Thissiry wrote:non je ne suis pas lesbienne meme pas bi ... bon je vais parler de mon expérience personnelle....tu sais pendant une partie de mon adoslescence, j'ai eu une part masculine particulièrement affirmée mais tyrannique, car je suis de dominante solaire et martienne tout en ayant une opposition soleil-lune, ce qui est explosif.j'avais l'impression d'aller très bien, moi aussi ; si ce n'est que je ressentais à certains moments comme une espèce de gene au niveau de la poitrine, comme une espèce de légère douleur. et un jour j'ai découvert d'où ça venait, quand j'ai consulté mon thème astral. c'était mon plexus solaire, qui était malade, à cause de cette fameuse opposition. mais j'ai appris que ça pouvait se guérir avec de la volonté si j'arrivais à harmoniser les 2 poles. alors depuis c'est ce que je me suis efforcé de faire et je sens que je suis en train d'y arriver car je ressens ces genes de moins en moins souvent ,et de moins en moins fort... maintenant ma part masculine elle est toujours forte, mais je la ressens de moins en moins en porte-à-faux avec ce que je suis.
la psychologie jungienne
Re: la psychologie jungienne
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
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Re: la psychologie jungienne
on s'enfonce
...
Donc il est très possible que tes gays aient l'impression de se porter très bien. et qu'ils ne perçoivent meme aucun signe sur le plan physique
Tu es montée sur tes grands chevaux parce que j'ai "osé" dire que c'est le déséquilibre dans la part de l'autre sexe qui provoque l'homosexualité , ce que tu as pris comme une critique de cette dernière. je te répète pourtant que je ne fais pas de chasse aux sorcières et qu'ils font ce qu'ils veulent.
Donc si je comprends bien,tu penses qu'ils n'ont pas une part de l'autre sexe déséquilibrée qui entraine justement ce désir homosexuel ?
Dans ce cas, comment expliques-tu que plus de 90 % des gens (c'est un chiffre que j'ai entendu récemment à la radio ) se déclarent hétéro ? tu crois que c'est une simple affaires de conventions sociales et qu'ils ont tous une homo-ou une bi-sexualité refoulée ?. Eh bien, je suis loin d'etre conformiste et il n'y a pourtant que les représentants de la gent masculine qui m'attirent.
Tiens, la bisexualité , justement, elle peut apparaitre quand les 2 parts sont à 50/50. et personellement ça ne me dérangerais pas de sortir avec un homme qui l'est. donc tu vois je n'ai rien contre ça non plus.
Le truc, justement , c'est que je n'avais pas l'impression d'avoir un problème, et je me demandais bien d'où pouvait venir ces genes à la poitrine. Sauf que petit à petit je me suis rendue compte que ça se répétait souvent dans les memes situations. et c'est en tombant sur mon thème astral que j'ai compris que quelque chose n'allait pas. comme quoi quelquefois on peut avoir un problème et ne pas s'en rendre comptesvernoux wrote:Mais... C'est justement la preuve que le fait d'être mal dans sa peau ou avec une part féminine/masculine déséquilibrée n'a rien à voir avec le fait d'être gay !
Donc il est très possible que tes gays aient l'impression de se porter très bien. et qu'ils ne perçoivent meme aucun signe sur le plan physique
Tu es montée sur tes grands chevaux parce que j'ai "osé" dire que c'est le déséquilibre dans la part de l'autre sexe qui provoque l'homosexualité , ce que tu as pris comme une critique de cette dernière. je te répète pourtant que je ne fais pas de chasse aux sorcières et qu'ils font ce qu'ils veulent.
Donc si je comprends bien,tu penses qu'ils n'ont pas une part de l'autre sexe déséquilibrée qui entraine justement ce désir homosexuel ?
Dans ce cas, comment expliques-tu que plus de 90 % des gens (c'est un chiffre que j'ai entendu récemment à la radio ) se déclarent hétéro ? tu crois que c'est une simple affaires de conventions sociales et qu'ils ont tous une homo-ou une bi-sexualité refoulée ?. Eh bien, je suis loin d'etre conformiste et il n'y a pourtant que les représentants de la gent masculine qui m'attirent.
Tiens, la bisexualité , justement, elle peut apparaitre quand les 2 parts sont à 50/50. et personellement ça ne me dérangerais pas de sortir avec un homme qui l'est. donc tu vois je n'ai rien contre ça non plus.
