Excellent le coup du Mossad !!!!
Cela m'est arrivé l'an dernier à Madrid. Date ? 14 février. Je suis à Madrid sans-papiers (Manu Clandestina), à passer les chagrins d'amour. Je déprime un peu vu la date. Je vais avec une copine voir "les choristes" au ciné, comme ça, pas d'histoire d'amour à l'écran qui me rappelle la mienne

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On sort du ciné, moi j'ai un portable qui a 5 ans, qui n'a plus de batterie et qui ne sert qu'à envoyer des sms (car sinon, il meurt de suite). Ça caille, il a neigé, il est presque minuit et j'accompagne ma copine prendre le Noctambus (moi je rentre à pied). L'attente se fait longue, on commence à discuter, elle me dit qu'elle est allée en Amérique Latine, blablabla. Elle me raconte que lors de sa dernière visite à Rio de Janeiro, deux gamins lui ont volé ses documents, qu'ils avaient un pistolet et tout et tout. Moi je lui dis : "Eh ben dis donc ! Moi j'ai vécu pendant 24 ans en Amérique Latine et il ne m'est jamais rien arrivé"...
Le Noctambus arrive. Elle monte. Je commence à marcher vers chez moi (près de la Porte d'Alcala, à côté du Parc del Retiro, où les vendeurs de substances "space cake" (voir anecdote de Netrunner) sont nombreux). Je décide de lui mettre un texto pour qu'elle me dise quand elle est arrivée, cette histoire d'agression (asalto, en espagnol), m'a laissée inquiète. Pendant que j'écris ledit texto, je croise un mec qui me dit un truc.
Je lui réponds :
- Non merci. (Je pense qu'il veut me vendre quelque chose)
Il me dit :
- Non. Le téléphone.
Moi :
- Qu'est-ce qu'il a mon téléphone ?
Lui:
- Le téléphone Donne-moi le téléphone.
Moi je ne comprends pas ce qu'il veut, du coup je commence à lui expliquer que le téléphone est vieux et qu'il marche mal, et que s'il a une urgence il vaut mieux qu'il cherche une cabine car ma batterie est morte.
Je vois que le type commence à s'énerver. Il me crie dessus.
-Le télephone. Donne-le moi !!!
Là je me dis "ah purée, c'est un asalto"... Je lui dis:
-Ben ça va pas ? Non, je vais pas vous le donner.
Et je pars en courant, vers les voitures. J'arrête une, où il y a deux mecs. Je leur explique la situation et ils me disent "monte dans la voiture, on te ramène chez toi". Moi j'hésite mais me disant que je ne peux pas penser du mal de tout le monde, je monte dans la voiture. Le co-pilote me demande qui c'est qui a essayé de me piquer le portable, je signale le mec, et avant que je puisse dire quoique ce soit, le type est déjà descendu de la voiture pour aller poursuivre l'autre.
Moi je panique car ce que je veux c'est éviter les emmerdes (je suis sans-papiers, je le rappelle). Je dis au chauffeur : "mais ça ne vaut pas la peine, il m'a rien piqué"... il me dit "tranquille, guapa, on est de flics"...
Guten Tarte! Sorry for the time...