
Vos anecdotes
Bon, puisque j'entends d'ici les applaudissements, les lancés de tomates et de pommes de terre, bref, des tas de formes d'encouragement...
Je vous en raconte une autre...
J'ai une blague. disait l'autre qui avait il faut l'avouer la grosse tête...
euh.. bon, j'en étais où.
vi, là.
Donc, c'est une histoire que vous avez certainement tous eu l'occasion de vivre, mais cette expérience m'a vraiment troublé lorsqu'elle advint (z'avez vu, ze m'adapte, z'élève mon niveau de langue ^^)
En ces temps reculés et dans un campagne tout aussi reculée d'ailleurs, j'étais jeune (j'étais aussi beau et fier, mais ça n'a rien à voir), je me balladais sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu... J'étais accompagné par ma petite amie et mon meilleur ami, deux personnes qui connaissaient tout de moi, et qui je pense connaissaient à peu près toutes les personnes que je connaissais... C'était un petit village (où tout le monde se connait - dîtes-moi quand je l'ai suffisamment répété^^)
La rivière coulait gràcieusement, et un léger brin d'air frais calmait les ardeurs d'un soleil de juin des plus brillant. Peupliers et marronniers (ça prend deux "n" ^^) émettaient un bruissement doux et tout à fait adapté à la scène... Un train passa, qui fit sursauter les vaches des prés alentour...
Un jeune homme du même âge que moi, s'approcha du trio :
"Salut Pak (c'est mon vrai surnom, mais qui a l'époque n'était connu que par peu de mes connaissances), comment ça va ? "dit-il d'un ton jovial et enjoué...
"euh... bien.. bien... euh... et toi ?" Vous l'aurez compris je ne reconnu pas ce personnage...
Il poursuivit la conversation sans remarquer mon trouble, je restais à l'affut d'une quelconque information qui aurait pu m'aiguiller sur son identité...
Ces fichus informations ne venait pas, je regardait ma petite amie à gauche, qui semblait se ficher littéralement de ce qui se passait (pourtant dieu sait que c'était capital...), je regardait mon ami à droite, qui lui ne semblait pas troublé du tout, et suivait patiemment la convresation, à laquelle je m'efforçais de répondre sans faire de bourde...
L'inconnu me parla d'une "soirée" sans que jamais je ne sache de quoi il parlait, il ne me cita jamais une connaissance commune... rien...
La conversation dura bien cinq minutes (j'aurai volontier dit dix, mais la mémoire tend à allonger ce genre d'instant de grande solitude...)... et 5 minutes dans ce cas là, c'est une éternité...
L'inconnu ponctua :
"Allé, faut que j'aille prendre mon train (ce n'était pas un indice non plus), à la prochaine Pak, ça m'a fait plaisir de te voir !"
Je répondais pauvrement un "ouai, salut, à la prochaine..." terminant par un gloussement signe d'un grand vide cérébral...
Je restais là... Je me tournai vers mes comparses et demanda bêtement...
"C'était qui ?" (c'est comme le coup de l'heure ça, ça doit être lyonnais nan?)
les comparses :
"Tu sais pas qui c'était ?" (Je sais pas vous, moi j'aime pas qu'on réponde à une de mes questions par une question...)
Moi :
"Beuh non..."
Les Comparses :
"Ben nous non plus..."
Vala... 10 ans plus tard, je n'ai toujours pas qui était cet ami mystère... que je n'ai "a priori" jamais recroisé...
Je vous en raconte une autre...
J'ai une blague. disait l'autre qui avait il faut l'avouer la grosse tête...
euh.. bon, j'en étais où.
vi, là.
Donc, c'est une histoire que vous avez certainement tous eu l'occasion de vivre, mais cette expérience m'a vraiment troublé lorsqu'elle advint (z'avez vu, ze m'adapte, z'élève mon niveau de langue ^^)
En ces temps reculés et dans un campagne tout aussi reculée d'ailleurs, j'étais jeune (j'étais aussi beau et fier, mais ça n'a rien à voir), je me balladais sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu... J'étais accompagné par ma petite amie et mon meilleur ami, deux personnes qui connaissaient tout de moi, et qui je pense connaissaient à peu près toutes les personnes que je connaissais... C'était un petit village (où tout le monde se connait - dîtes-moi quand je l'ai suffisamment répété^^)
La rivière coulait gràcieusement, et un léger brin d'air frais calmait les ardeurs d'un soleil de juin des plus brillant. Peupliers et marronniers (ça prend deux "n" ^^) émettaient un bruissement doux et tout à fait adapté à la scène... Un train passa, qui fit sursauter les vaches des prés alentour...