- Sisyphe
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Mais d'une part je ne saisis toujours pas quelle réalité, quelle "substance" tu donnes à cette "part", si elle est une donnée innée ou construite. Or j'ai franchement tendance à penser - encore une fois, dans l'ignorance relative de Jung - que la notion même de masculin et de féminin est un fait socio-culturel. Cf. toutes les formes d'inversions du genre "normalisées" dans les sociétés : bardaches, acteurs chinois, etc.
Donc, pour poser la question clairement : es-tu en train de dire qu'il y a dans chaque individu deux données biologiques du genre, de chacun des deux genres, comme il y a une donnée biologique du sexe, de chacun des deux sexes (sexuation du foetus au cours de son développement, etc.), normalement dans un rapport de nette domination de l'un sur l'autre ?
L'idée me paraît... dangereuse, quand bien même serait-elle juste, ce n'est pas incompatible. Pour amener le débat sur un terrain bien connu, on ne peut pas nier la réalité physiologique de la différence homme/femme. On ne peut pas nier non plus la réalité statistique des différences entre les hommes et les femmes, du genre "les filles sont moins bonnes en math". Mais RIEN ne nous autorise à conclure pour l'instant que cette donnée-là relève de l'innée, et non de la situation de domination intellectuelle dans laquelle sont encore élevées bon nombres de petites fillles.
*
Par ailleurs, j'ai précisément l'impression que malgré tes protestations, tu mets sur le même plan les questions du sexe biologique (pour être clair : chromosomes, appareil sexuel, caractères sexuels secondaires etc.) et celles du sexe social/genre en pensant l'homosexualité comme un fait relatif à "l'identité masculine", mot sous lequel (je comprends peut-être mal là encore) je vois une question de genre, et non de sexualité.
En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a dans nos propos un flou, qui est peut-être purement de forme et non de fond, lorsque par exemple tu me réponds :
Ce que j'attaquais était purement, uniquement et simplement la question |i]physiologique[/i], et apparemment nous sommes d'accord. Or justement, c'est dans ce domaine que je ne vois aucun "conditionnement" possible, parce qu'aucune culture ne conditionne des paires de chromosomes.Alors là , je suis entièrement d'accord. pretendre que les identités masculines et féminines sont des notions montées de toutes pièces par la société, je trouve ça assez fort de café. on a eu droit aussi à ces histoires d'hermaphrodites sur le forum de psycho. meme si comme je l'ai dit il ne faut pas sous-estimer la force du conditionnement (et encore, c'est pas grand-chose dans nos régions par rapport à d'autres sociétés), je suis persuadée qu'il existe une identité biologique innée, meme si elle n'est pas très marquée, et c'est ça qu'il faut prouver à ces gender-studyists. mais c'est sur que sans le conditionnement les gens seraient nettement moins "typés".
Mais quand tu me parles "d'identité masculine", et tu dis qu'il ne faut pas "sous-estimer la force du conditionnement", il me semble que nous glissons vers la question du genre. Or l'excès rhétorique des queer studyists sur les malheureux douze cas de syndrome de Babinski-Fröhlich par an n'annule pas, à mes yeux, tout le reste de leurs réflexions, et en particulier la question du distinguo fondamental : sexe biologique, genre et sexualité, ce sont trois choses sans aucun lien fondamental qui ne soit construit et acquis.
Donc pour répondre à ta question : c'est là mon opinion, qui part - je le revendique un peu - d'un postulat sociologique, peut-être insuffisant, sans doute causé par ma méconnaissance de la littérature psychanalytique non-freudo-lacanienne, mais dont je constate au moins l'efficacité dans "mon" domaine d'activité intellectuel : on ne comprends rien à la vie sexuelle des Grecs Anciens si on ne fait pas ce distinguo et si l'on cherche à appliquer nos catégorie de genre et de sexualité sur la vie des anciens. La question "Socrate était-il homosexuel" est une erreur dans les termes.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Re: la psychologie jungienne
Des études menées il y a quelques années montrent qu'il y a de 10 à 15 % d'homosexualité dans toutes les populations animales (je m'en souviens bien pour les mammifères mais je serai moins affirmatif pour les autres).Thissiry wrote:Dans ce cas, comment expliques-tu que plus de 90 % des gens (c'est un chiffre que j'ai entendu récemment à la radio ) se déclarent hétéro ?
