Oui, effectivement , il n'y avait pas que le concept d'anima/l'animus dans ses théories. mais disons que ça été repris par la suite, notamment par les féministes (enfin, je suis pas sur ) pour contribuer à mettre à mal le patriarcat. on en parle beaucoup aussi sur les forums de psycho.Sisyphe wrote:J'ai l'impression que le problème n'est pas de savoir ici si la psychanalyse jungienne est ou non une science, mais de savoir si ce que tu proposes en relève ou non, et sur quel domaine tu te places. Or nous n'avons pas un seul instant parlé ici de Karl Gustav Jung, sinon pour un exciper d'une seule topique de ce dernier, l'animus/l'anima, dont, comme nous le rappelait Vikr, la signification théorique est bien plus complexe que la simple opposition d'un truc féminin dans l'homme et inversement.
Evidemment ça ne rélève pas d'une science, au sens traditionnel du terme, avec les preuves matérielles et tout ce qui s'en suit.
Mais j'ai plusieurs raisons de penser que cette conception n'est pas fausse.
-D'abord l'observation des gens autour de moi -tu vas me dire il y a le conditionnement de genre. mais faut pas tout lui mettre sur le dos non plus, parce que tu peux décider de penser par toi-meme quand meme

Et justement, moi qui ait décidé assez tot de prendre mes distances avec pas mal de ces normes, qu'est-ce que c'était si ce n'est la manifestation d'une part masculine relativement dévéloppée. par exemple une fille ne choisit pas comme ça de se comporter en garçon manqué. c'est parce qu'elle en ressent le besoin intérieur du à une part de l'autre sexe dévéloppée.
Ce n'est peut pas considéré comme tel, il n'empeche que pour moi, pour parler du sujet qui nous intéresse l'astrologie (appliquées sérieusement dans le détail, c'est à dire pas les horoscopes) et la psychologie ce sont des connaissances-meme si considérées comme-irrationnelles. le truc, c'est qu'il faut etre capable l'expérimenter soi-meme et l'observer chez les autres avec d'autres moyens que la seule sacro-sainte raison. et c'est là que le bat blesse, vu la mentalité scientifique qui ne veut se fier qu'à ça, et dont malheuresement il ne faut pas s'étonner vu que ce n'est que la réaction logique à plusieurs siècles d'obscurantisme par la religion et les superstitions. D'un excés on est tombé dans l'autre.Sisyphe wrote:On peut discuter, d'aucuns le font, sur la valeur épistémologique de la psychanalyse ou des gender studies. Mais ce sont, au moins, des sciences humaines, c'est-à-dire des tentatives de discours cohérents, argumentatifs et systémiques appliqués à des données humaines consciemment "objectivées" - donc en perdant volontairement le détail de l'individu.
Ni l'astrologie, ni la psychologie comme qualité humaine, ni l'art ou la littérature ne sont cela - fussent-ils très intéressants, au moins pour les deux derniers. L'hermaphrodite du Louvre est un chef-d'oeuvre de l'art hellénistique (en même temps qu'un gag permanent, quand une vieille dame respectable arrivée par la porte arrière de la salle, découvre l'objet du délit et son... état tout à fait particulier), il laisse songeur, peut-être, sur un plan symbolique. Mais ce n'est pas de la science.
Sisyphe, j'ai comme l'impression que tu es un 50/50 ou pas loin qui s'ignore comme moi aussi je l'ai ignoré assez longtemps.
Sisyphe wrote:Pourquoi "qui s'ignore" ? Chacun sait que chaque samedi soir, débarassé de mes favoris postiches, je chante travestis sous le nom de Sisifa dans les boîtes transformistes de Lyon.
Etant germanophile et lecteur de Goethe, j'ai un grand succès dans le costume de Marlene Dietrich.
Ich bin von Kopf bis FUss auf Liebe eingestellt...


Non sérieusement , avoir 2 parts à égalité n'implique pas forcément que tu te travestis le samedi soir


Y'avait pas aussi un truc avec Dr Jekyll et Mrs Hyde ?

Et j'ai aussi un truc à te raconter, sauf que moi je l'ai fait réellement.

Tu connais surement la pièce le malade imaginaire ? J'avais un peu plus de 12 ans quand la prof m'a demandé de tenir le role de la servante qui se déguise en médecin. elle m'avait choisi pour ma voix grave(déjà à l'époque). ça avait de la gueule comme look

eh bien, j'étais à l'aise dans le role, j'y étais meme tellement à l'aise , que à un moment, alors que je disais mon texte (c'était une réplique assez longue), j'ai réussi à faire, alors que je n'y attendais pas moi-meme, quelque chose qui s'approchait fort d'une voix de garçon.
je ne te dis pas la tete de la prof et surtout le regard troublé, voire un peu effrayé de celui qui jouait le role du malade. c'est à ce moment que j'ai eu comme une révélation

