
"avant de rien conclure d'un pareil fait, ne serait-il pas prudent d'en bien constater la réalité?"
"loin de rien perdre de leur solennité, ils n'en seront que plus beaux et plus fréquentés"
-- Olivier
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Ca doit être l'excellent microclimat linguistique de Lyon : moi aussi tout pareil. Sauf en cours, je fais des efforts sans me fatiguer non plus. J'ai le subjonctif et l'explétif facile.svernoux wrote:@ Elie : pour moi, c'était pas un ne explétif ici... Mais bon, pour répondre à ta question, je ne l'utilise généralement pas à l'oral (j'ai un langage peu châtié à l'oral) mais presque systématiquement à l'écrit. Après, je ne sais pas si je suis représentative de quoi que ce soit.
A mon humble avis (et je suis loin d'être un expert), il me semble que les avis ne sont pas vraiment différents, ce sont plutôt les points de vue qui le sont, car je sais que Grevisse a tendance à décrire plutôt qu'à prescrire, contrairement à l'Académie ; et justement la phrase que tu cites est une description de l'usage, qui est ainsi reconnu sans être particulièrement recommandé, plutôt qu'une prescription.Andr wrote:Les avis des grammairiens divergent. D'un côté, je trouve dans la Banque de dépanage linguistique: "la présence du ne explétif après la locution conjonctive sans que constitue, de l’avis des grammairiens, une erreur". D'un autre côté, la Nouvelle grammaire française de Grevisse et Goosse dit: [Ne explétif s'emploie] "Parfois après la locution sans que, surtout lorsqu'elle dépend d'un verbe négatif: Le temps de ce conclave ne se passera pas sans que votre prison ne soit changé en un simple exil. (Stendhal.)"
Dans les exemples donnés ci-dessus, il faut distingueraymeric wrote:Je me demandais si "Sans que personne sache quoi faire" serait correct.