Quoi qu'on en dise, l'homme est un animal et la même part d'homosexualité doit se retrouver dans cette population.
Le fait que 90 % des gens interrogés se disent hétéros tendraient à indiquer que
- certains mentent dans les sondages
- que le sondage a été mal réalisé (refais-le dans le quartier du Marais à Paris et tes chiffres vont exploser dans l'autre sens)
- ou que certains n'ont pas conscience de leur homosexualité et/ou ne se l'avoueront jamais.
D'autre part, je trouve dangereux d'associer systématiquement tes propos à un thème astral, l'astrologie n'ayant jamais prouvé son sérieux alors que la science prouve par A+B que telle qu'elle est pratiquée, il s'agit d'une vaste fumisterie.
Je dis bien, telle qu'elle est pratiquée. La position des planètes utilisée pour établir des thèmes astraux est celle d'il y a 2500 ans, que seuls douze signes du zodiaque sont retenus alors qu'ils sont treize, etc.
Tu as bien sûr parfaitement le droit de croire en l'horoscope, mais n'en fait pas une science exacte.
La folie des uns est la sagesse des autres
Re: la psychologie jungienne
Interessant ce chiffre de 90%.Thissiry wrote: Dans ce cas, comment expliques-tu que plus de 90 % des gens (c'est un chiffre que j'ai entendu récemment à la radio ) se déclarent hétéro ? tu crois que c'est une simple affaires de conventions sociales et qu'ils ont tous une homo-ou une bi-sexualité refoulée ?.
En 1976, était sorti le rapport Hite (fait par une femme américaine qui a interwievé plus de 3000 femmes et pas mal d'hommes aussi.).
Dans ce rapport, que j'ai lu à l'époque, 10% de la population de l'échantillon interwievé se déterminait comme ayant des comportements purement homosexuels ou purement heterosexuels. 80% de l'échantillon admettait donc avoir eu des amours, désirs, fantasmes et pratiques bisexuels.
Cela me semble interessant de remettre cette étude dans le contexte des années 70, à mon sens plus permissive que l'époque actuelle.
Pour ma part, je pense que si le sexe biologique est assez facile à déterminer pour la plupart des êtes humains, la construction du désir est en revanche beaucoup plus compliquée et soumise à diverses influences, notamment, (sans être exhaustive), le système hormonale qui est une resultante du sexe biologique, le contexte familliale (rapport avec le père et la mère), le contexte social, le degré de liberté que s'autorise la personne etc
Bon j'ai pas eu le temps de répondre avant et je sens que je vais avoir beaucoup de choses à raconter (et que je vais meme pondre une sacrée tartine car c'est un sujet qui me passionne enormément)
Merçi de ton interet pour mon sujet
Tu as raison, il y a pas mal de flou dans la forme. on désigne différentes choses par les meme mots, ce qui ne peut que créer des malentendus
Pour tenter d'illustrer ma pensée, voici plusieurs exemples :
- Vous vous souvenez certainement de ce qui se passe dans une cour de récré, où quand un garçon a "le malheur "de se mettre à pleurer, il subit les moqueries des autres garçons et se fait notamment traiter de fillette.
il y a aussi un exemple que j'ai déjà vécu plusieurs fois chez moi :
-Mon frère cadet aimerait porter les cheveux plus longs mais ma mère refuse obstinément, en prétextant que "ça ne se fait pas pour un garçon" et à chaque fois j'interviens dans la discussion en lui faisant comprendre que cette façon de penser m'énerve, que c'est de l'étroitesse d'esprit, que ce ne sont que des normes imposées par la société , et que on ne devrait surtout pas se sentir obligé de les respecter à la lettre. comme tu l'auras compris, je prone plutot le contraire
(parce que sinon je peux commencer à balayer devant ma propre porte
)
je n'ai pas encore osé lui sortir "parce qu'on n'est pas uniquement du sexe visible, parce que là elle tomberait presque autant des nues que si quelqu'un avait osé affirmer au 19 e.
il faut dire quelle est vieux jeu dans ce domaine.
