svernoux wrote:Alors moi, en tant que scientifique de niveau zéro, je me pose une question : il me semble bien qu'on ne sait pas encore totalement comment fonctionne le cerveau, c'est-a-dire qu'on a pas trouvé d'où venaient certaines actions et au contraire qu'on n'a pas encore trouvé à quoi servaient certaines portions du cerveau ?
Dans ce cas, comment peut-on dire qu'on n'utilise que x % de nos capacités ? Pour calculer un pourcentage, il faut connaître le total de référence, non ?
Le problème, dans l'étude du cerveau, c'est qu'on est limité par lui-même.
J'avais retenu une phrase du style (de mémoire -haha !- donc c'est de l'à peu près) : "Si le cerveau était moins complexe il serait plus facile à étudier... Mais serions-nous alors assez intelligents ?".
Latinus wrote:
J'avais retenu une phrase du style (de mémoire -haha !- donc c'est de l'à peu près) : "Si le cerveau était moins complexe il serait plus facile à étudier... Mais serions-nous alors assez intelligents ?".
De qui ? Je ne sais plus Werber peut-être.
dans ce cas on ne pourra faire qu'une encyclopédie du savoir relatif ......
leo wrote:ouuuuhhhhhh, ce soir mes pauvres 10% de neurones efficaces me donnent envie de dormir
allez
Et bien justement =) En plus de toutes ces interrogations qui me turlupinent, j'en vois une autre (et non des moindres) qui rejoint un peu celle du "mystère" du cerveau humain.. C'est celle concernant nos rêves pendant le sommeil.
Avec l'éveil et le sommeil, le rêve est, pour les neurobiologistes, le troisième état du cerveau
Sa fonction reste une énigme et de nombreuses hypothèses sont actuellement à l'étude (source wiki)
pour autant que je sache, notre cerveau stocke bon nombre d'informations qui sont inhibées pendant notre éveil pour diverses raisons... peur, desagrément, morale etc...
durant le sommeil, cette barrière est estompée, et ces informations sont libérées et souvent exagérées par manque de contrôle, d'où des petites scènettes parfois désagréables, bien plus souvent qu'agréables... j'en ai un certain nombre qui me hantent souvent...
ce cher Freud pourrait me les expliquer sûrement (pb violents avec des personnes décédées aujourd'hui, hantises diverses etc...)
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
ANTHOS wrote:en fait, le lieu commun "on n'utilise que 10% de nos capacités" a du venir de quelquepart - pour moi ça ne veut rien dire
c'est soit un raccourci abusif ou le résultat d'une étude bidonne ; je suis curieux de savoir son orgine
En fait, la théorie qui veux que "nous utilisions seulement 10% des capacités du cerveau" vient d'un biologiste faisant des études sur les rats.
Il enleva certaines parties du cerveau, jusqu'à en enlever 90%, il remarqua que le rats pouvait toujours bouger ses pattes.
Le problème c'est que ce biologiste a mal interprété ceci, au lieu de comprendre que le cerveau était divisé en plusieurs parties, et que chacune de ces parties étaient propres à une activité, il compris que seulement 10% du cerveau était utilisé. En fait la partie qu'il avait laissée au rat était tout simplement la partie qui faisait fonctionner les membres.
une autre expérience a été tenté dans le même genre avec une puce "savante"
lorsqu'on lui "coupait" une patte sur six, et qu'on lui disait "Saute!", la puce sautait toujours
lorsqu'on lui "coupait" deux pattes sur six, et qu'on lui disait "Saute!", la puce sautait toujours
lorsqu'on lui "coupait" trois pattes sur six, et qu'on lui disait "Saute!", la puce sautait toujours
lorsqu'on lui "coupait" quatre pattes sur six, et qu'on lui disait "Saute!", la puce sautait toujours
lorsqu'on lui "coupait" cinq pattes sur six, et qu'on lui disait "Saute!", la puce ne sautait plus
la conclusion s'est imposée toute seule
quand on coupe 5 pattes à une puce qui en a six, la puce devient sourde !
Et pour ceux qui se demandent comment on sait que l'on utilise tout notre cerveau, la réponse est simple : imagerie médicale.
Des produits radioactifs sont injectés puis des volontaires sont testés en diverses circosntances : lecture, vision, parole, activité physique...
Le scanner met en évidence que selon l'activité, ce sont des zones différentes du cerveau qui sont solicitées, mais que le cerveau est bien utilisé dans sa totalité.
Ouais, encore que je suis très très dubitatif sur ces choses.
Oui, nos outils montrent une "activité" viariant selon les circonstances, c'est un fait mais, et une interprétation en est faite. N'empêche qu'on ne peut pas savoir si on est dans le juste ou pas.
Einstein disait que nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons ; j'adhère assez à l'idée, ça doit expliquer mon scepticisme sur pas mal de sujets scientifiques... qui pourtant me passionnent.