https://next.liberation.fr/musique/2019 ... nc_1740493
Il est curieux que cela me touche un peu : la culture pop n'est pas vraiment mon fait comme chacun sait, la world music pas plus. Mais j'avais huit en 1989, j'ai quoique vaguement le souvenir qu'une institutrice nous avait passé Asimbonanga pour nous parler de l'Afrique du Sud en pleine mutation, et j'ai le souvenir un peu plus net qu'il doit bien s'agir à peu de choses près de la seule cassette audio - oui, je date des cassettes au chrome
- que j'aie demandé à mes parents de m'acheter un jour. Le fait est aussi qu'il meurt relativement jeune. 
Difficile de se défaire aussi d'une sorte de malaise : on lisant les articles, malgré leurs précautions oratoires propres aux moments de deuil, on découvre également qu'il était un peu devenu has been- il le reconnaît d'ailleurs très honnêtement dans l'article - et par notre seule faute. On l'avait rangé dans nos souvenirs lointains des années quatre-vingt-dix, au milieu des cassettes qui doivent bien se trouver dans un carton, quelque part, chez des parents, eux-mêmes retraités... 