Et encore récemment j'ai lu le témoignage d'un jeune homme (hétéro je précise) qui disait qu'au début il avait peur de cette part féminine qu'il sentait, mais que petit à petit il avait décidé de l'accepter et de l'exprimer, notamment en portant un bracelet fin .
et il a dit à la fin un truc qui m' a beaucoup inspiré:
"La reconnaissance que l'on n'est pas uniquement du sexe visible est un travail de longue haleine, et il m'a fallu dépasser des ressentis qui tiennent sans doute aux tabous de l'éducation." Pour moi, ça c'est la preuve de ce que j'affirme
Justement il en y en a un, dans le bus que je prends tous les matins ,un ado de 15 ans avec des cheveux quasiment jusqu'aux épaules ,qui en a une belle petite collection en plastique au poignet (5-6) a qui il arrive de s'asseoir à coté de moi (si ça se trouve il a senti ma part masculine
)
ça m'intriguait alors une fois j'ai un peu discuté avec lui et il n'était pas spécialement maniéré ni dans la voix ni dans les gestes. honnetement s'il n'avait pas été si jeune je pense qu'on irait bien ensemble
.
Moi je considère que l'idéal c'est le rapport de prédominance modérée ou lègère ou éventuellement moitié/moitié(c'est ce qu'on considère comme l'androgynité, et quelquefois aussi dans l'apparence . d'ailleurs récemment j'ai eu la blague : je n'arrivais pas à savoir si la personne en face de moi était un garçon ou une fille, meme pas à la voix
).bref une situation équilibrée : ni trop ni trop peu.
Parce que non seulement c'est très enrichissant sur le plan personnel et que ça facilite la compréhension du sexe opposé, forcément. (la preuve c'est que le fameux bouquin de john Gray , je ne l'ai meme pas lu et qu'il y a quand meme bon nombre d'habituelles "gaffes féminines" que je n'ai pas faites , quand mes 2 parts communiquaient( et que d'ailleurs j'ai intériosé sans le savoir l'autre vers le début de mon adoslescence, puisque j'ai des traits de caractères masculins depuis cette époque là ), et de manière harmonieuse (parce que comme je l'ai expliqué, j'ai connu la situation conflictuelle aussi) enfin bon il faut le ressentir pour le comprendre.
ah oui j'avais oublié de dire que ça favorisait l'intelligence aussi
Sisyphe, j'ai comme l'impression que tu es un 50/50 ou pas loin qui s'ignore
comme moi aussi je l'ai ignoré assez longtemps.
mais c'est sur que ce genre de conception est ressenti comme une hérésie par les machos et autres phallocrates qui se sentiraient ménacés dans leur identité.[/quote]
En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a dans nos propos un flou, qui est peut-être purement de forme et non de fond, lorsque par exemple tu me réponds :
Merçi de ton interet pour mon sujet
Tu as raison, il y a pas mal de flou dans la forme. on désigne différentes choses par les meme mots, ce qui ne peut que créer des malentendus
Que les choses soient claires au moins là-dessus, j'en parle comme d'une donnée innée et non pas construite, puisque l'éducation a toujours fait en sorte (peut etre un peu moins à notre époque) que nous refoulions la "part" de l'autre sexe pour adopter un comportement typé selon notre appartenance biologique. il faut bien reconnaitre que ça marche encore assez fort chez la majorité des gensSisyphe wrote:![]()
Mais d'une part je ne saisis toujours pas quelle réalité, quelle "substance" tu donnes à cette "part", si elle est une donnée innée ou construite. Or j'ai franchement tendance à penser - encore une fois, dans l'ignorance relative de Jung - que la notion même de masculin et de féminin est un fait socio-culturel. Cf. toutes les formes d'inversions du genre "normalisées" dans les sociétés : bardaches, acteurs chinois, etc.
Pour tenter d'illustrer ma pensée, voici plusieurs exemples :
- Vous vous souvenez certainement de ce qui se passe dans une cour de récré, où quand un garçon a "le malheur "de se mettre à pleurer, il subit les moqueries des autres garçons et se fait notamment traiter de fillette.
il y a aussi un exemple que j'ai déjà vécu plusieurs fois chez moi :
-Mon frère cadet aimerait porter les cheveux plus longs mais ma mère refuse obstinément, en prétextant que "ça ne se fait pas pour un garçon" et à chaque fois j'interviens dans la discussion en lui faisant comprendre que cette façon de penser m'énerve, que c'est de l'étroitesse d'esprit, que ce ne sont que des normes imposées par la société , et que on ne devrait surtout pas se sentir obligé de les respecter à la lettre. comme tu l'auras compris, je prone plutot le contraire
je n'ai pas encore osé lui sortir "parce qu'on n'est pas uniquement du sexe visible, parce que là elle tomberait presque autant des nues que si quelqu'un avait osé affirmer au 19 e.
