
pour l'ordinateur, c'est ptet un chef chez nous

mais médecin je ne crois pas, il rend plutot malade

Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Alors là, bravo !Andrzej wrote: Je ne suis même pas contre l'orthographe française (le seul en Pologne parmi ceux qui l'apprennent)
Euh... Mais l'un n'empêche pas l'autre ? L'espéranto n'a jamais prétendu remplacer les langues, mais simplement donner un moyen d'intercompréhension.Andrzej wrote: Sinon apprenons tous l'espéranto
Andrzej wrote:Il y a 20 ans, au premier contact avec le mot, je croyais que l'ordinateur c'est un médecin-chef (ordynator en polonais)
Je crois pas que ca soit vrai, c'est vrai pour les gens qui fréquentent le forum mais pas pour la majorité de la population française, et en particulier pour les citadins et surtout pour les membres du gouvernement et de l' "élite".Les Français du forum semblent très ouverts à la différence linguistique, et aux parlers des différentes régions de France et de la francophonie,
ou alors: "maile"Sisyphe wrote:J'admettais "mail" prononcé [mel], en lui préférant "mél" d'ailleurs. Mais "e-mail", c'est de la gnognotte de pseudo-marketing [anglicisme], comme "e-learning" et "e-business" et autres "e-school" qui fleurissent.
Syntagme wrote: Pour ce qui est de l'inégalité des régions par rapport au centre, je pense que l'histoire du français (à laquelle tu sembles profondément attaché vu que tu me ranges du côté des synchronistes, ce à quoi je ne m'oppose pas tant que ça, bien que j'aie aussi des réserves sur cette dichotomie ), est assez riche d'expérience.
Le Québec ne serait-il qu'une "région" de la France ? Ciel, on a refait l'histoire pendant que je dormais. Alors finalement cet imbécile de Louis XV n'a pas perdu la guerre de sept ans parce qu'il préférait lutiner la Pompadour ?Je suis d'accord avec toi sur l'inégalité de la connaissance des usages régionaux entre la France et le Québec. À la limite, je comprends aussi que le français est une langue disons "culturelle" et "élitiste" à sa façon. Donc par définition, les usages régionaux, il est normal qu'on ne s'y intéresse pas en France. En tout cas en théorie.
Chez nous, c'est du snobisme pur, parce que strictement rien ne l'impose. Les médias anglophones, par exemple, n'ont aucune prise sur le territoire - pas même dans l'économie, nous avons nos propres journaux boursiers, et quoi qu'en disent certains, on peut travailler en français dans une grande boite, même étrangère (on répondra en anglais au téléphone, oui, mais les "breefing" (Pour ce qui est du snobisme dont tu parles dans la non-intégration phonétique des emprunts, c'est vrai qu'ici on a tendance à coller plus à l'anglais. Mais, c'est normal, nous sommes aussi une petite mouche collée si je puis dire à l'éléphant anglophone du continent nord-américain!
C'est assez récent ! Dans les feuilletons des américains des années soixantes ("ma sorcière bien aimé" par ex.), les doubleurs français faisaient dire "Boston" [bostõ]. C'est un mélange de snobisme et d'habitude qui a fait dire [boston] par la suite. De votre part, [bostõ] est peut-être un "feed-back" sociolinguistique ! [rétroaction, c'est mieux !]En passant, il y a au moins un contre-exemple à cela (c'est ce que j'aime dans les langues, il y a toujours des contre-exemples). Je suis toujours étonné d'entendre les français prononcer Boston comme s'ils disaient Bostonne. Nous au Québec, on a justement intégré et francisé la prononciation Boston (comme dans thon). Curieux n'est-ce pas comme renversement de tendance! Ce qui est curieux c'est que pour Washington, là on prononce tonne (encore que phonétiquement notre "tonne" et votre "tonne" est très très différent).