"quand ils avoient bien beu, il leur faisait lier les pieds, les mains et tous les conduicts de l'urine: de sorte qu'ils ne pouvoyent pisser, les laissoit ainsi mourir."
Une petite explication: en fait, je ne demande pas une traduction en anglais. J'ai mal mis le sujet. Je veut simplement comprendre les mots que je marque en relief, que ce soit en anglais ou en français. Je suis désolée de vous faire malcomprendre. Il ne s'agit surtout pas une traduction graduite.
Coucou, drôle de phrase !!! Ca vient de quel livre ?
Selon moi , c'est bien les conduits de l'urine dont il s'agit, et aujourd'hui cela s'appelle l'urètre si je ne me trompe !
Dorine wrote:"quand ils avoient bien beu, il leur faisait lier les pieds, les mains et tous les conduicts de l'urine: de sorte qu'ils ne pouvoyent pisser, les laissoit ainsi mourir."
"les conduicts" signifie-t-il "les conduits"???
Pour ce qui est de la question des formules de politesse, j'ai donné quelques explications ici
Sur ce, je traduits :
"Une fois qu'ils avaient bien bu, il [=un autre] leur faisait lier les pieds, les mais et les conduits urinaires* de chacun, de sorte qu'ils ne pussent pisser, et il laissait mourir aisni".
beu = bu (graphie archaïsante)
conduict = conduit (le "c" est un lettre pseudo-étymologique) vu le contexte il s'agit bien de l'urètre.
de sorte que = aujourd'hui, on mettrait plutôt le subjonctif (je crois)
Sisyphe wrote: Pour ce qui est de la question des formules de politesse, j'ai donné quelques explications ici
Sisyphe, je vous remercie bien pour ce que vous avez expliqué pour moi. C'est vraiment très gentille de votre part.
( A tout le monde)Je ferai plus attention sur la courtoisie que ce site demande. (D'ailleurs, je suis tout à fait d'accord que la politesse est nécessaire) . Je suis désolée pour ce négligence que je n'ai pas fait de propos délibéré. Merci pour votre comprehension!!!
Kayacrew wrote:Coucou, drôle de phrase !!! Ca vient de quel livre ?
Selon moi , c'est bien les conduits de l'urine dont il s'agit, et aujourd'hui cela s'appelle l'urètre si je ne me trompe !
Dorine nous a soumis cette phrase...
"quand ils avoient bien beu, il leur faisait lier les pieds, les mains et tous les conduicts de l'urine: de sorte qu'ils ne pouvoyent pisser, les laissoit ainsi mourir."
Bonjour...
C'est étrange... Je ne sais pas pourquoi mais ces lignes sentent l'histoire des Barbares, les Teutons, Carthage ou l'histoire Romaine...
Elles pourraient être tirées de :
ÆLIUS LAMPRIDIUS
Il vivait au début du IVe siècle, sous les règnes de Dioclétien et de Constantin le Grand, auxquels il dédia ses écrits.
VIE D’ANTONIN HÉLIOGABALE. (De J.-C. 218-222)
Ou encore de : POLYEN -- RUSES DE GUERRE
Quelque chose du genre... Du moins... Elles pourraient l'être! ...
Quand ses amis étaient ivres, il lui arrivait souvent de les enfermer, et, dès que la nuit était arrivée, il introduisait dans leur chambre des lions, des léopards et des ours privés de leurs armes naturelles, de sorte qu’à leur réveil, le matin, ou même au milieu de la nuit, ce qui était plus terrible, ils trouvaient ces animaux auprès d’eux ; la frayeur en fit mourir plusieurs. À ses amis de plus basse condition, il faisait souvent mettre, au lieu des coussins ordinaires, des espèces d’outres souillées, et, pendant qu’ils mangeaient, il en faisait échapper l’air, de sorte que tout à coup ils se trouvaient sous la table. Le premier il imagina d’étendre les coussins à manger, non plus sur des lits, mais parterre, en demi-cercle, afin que les serviteurs pussent retirer l’air des outres par les pieds. Il fit infliger en réalité aux comédiens qui jouaient des rôles d’adultères, un supplice qui n’était ordinairement que simulé. Il racheta souvent à tous les maîtres de lupanars les femmes publiques qu’ils possédaient, et leur rendit la liberté. Parmi les futilités qui frisaient l’objet des conversations, on vint un jour à parler de ce qu’il y avait à Rome de gens affectés de hernies ; il en fit dresser la liste générale, et les fit venir au bain, où il se lava avec eux : dans le nombre il y avait des personnages honorables. Souvent, avant son repas, il se fit donner des spectacles de gladiateurs et d’athlètes. Dans le lieu le plus élevé de L’amphithéâtre, il se fit placer un lit de table, et pendant qu’il mangeait, il contemplait les chasses du Cirque ou le supplice des condamnés. Il fit quelquefois servir à ses parasites, au second service, des objets représentés en cire, d’autres fois en bois, souvent en ivoire, ou en terre cuite, ou même en marbre ou en pierre, en sorte que sous ces matières différentes on eût cru voir les mêmes mets qu’à lui : mais lui seul mangeait ; les autres se contentaient de boire à chaque plat, et se lavaient les mains comme s’ils eussent mangé.
... Il inventa plusieurs genres de débauches, et surpassa de beaucoup la monstrueuse lubricité des anciens fléaux de la république : car les raffineries de Tibère, de Caligula, de Néron lui étaient parfaitement connues.
Dorine... De quelle oeuvre as-tu tiré ces lignes...? Tu veux bien nous le dire s'il te plaît... MERCI!