Et encore récemment j'ai lu le témoignage d'un jeune homme (hétéro je précise) qui disait qu'au début il avait peur de cette part féminine qu'il sentait, mais que petit à petit il avait décidé de l'accepter et de l'exprimer, notamment en portant un bracelet fin .
et il a dit à la fin un truc qui m' a beaucoup inspiré:
"La reconnaissance que l'on n'est pas uniquement du sexe visible est un travail de longue haleine, et il m'a fallu dépasser des ressentis qui tiennent sans doute aux tabous de l'éducation." Pour moi, ça c'est la preuve de ce que j'affirme
Justement il en y en a un, dans le bus que je prends tous les matins ,un ado de 15 ans avec des cheveux quasiment jusqu'aux épaules ,qui en a une belle petite collection en plastique au poignet (5-6) a qui il arrive de s'asseoir à coté de moi (si ça se trouve il a senti ma part masculine
ça m'intriguait alors une fois j'ai un peu discuté avec lui et il n'était pas spécialement maniéré ni dans la voix ni dans les gestes. honnetement s'il n'avait pas été si jeune je pense qu'on irait bien ensemble
oui, c'est ce que je veux dire, que l'esprit est composé de ces 2 "entités", dans des proportions variables (c'est peut etre le mot qu'il fallait) et que celle qui tient du sexe opposé est plus ou moins récessive le plus souvent sous l'effet conjugué de" l'entité " dominante et de l'éducation. mais ceux dont la "part de leur sexe " est juste en légère prédominance , voire si elle est en proportion égale avec l'autre,là c'est le conditionnement qui fait tout. et c'est justement ceux-là qui en sont plus ou moins conscients , particulièrement si les 2 entités sont en intéraction, qu'elle soit bonne ou mauvaise. j'en ai parlé plus haut. et quand tu dis "normalement dans un rapport de nette domination" oui en fait c'est la situation la plus courante mais certainement pas la meilleure à mon avis.Sisyphe wrote: Donc, pour poser la question clairement : es-tu en train de dire qu'il y a dans chaque individu deux données biologiques du genre, de chacun des deux genres, comme il y a une donnée biologique du sexe, de chacun des deux sexes (sexuation du foetus au cours de son développement, etc.), normalement dans un rapport de nette domination de l'un sur l'autre ?
Moi je considère que l'idéal c'est le rapport de prédominance modérée ou lègère ou éventuellement moitié/moitié(c'est ce qu'on considère comme l'androgynité, et quelquefois aussi dans l'apparence . d'ailleurs récemment j'ai eu la blague : je n'arrivais pas à savoir si la personne en face de moi était un garçon ou une fille, meme pas à la voix
Parce que non seulement c'est très enrichissant sur le plan personnel et que ça facilite la compréhension du sexe opposé, forcément. (la preuve c'est que le fameux bouquin de john Gray , je ne l'ai meme pas lu et qu'il y a quand meme bon nombre d'habituelles "gaffes féminines" que je n'ai pas faites , quand mes 2 parts communiquaient( et que d'ailleurs j'ai intériosé sans le savoir l'autre vers le début de mon adoslescence, puisque j'ai des traits de caractères masculins depuis cette époque là ), et de manière harmonieuse (parce que comme je l'ai expliqué, j'ai connu la situation conflictuelle aussi) enfin bon il faut le ressentir pour le comprendre.
ah oui j'avais oublié de dire que ça favorisait l'intelligence aussi
Sisyphe, j'ai comme l'impression que tu es un 50/50 ou pas loin qui s'ignore
mais c'est sur que ce genre de conception est ressenti comme une hérésie par les machos et autres phallocrates qui se sentiraient ménacés dans leur identité.[/quote]
Oui je vois ce que tu veux dire par "dangereux", parce que ç'est la porte ouverte au sexisme si on ne tient compte que d'une partie de l'idée. sauf que comme tu l'as bien compris, j'ai dit que les 2 données étaient présentes dans chaque individu , ce qui permet, logiquement, d'éviter cette dérive.Sisyphe wrote: L'idée me paraît... dangereuse, quand bien même serait-elle juste, ce n'est pas incompatible. Pour amener le débat sur un terrain bien connu, on ne peut pas nier la réalité physiologique de la différence homme/femme. On ne peut pas nier non plus la réalité statistique des différences entre les hommes et les femmes, du genre "les filles sont moins bonnes en math". Mais RIEN ne nous autorise à conclure pour l'instant que cette donnée-là relève de l'innée, et non de la situation de domination intellectuelle dans laquelle sont encore élevées bon nombres de petites fillles.