Un jeune homme du même âge que moi, s'approcha du trio :
"Salut Pak (c'est mon vrai surnom, mais qui a l'époque n'était connu que par peu de mes connaissances), comment ça va ? "dit-il d'un ton jovial et enjoué...
"euh... bien.. bien... euh... et toi ?" Vous l'aurez compris je ne reconnu pas ce personnage...
Il poursuivit la conversation sans remarquer mon trouble, je restais à l'affut d'une quelconque information qui aurait pu m'aiguiller sur son identité...
Ces fichus informations ne venait pas, je regardait ma petite amie à gauche, qui semblait se ficher littéralement de ce qui se passait (pourtant dieu sait que c'était capital...), je regardait mon ami à droite, qui lui ne semblait pas troublé du tout, et suivait patiemment la convresation, à laquelle je m'efforçais de répondre sans faire de bourde...
L'inconnu me parla d'une "soirée" sans que jamais je ne sache de quoi il parlait, il ne me cita jamais une connaissance commune... rien...
La conversation dura bien cinq minutes (j'aurai volontier dit dix, mais la mémoire tend à allonger ce genre d'instant de grande solitude...)... et 5 minutes dans ce cas là, c'est une éternité...
L'inconnu ponctua :
"Allé, faut que j'aille prendre mon train (ce n'était pas un indice non plus), à la prochaine Pak, ça m'a fait plaisir de te voir !"
Je répondais pauvrement un "ouai, salut, à la prochaine..." terminant par un gloussement signe d'un grand vide cérébral...
Je restais là... Je me tournai vers mes comparses et demanda bêtement...
"C'était qui ?" (c'est comme le coup de l'heure ça, ça doit être lyonnais nan?)
les comparses :
"Tu sais pas qui c'était ?" (Je sais pas vous, moi j'aime pas qu'on réponde à une de mes questions par une question...)
Moi :
"Beuh non..."
Les Comparses :
"Ben nous non plus..."
Vala... 10 ans plus tard, je n'ai toujours pas qui était cet ami mystère... que je n'ai "a priori" jamais recroisé...
J'ai adoré lire cette histoire, même deux fois!
En voici une autre!
Je viens de recevoir un courriel par erreur d'une cliente - que nous appellerons Bernadette pour les fins de ce récit (d'ailleurs, c'est son vrai nom). Une de ses collègues (disons « Anita ») lui a envoyé un courriel, auquel elle a répondu, etc. Résumons cet échange à partir du début grâce aux messages d'origine tous inclus dans le courriel que j'ai reçu (vous verrez aussi mes commentaires en italiques) :
De : Anita
Objet : Curriculum vitae
Bonjour Bernadette, je me demandais, comme ça : as-tu déjà quelqu'un pour faire la traduction de tes trucs vers le français? J'ai un ami qui est très bon, voici son c.v. [?]
De : Bernadette
Objet : RE: Curriculum vitae
Bonjour Anita, on envoie toujours nos demandes de traduction à [la boîte de traduction pour qui Eveline travaille], qui est approuvée par la maison mère. Ils sont très bons. [Ça, c'est gentil!] Cela dit, si jamais ton équipe trouve qu'ils ne répondent pas à vos attentes, ou si on est pressés par le temps, ça n'est pas mauvais d'avoir un autre traducteur.
[Jusque là, tout va bien, quoique ce n'est pas vraiment de nos affaires.]
De : Anita
Objet : RE: RE: Curriculum vitae
Sais tu quels sont leurs tarifs?
De : Bernadette
Objet : RE: RE: RE: Curriculum vitae
Je vais devoir vérifier, je ne sais plus, mais j'ai une suggestion à faire : ton ami peut leur écrire en se faisant passer pour un nouveau client et leur demander combien coûte une traduction chez eux. Comme ça, il pourra comparer et ajuster ses tarifs en conséquence. [!!?!]
Voici leur adresse : laboitedetraductionpourquievelinetravaille @ quelque chose.com
...
Et là, hop, elle nous met en cc!!!!
J'ai hâte que le faux client nous écrive!

En voici une autre!
