Beaumont wrote:Et une question, de nos jours les devoirs à la maison sont rendus tapés ou écrits à la main ? Parce que s'ils peuvent être tapés, le copier/coller est encore plus tentant.
Au gré de l'enseignant, mais le stylo demeure plus que majoritaire dans tous les cas.
Ma politique à moi est la suivante : en prébaccalauréat (secondes et premières), c'est interdit sauf quand c'est expressément autorisé. En postbaccalauréat (BTS), c'est autorisé sauf quand c'est expressément interdit (je considère que ce sont de futurs professionnels d'entreprise, ils doivent apprendre un minimum de bureautique). Dans tous les cas, si c'est saisi à l'ordinateur, la présentation doit être
impeccable : j'exige le respect scrupuleux de toutes les règles de typographie françaises (espaces, justifications, engraissements, casses, interlignes, etc.), et je suis encore plus vache avec l'ortho.
En revanche, je ne pratique pas le rendu de devoirs sur le réseau du lycée, ce que font quelques collègues plus "modernes" (parce que je refuse de faire de mon ordi le garde-chiourme de mon employeur : de même que je refuse de remplir un cahier de texte électronique à distance, que je ne renvoie pas de confirmation de lecture des courriels qui viennent du lycée, que je n'en envoie pas au lycée sauf extrême urgence, bref : que je refuse au maximum les liens électronique entre chez moi et mon lieu de travail. Chez moi, c'est chez moi). Cela dit, je reconnais qu'il est bon d'apprendre aussi aux élèves à gérer un enregistrement sur un réseau (puisque les devoirs doivent être remis sur tel répertoire de tel réseau avant telle heure).
Certes, cela facilite le copier-coller, mais à dire vrai, le stylo est très loin de l'empêcher. La différence, c'est que je le vois encore plus vite dans le premier cas (arrêt brutal des fautes d'orthographe, sans parler des apostrophes subitement droites et des guillemets non-chevronnés)
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)