En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a dans nos propos un flou, qui est peut-être purement de forme et non de fond, lorsque par exemple tu me réponds :
C'est sur qu'il faut avoir l'esprit indépendant pour pouvoir se permettre de choisir si on ne veut respecter les normes ou pas ou seulement quelques-unes selon ses besoins. mais je t'assure que sur le forum spécialisé où j'ai été il y en a qui disent qu'ils se sont déconditionnés et qui ont décidés de ce qu'ils gardaient comme reliquats de normes histoire d'avoir un minimum de repères. je ne sais pas ce que tu penses, mais bon ... tu vas peut etre me dire que meme avec la volonté d'originalité la plus forte qui soit, on est toujours un peu influencé par la culture avec laquelle on a grandit : je pense que c'est vrai car j'en fait moi-meme l'expérience au quotidien.Alors là , je suis entièrement d'accord. pretendre que les identités masculines et féminines sont des notions montées de toutes pièces par la société, je trouve ça assez fort de café. on a eu droit aussi à ces histoires d'hermaphrodites sur le forum de psycho. meme si comme je l'ai dit il ne faut pas sous-estimer la force du conditionnement (et encore, c'est pas grand-chose dans nos régions par rapport à d'autres sociétés), je suis persuadée qu'il existe une identité biologique innée, meme si elle n'est pas très marquée, et c'est ça qu'il faut prouver à ces gender-studyists. mais c'est sur que sans le conditionnement les gens seraient nettement moins "typés".Quand j'ai écrit "identité biologique innée" en fait j'ai voulu dire identité innée en rapport avec son sexe biologique. et que je ne parlais évidemment pas de conditionner une paire de chromosomes. je parlais de celle qu'on ressent au fond de soi, meme si on n'a subi aucun conditionnement et dont les gender-studyists ne veulent pas reconnaitre l'existence DU TOUT contrairement à moi qui, comme je l'ai déjà expliqué, pense que sans le conditionnement, elle est moins marquée voire nettement moins marquée . mais qu 'elle existe quand memeSisyphe wrote: Ce que j'attaquais était purement, uniquement et simplement la question |i]physiologique[/i], et apparemment nous sommes d'accord. Or justement, c'est dans ce domaine que je ne vois aucun "conditionnement" possible, parce qu'aucune culture ne conditionne des paires de chromosomes.
que simplement il y a une petite part d'inné et une grosse part d'acquis.
Donc en réponse à ce que tu avais écrit en dessous je ne pense pas que le sexe biologique, le sexe social et la sexualité soient des choses entièrement dissociées à la base . personnellement j'hésite à tout mettre sur le dos du "culturel".
Pour tes Grecs Anciens ben c'est tout simplement du conditionnement à l'envers, avec les codes de la virilité qui n'étaient surement pas les memes puisqu'on parle d'homosexualité masculine( je sais, c'est un terme anachronique). mais encore une fois ce n'était rien d'autre qu'une soumission à une norme ambiante car comme tu le sais, il y avait également des hétéros qui étaient à ce moment là en minorité. Et meme si demain on décrétait que la bisexualité était la norme, je ne suis pas sure que beaucoup de gens en ressentiraient le besoin naturel, moi pour commencer; et meme après plusieurs générations avec cette norme là à mon avis. et moi ma préférence sexuelle j'ai l'impression de l'avoir choisie librement moi qui justement ait tendance à prendre mes distances avec les normes.Sisyphe wrote: Donc pour répondre à ta question : c'est là mon opinion, qui part - je le revendique un peu - d'un postulat sociologique, peut-être insuffisant, sans doute causé par ma méconnaissance de la littérature psychanalytique non-freudo-lacanienne, mais dont je constate au moins l'efficacité dans "mon" domaine d'activité intellectuel : on ne comprends rien à la vie sexuelle des Grecs Anciens si on ne fait pas ce distinguo et si l'on cherche à appliquer nos catégorie de genre et de sexualité sur la vie des anciens. La question "Socrate était-il homosexuel" est une erreur dans les termes.
