Ah moi j'ai toujours aimé les nuits veillées à travailler ou s'occuper
en silence pendant que la maisonnée est endormie...

Je trouve que l'ambiance nocturne est particulière, feutrée, propice à la pensée et à la productivité (tant que le sommeil ne vient pas nous toquer!

) et puis on se sent comme investi du rôle protecteur du veilleur (et là je pense à Cabrel :"Je suis le gardien du sommeil de ses nuits..."), la réalité semble être un peu suspendue, reposant entre parenthèses, lointaine (les soucis sont pour demain), on se retrouve presque dans une bulle qui étire le temps, à part mais conscient néanmoins de partager avec quelques autres noctambules, à Lyon

et ailleurs, ces moments de veille que je trouve plaisants quand ils ne sont pas imposés!
Elles sont devenus rares, quand même à présent, ces nuits tranquilles veillées car la journée bien remplie et usante pour ne pas dire stressante

ramène vite fait Morphée en principe, passé 1h00 du matin!