Je viens de recevoir un courriel par erreur d'une cliente - que nous appellerons Bernadette pour les fins de ce récit (d'ailleurs, c'est son vrai nom). Une de ses collègues (disons « Anita ») lui a envoyé un courriel, auquel elle a répondu, etc. Résumons cet échange à partir du début grâce aux messages d'origine tous inclus dans le courriel que j'ai reçu (vous verrez aussi mes commentaires en italiques) :
De : Anita
Objet : Curriculum vitae
Bonjour Bernadette, je me demandais, comme ça : as-tu déjà quelqu'un pour faire la traduction de tes trucs vers le français? J'ai un ami qui est très bon, voici son c.v. [?]
De : Bernadette
Objet : RE: Curriculum vitae
Bonjour Anita, on envoie toujours nos demandes de traduction à [la boîte de traduction pour qui Eveline travaille], qui est approuvée par la maison mère. Ils sont très bons. [Ça, c'est gentil!] Cela dit, si jamais ton équipe trouve qu'ils ne répondent pas à vos attentes, ou si on est pressés par le temps, ça n'est pas mauvais d'avoir un autre traducteur.
[Jusque là, tout va bien, quoique ce n'est pas vraiment de nos affaires.]
De : Anita
Objet : RE: RE: Curriculum vitae
Sais tu quels sont leurs tarifs?
De : Bernadette
Objet : RE: RE: RE: Curriculum vitae
Je vais devoir vérifier, je ne sais plus, mais j'ai une suggestion à faire : ton ami peut leur écrire en se faisant passer pour un nouveau client et leur demander combien coûte une traduction chez eux. Comme ça, il pourra comparer et ajuster ses tarifs en conséquence. [!!?!]
Voici leur adresse : laboitedetraductionpourquievelinetravaille @ quelque chose.com
...
Et là, hop, elle nous met en cc!!!!


J'ai hâte que le faux client nous écrive!
Eveline wrote:C'est exactement ce que je vais faire, s'il ne change pas de nom (j'ai même son adresse de courriel!).Latinus wrote:Le plus marrant serait de l'accueillir comme un nouveau client et lui annoncer des tarifs exhorbitants
Je conte sur toi pour nous raconter la suite ^^ Des anecdotes en épisodes on va devenir de plus en plus accrocs ^^
Il y a longtemps qu'on n'avait pas mis d'anecdotes. En voici une petite pour relancer le sujet.
Un journaliste voulu répondre à des critiques de lecteurs, précisant que bien souvent les fautes que l'on pouvait trouver sur les textes (appellées coquilles dans le jargon) étaient dues aux typographes qui composaient les textes (c'était bien avant l'invention de l'ordinateur et du traitement de texte. En ce temps, des gens étaient payés pour composer les textes, c'est à dire qu'ils prenaient des petits caractères en plomb dans des casiers et les assemblaient un par un sur des planches).
Le titre de l'article était du genre : Les coquilles bla bla bla...
Bien entendu, celà ne plut pas du tout au typographe chargé de composer ce texte. C'est pourquoi il fit une coquille volontaire au mot coquille. Il "oublia" la lettre Q
Un journaliste voulu répondre à des critiques de lecteurs, précisant que bien souvent les fautes que l'on pouvait trouver sur les textes (appellées coquilles dans le jargon) étaient dues aux typographes qui composaient les textes (c'était bien avant l'invention de l'ordinateur et du traitement de texte. En ce temps, des gens étaient payés pour composer les textes, c'est à dire qu'ils prenaient des petits caractères en plomb dans des casiers et les assemblaient un par un sur des planches).
Le titre de l'article était du genre : Les coquilles bla bla bla...
Bien entendu, celà ne plut pas du tout au typographe chargé de composer ce texte. C'est pourquoi il fit une coquille volontaire au mot coquille. Il "oublia" la lettre Q

La folie des uns est la sagesse des autres
Intéressant!
Je viens de regarder dans le Robert des expressions, et il y a de belles choses sous le mot co*uille (qu'est-ce qu'on s'amuse!). On y trouve un commentaire édifiant sur l'usage de ton expression (que je ne connaissais pas, d'ailleurs) :
« Quand des parachutistes disent d'un parachute, dont une suspente passe sur la toile et la sépare en deux, qu'il part en co*uille, ils remotivent l'expression par une image. »
Je viens de regarder dans le Robert des expressions, et il y a de belles choses sous le mot co*uille (qu'est-ce qu'on s'amuse!). On y trouve un commentaire édifiant sur l'usage de ton expression (que je ne connaissais pas, d'ailleurs) :
« Quand des parachutistes disent d'un parachute, dont une suspente passe sur la toile et la sépare en deux, qu'il part en co*uille, ils remotivent l'expression par une image. »
