Pwyll
Il y a quarante ans,
ordinateur était minoritaire devant
computer et pourtant il s'est imposé.
Quant à l'argument de l'internationalité, j'ai quelques doutes

Par définition les langues séparent. Mêmes les informaticiens les plus chevronnées (j'ai un cousin qui...) de ne disent plus "apppuyer sur return" ou sur "backspace" ou sur "page up" ou sur "delet" etc.
Perso, je trouve toujours les propositions de l'Autorité québécoise douteuses dans leur forme, et hyperréactives dans le côté "tout sauf l'anglais" - intégrer le mot étranger en lui donnant un phonétisme français me paraît préférable (imagine que les
paquet boats ait été inventés l'année dernière, qu'est-ce qu'ils aurait trouvé plutôt qu'un
paquebot ? Un
boîteau, un
paquiettier ?

). J'avais trouvé plus logique "mél", mais il disparaît.
Mais il faut bien reconnaître une chose : l'Autorité en question réagit plus vite et de manière quand même plus intelligente (en créants des mots courts, susceptibles de concurrencer le mot anglais) que notre vieille "Agagadémie" (F. Dard) , ou le commissariat à la langue française ou autres instances poussiéreuses.
BREF, pour ma part,
j'utilise courriel, du moins quand je sais que l'autre le sait. Et même je l'utilise de plus en plus. Et même des fois sans me demander s'il le sait, j'estime qu'en contexte c'est assez clair.
Comme disait Franck, quand un gosse (

euh, non, pas gosse, y'a des Québécois ici

)... Quand un
gamin de cinquième vous dit que les dents sont faites d'
imèl, y'a comme un problème.