damiro wrote:
Tu me rassures, Domanlai. Ce qui m'étonne, c'est que tu as l'air de considérer le chinois comme facile à apprendre! Je conçois bien qu'un nouveau ocabulaire, tel qu'il soit, puisse être appris, je le fais réfulièrement pour l'allemand ou même l'anglais; mais les 5 tons, un francophoe ne possède pas ces aisance de variation tonique,
La réponse de Nyarzduk est parfaite. Ce n'est ni plus facile ni plus difficile qu'une autre langue- seulement différent. C'est pour cela que je disais qu'il faut bien déconnecter des autres quand on se lance dans le chinois.
Ta crainte pour els tons est liée à un apriori basé sur nos habitudes. C'est compréhensible mais pas justifié. Je ne vois pas en quoi l'assimilation des tons serait plus difficile que celle des conjugaisons françaises ou espagnoles.
Les tons s'aprennent très vite par contre il faut un certain temps (et surtout de la rigueur - ne jamais se laisser aller à passer outre par facilité) pour les maîtriser surtout dans les enchainements de phrases.
Si ça peut te rassurer, je n'ai absolument pas l'oreille musicale. D'ailleurs un truc qui fait bien rire les chinois, ma compréhension du ton passe par le repère théorique et non pas par la musicalité. Je veux dire par là que parfois (je prends l'ex du cantonais qui est plus récent pour moi) j'entends un ton, je le répète parfaitement mais si je ne peux l'identifier , je suis incapable de le reproduire plus tard ! Il faut qu'on me dise le numéro du ton pour que je le retienne. Bizarre non ?
J'en profite pour rajouter que le nombre de tons n'est pas non plus une difficulté rédhibitoire comme on l'entend souvent. Après m'être mise au cantonais, j'ai trouvé que le nombre plus important de tons permettait de mieux caler la prononciation et d'éviter les dérapages (je me suis même posé des questions sur els tons du mandarin que je n'imaginais pas auparavant).
damiro wrote:
Au sujet de l'écriture, j'ai remarqué avec horreur, en observant un tableau de caractères dans mon dictionnaire anglais-chinois Langenscheidt Pocket, que bien que des parties de ce que j'appellerais vulgairement le dessin ou tracé se ressemblent ou soient similaires, aucun des sons ne se répétait dans les deux idéogrammes, bien qu'il possèdent des traîts communs.
De ce fait, je me demande s'il est possible, en chinois, de lire un caractère ou idéogramme, comme on le ferait en français avec un mot inconnu. Leur système graphique doit bien s'appuyer sur une base logique, sur une convention quelconque. Du reste, 扎 et 托 possèdent beaucoup de similitudes si l'on observe le dessin, la graphie, mais n'on rien en commun dans la prononciation, l'un est zhā et l'autre tuō...
dans un premier temps, tu n'as aucun moyen. Ensuite, avec la pratique (mais c'est vraiment bcp plus tard) tu pourras arriver à deviner la prononciation à partir des traits qui ne forment pas la clef du caractère et qui souvent gouvernent une logique de prononciation.
Mais encore une fois, il faut que tu évites de chercher des logiques qui ne sont pas chinoises car ça te ralentira au lieu de t'aider. Le plus efficace pour commencer est d'écrire le caractère pour le décomposer et el mémoriser (même si les logiciels sont super pratiques, c'est terriblement négatif pour l'apprentissage).
Si ça t'intéresse par curiosité, j'avais écrit qqch là dessus (mais ne t'arrête pas à ça au début car ça ne teservirait à rien) :
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en général c'est la partie autre que la racine qui peut indiquer la prononciation.
Il ne s'agit pas de trouver un alphabet de remplacement qui marche à tous les coups mais ... ça aide gradement quand on lit un journal et galère à chercher dans le dictionnaire. Ca peut éviter de compter les traits dans certains cas. Bien sûr il y a tjrs des exceptions et on a quand même besoin de compter les traits dans le dico mais je pense que ça diminue grandement le pourcentage de recherche par les traits.
羊 yang2
forte chance pour que les caractères dont la partie yang conservée à droite du caractère (n'inclue pas les styles différents tels que 糕) se prononce yang ou xiang avec une majorité de yang
垟 yang2 佯 yang2 痒 yang3 蛘 yang2 眻 yang2 珜 yang2
詳 xiang2 祥 xiang2
風 feng1
dans tous les cas suivants 風 est la clef, c'est donc l'autre partie du caractère qui indique la prononciation
颱 tai2 颲 lie4 颮 biao1 颶 ju4 飀 liu2 飉 liao2
dans le cas suivant 風 est la racine
飌 feng1
dans le cas suivant, 票 qui n'existe pas en tant que clef est le repère deprononciation donc se prononce piao
飄 piao1
貝bei4
dans tous les cas suivants 貝est la clef, c'est donc l'autre partie du caractère qui indique la prononciation
財 cai2 貨 huo4
dans les cas suivants 貝indique la pronocniation, donc se prononce bei
狽 bei4 梖 bei4
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Si non, comme dit Nyarsduk, en dehors de la prononciation, l'étude des radicaux et du contenu sémantique des caractères est très intéressante et permet de progresser asser vite si on trouve un juste équilibre (il ne faut pas non plus se noyer dedans).
damiro wrote:
Pour ce qui est du nombres d'heures de cours, ce devrait tourner autour de 5-6h/sem à raison d'un bloc donné le samedi matin en "promotion sociale" (pour demandeurs d'emplois, étudiants ou tout le monde). Et les cours parlés (pas d'écrit, d'ou mon envie d'apprendre à écrire tout seul, enfin avec vous quand même

se manifeste! (un livre non honnéreux à me proposer, même si les explications sont en anglais ou autre?
Peut-être serait-iol utile d'appliquer la méthode qu'appliquent les chinois à l' "école primaire"?

Merci de tes réponses
Bon, tu vas dire que je suis têtue mais je reste sur mon idée que déconnecter l'écrit de l'oral n'est guère une bonne chose. Surtout si tu ne trouves pas un livre équivalent à la progessrion suivie à l'oral. Tu devras apprendre des caractères qui ne correspondent pas à ce que tu apprends à l'oral.
Il existe une méthode que je ne connais pas mais qui fait fureur auprès de certains car justement elle sépare l'oral de l'écrit : il s'agit de la méthode Monique Hoa.
En ce qui me concerne, j'aime bien la méthode Bellhassen (peut-être un peu concentrée pour travailler seul) et je connais un bouquin en anglais que je trouve vraiment bien : Chinese for Today (Commercial Press). Bien sûr, ce sont des méthodes qui allient l'oral et l'écrit
La méthode des chinois à l'école primaire ressemble à des tartines de caractères (pendant que nous on se tape les conjugaisons) ... .