Besoin de votre aide pour identifier un AVNI (animal violent non identifié), rencontre du troisième type au sommet d'un escarpement rocheux lors de mes pérégrinations gardo-venaissines au début du mois.
Ce bouc (j'ai encore son odeur sur mon sac à dos qu'il avait farfouillé sans vergogne et contre lequel il s'était frotté, sans parler de ma chemise et de mon pantalon) semblait être le gardien à la fois de sa femelle et de son territoire près d'une chapelle abandonnée. Il m'a proprement viré "banu militari" (la bano = la corne, en provençal) en faisant usage de la contrainte par corps en me poussant de toute sa masse. Les longues cornes m'inspiraient un certain respect, d'autant plus que j'étais seul de chez seul, et une certaine crainte d'être poussé dans le précipice. Heureusement, à la limite de ce qui semblait être son territoire, l'animal a lâché prise en restant maître du terrain.
J'ai pris quelques photos, et surprise, l'affaire n'avait pas duré plus de 3 minutes (comme l'indique l'heure de prise de vue), alors qu'elle m'avait paru une éternité. Ce qui prouve qu'un témoignage, sous le coup de la peur, n'est vraiment pas fiable.
Alors si quelqu'un s'y connaît en caprinés sauvages (un ami italien penche pour une "capra garganica" (chèvre du Gargano, Italie du Sud), mais sans garantie.... Jusqu'à présent, je ne connaissais que nos bouquetins autochtones en fait de longues cornes, mais eux au moins, ils nous foutent royalement la paix, surtout quand ils se battent entre mâles...)
Bon ça y est, je peux récupérer mes affaires ?
Bonjour madame (elle, est restée discrète, c'est monsieur qui s'occupe de tout)
Et n'y reviens pas, manant !
Impressionnant, non ? Vous imaginez le valdingue, s'il avait continué à pousser...