Sisyphe wrote:
Cela étant, je crains qu'il faille être conscient d'une chose : prendre conscience de l'aspect arbitraire et socialement conscient de ces données ne nous permet pas forcément d'y échapper, pas plus que la connaissance de la loi de la pesanteur ne nous permet de sauter sans parachute.
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Last edited by Thissiry on 09 Apr 2006 12:00, edited 1 time in total.
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ElieDeLeuze
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Ah... j'ai cru qu'avec tout ce que j'ai pu raconter tu aurais compris...ElieDeLeuze wrote:En attendant, tout ça ne me dit pas comment on devient hétérosexuel.
bon là encore, d'après la psychanalyse, c'est encore en rapport avec l'anima et l'animus. on rechercherait insconsciemment celui ou celle qui symbolise la part de l'autre sexe. d'où sans doute l'origine de l'expression "trouver sa moitié", meme si comme je l'ai expliqué ça ne répresente pas toujours la moitié
et puis je suppose que sur un plan plus concret,les hormones font le reste
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ElieDeLeuze
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je n'avais pas vu ce message avant...ElieDeLeuze wrote:Tout ceci est de l'ordre de la croyance. Je suis pour la liberté de religion et de philosophie, mais faire passer pour objectivement indéniable ce qui ne l'est pas, c'est ne pas savoir où est sa place. Toute autre croyance vaut celle-ci. Et vice-versa.
Toi, tu m'as l'air d'etre un sacré rationaliste
Je n'ai pas dit qu'il ne fallait critiquer du tout, notamment en ce qui concerne les religions et les sectes, qui peuvent se reveler très nuisibles.
Mais là, je ne vois pas en quoi la conception de part masculine/part féminine peut l'etre. parce que là on n'impose pas un code de conduite moral aux gens comme le font les religions, mais au contraire on leur permet de mieux se connaitre.
Et puis honnetement, tu n'as jamais fait l'expérience de ces 2 parts ?
ce qui ne serait de toute façon, meme pas étonnant, vu que la plupart des gens n'ont pas conscience de leur existence. Mais franchement, tu as bien tort de te fermer à ça , car je t'assure que tu te prives de quelque chose d'enrichissant.
Alors, désolé , je ne considère pas que cette croyance en vaut une autre et vice-versa.
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ElieDeLeuze
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On peut discuter, d'aucuns le font, sur la valeur épistémologique de la psychanalyse ou des gender studies. Mais ce sont, au moins, des sciences humaines, c'est-à-dire des tentatives de discours cohérents, argumentatifs et systémiques appliqués à des données humaines consciemment "objectivées" - donc en perdant volontairement le détail de l'individu.
Ni l'astrologie, ni la psychologie comme qualité humaine, ni l'art ou la littérature ne sont cela - fussent-ils très intéressants, au moins pour les deux derniers. L'hermaphrodite du Louvre est un chef-d'oeuvre de l'art hellénistique (en même temps qu'un gag permanent, quand une vieille dame respectable arrivée par la porte arrière de la salle, découvre l'objet du délit et son... état tout à fait particulier), il laisse songeur, peut-être, sur un plan symbolique. Mais ce n'est pas de la science.
Sisyphe, j'ai comme l'impression que tu es un 50/50 ou pas loin qui s'ignore comme moi aussi je l'ai ignoré assez longtemps.
Etant germanophile et lecteur de Goethe, j'ai un grand succès dans le costume de Marlene Dietrich.
Ich bin von Kopf bis FUss auf Liebe eingestellt...
Last edited by Sisyphe on 09 Apr 2006 23:59, edited 1 time in total.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Et toi tu fais un amalgame de tout ce que tu appelles "des croyances"ElieDeLeuze wrote:Ne pas laisser aux autres la liberté philosophique que l'on revendique pour soi.... cela ne t'honnore pas.Thissiry wrote:Alors, désolé , je ne considère pas que cette croyance en vaut une autre et vice-versa.
puisque de toutes façons tu les considères comme des foutaises, alors évidemment elles se valent toutes
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